Devoir de Philosophie

DOSSIER - STRATIFICATION SOCIALE ET INEGALITES.

Publié le 19/08/2012

Extrait du document

Aujourd'hui il y a une massification ou une démocratisation de l'école?  On ne peut que constater une démocratisation quantitative de l'enseignement en raison d'une volonté des pouvoirs publics. Le nombre d'étudiants a été multiplié par 7 entre 1960 et 2002 dans l'enseignement supérieur, c'est énorme. Le taux d'accès en 2002 est de 54% alors qu'il n'était que de 24% en 1982.  On peut parler de massification à partir du moment où l'enseignement supérieur devient accessible à une majorité de jeunes, c'est à dire 50%. Ainsi l'accès au lycée donc le baccalauréat est l'argument démocratique quantitatif. Quand on regarde par rapport aux générations environ 60% des individus nés entre 1974 et 1978 ont obtenus le bac, puis globalement entre 1929 et 1978 l'obtention du bac a eu un taux qui s'est très fortement élevé car il a été multiplié par plus de 10 puisque aujourd'hui beaucoup plus d'individus vont à l'école.  Ce qui démontre qu'au fil des générations on a pu accéder au collège puis au lycée. Cela tien à l'obligation scolaire et au fait que les pouvoirs publics on eu cette volonté, nécessité d'améliorer les qualifications de tous. Ainsi les inégalités scolaires se sont réduites puisque l'écart a diminué entre les enfants d'ouvriers et cadres donc la probabilité d'obtenir le bac pour les enfants ouvriers a augmenté plus vite que es enfants de cadres. On assiste a une diminution des inégalités d'accès aux grandes écoles sur long terme entre milieu populaire et supérieur, mais entre les deux dernières générations (49-58 et 59-68) le rapport des chances relatives s'est détérioré.

« Par le biais d'existence de réseaux qu'elles se transmettent.

Par exemple un diplôme bac +2 qui a des difficultés a trouver un emploi, en aura encore plus si il est issud'un milieu populaire que si il été issu d'un milieu aisé.Cela dépend du réseau social et de capital économique.

Les enfants de cadres sont 2 fois plus aidés que ce d'ouvriers, ces derniers étant principalement aidés par leursfamilles et ayant pour seul moyen d'être en même temps salarié.Les inégalités se cumulent et se transmettent.

Les inégalités économiques engendrent des inégalités sociales qui a leur tour engendrent des inégalités économiques... B) L'évolution des inégalités: moyennisation ou polarisation? 1° La réduction des inégalités, vers une société de classes moyennes? -Un modèle d'évolution: la courbe de KuznetsLoi de Kuznets: après une première phase d'augmentation des inégalités, plus un pays se développe plus les inégalités de revenu diminuent.

C'est la raison pourlaquelle elles sont plus faibles dans les pays développés que dans les pays en développement.Au départ dans les pays peu développés la disparité des salaires est forte entre les secteurs productifs.

Et comme peu à peu des secteurs prédominent, les inégalités onttendances à diminuer.Cette courbe montre surtout des inégalités de patrimoine qui au départ augmentent, mais c'est une nécessité car elles vont permettre la croissance puis c'estl'investissement qui va ensuite réduire les inégalités de patrimoine.

Toute mesure qui viserait à réduire les inégalités prendrait trop aux riches car . -La réduction des inégalités de revenu et de consommationCette réduction s'observe par la réduction des inégalités de salaire entre cadres et ouvriers, par l'amélioration du pouvoir d'achat et l'augmentation du niveau desjeunes qui arrivent sur le marché du travail.

Il y a une diminution des inégalités économiques et sociales.On constate que la société s'est regroupée autour d'un revenu média, il y a une montée de la moyennisation.Ce qui a conduit à une consommation de masse est une amélioration du pouvoir d'achat, une baisse de l'épargne de précaution (allocation en cas de malade ouchômage), le développement de l'accès au crédit à la consommation et la volonté d'imitation (mode et PUB).

Tout le développement de cette consommation de masseou grande distribution met en évidence que notre niveau de vie s'est considérablement amélioré, ce qui modifie nos habitudes de consommation (loi de Engel).Il y a démocratisation des biens autrefois réservés à l'élite mais il peut y avoir des caractéristiques de ces biens qui distinguent les individus (TV).

De plus dés qu'unbien est démocratisé de nouveaux biens arrivent sur le marché et vont distinguer les individus. - La moyennisation de la sociétéD'après Marx elle se caractérise par le remplacement de barrières qui séparaient les classes sociales traditionnelles par des niveaux qui se suivent, et ont à lapossibilités de passer d'un niveau à l'autre.

Les classes traditionnelles se sont brouillées et ont vu apparaitre une classe plus ou moins homogène, la classe moyenne.Les facteurs sont la réduction de la classe ouvrière et son éclatement, l'élargissement de l'accès aux études qui permet la mobilités et l'ascension sociale, la diffusiond'une culture commune donc le développement d'un sentiment d'égalité et la consommation de masse donc le changement des modes de vie.Mais même avec le remplacement de barrière par des niveaux les inégalités persistent entre l'élite, le centre et les pauvres.

Il n'existe pas une mais des classesmoyennes donc le mouvement pour l'égalité n'est pas homogène.Il y a cependant des critères objectifs pour définir les classes moyennes:-le niveau de revenu proche de la moyenne-la place intermédiaire dans le processus de production, ce sont des classes qui ont des compétences reconnues mais pas un pouvoir de décision.-le sentiment d'appartenir à la classe moyenneLa moyennisation se reflète aussi dans la stratification sociale.

Elle se reflète par l'augmentation des employés qui est la première catégorie socio-professionnelle et lefait que la part des professions intermédiaire et ouvriers a plus que doublé, que celle des cadres supérieurs a triplé. -Le lien égalité et croissanceLa consommation des ménages est un des grands facteurs de la croissance.

Comme le suggère Keynes, plus la propension a consommer est élevé plus la croissanceest importante car la consommation permet de développé le marché intérieur.

Il faut diminuer les inégalités et privilégié les catégories populaires qui ont lapropension à consommer la plus forte.L'essentiel est de diminuer les inégalités sociales donc privilégié l'éducation.

Il y a une diminution de la fécondité qui diminue le revenue par tête mais les femmestravaillent plus, il a donc augmentation du revenu donc augmentation de la croissance.

Ce qui permet en même temps l'ascension sociale et une meilleureproductivitéÉconomiquement la réduction des inégalités pacifie la société et les investisseurs préfèrent investir dans les pays où elles sont moins fortes.

Donc c'est source d'emploiet de croissance.La réduction des inégalités permet d'enclencher un cercle vertueux de croissance qui implique de diminuer de nouveau les inégalités.

ex: 0 glorieuses importantediminution des inégalités. 2° Mais la persistance des inégalités et l'apparition de nouvelles inégalités. -Le constatLes inégalités de revenu se sont réduites depuis 1950, mais depuis le milieu des années 80' où une politique de rigueur a été mise en place elles stagnent.Il y a une montée des inégalités sociales culturelles en général.

Ces inégalités qui existent se sont renouvelées et accentuées. -Précarité et insécurité socialeLes victimes des inégalités sur le marché du travail sont les personnes peu qualifiées, qui ont une forme particulière d'emploi, les femmes, les personnes âgées et lesjeunes.

Le chômage renforce les inégalités tout comme l'homogamie sociale et le temps partiel.Double impact du chômage:-à long terme il stigmatise les personnes au chômage de longue durée comme des personnes inaptes au travail car elles perdent leurs connaissances et leur savoir-faire.-inégalités de revenuLe temps partiel se développe et concerne surtout les femmes, ce qui explique le renouvellement des inégalités entre hommes et femmes.Il y a un renouvellement des structures sociales, ont assiste a une augmentation de l'homogamie(former un couple dans lequel les conjoints sont de mêmeappartenance sociale).

Donc les cadres ont moins de difficulté que les ouvriers car ils sont mieux protégé par le chômage.

L'homogamie contribue à une polarisationdes inégalités.

De plus le développement de la monoparentalité accentue les inégalités car il entraine la pauvreté.De plus en plus de personnes sont aujourd'hui vulnérables économiquement et socialement.

On constate que la frontière entre classe moyenne et défavorisés est deplus en plus facilement. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles