Doubaï
Publié le 22/01/2012
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L'émirat de Doubai (terme en réalité impropre, car il a à sa tête non pas un émir, mais un cheik) est situé sur la Côte des Pirates de la péninsule arabe. Complètement dépourvu de ressources naturelles jusqu'alors, il a connu, de 1964 à 1966, un prodigieux développement économique. L'État de Doubaï s'étend sur 3 900 km2 et compte un peu plus de 90 000 habitants. Sa capitale, qui porte le même nom que le pays, ...
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à Doubai.
Les importations proviennent de soixante quatre pays, mais les principaux fournisseurs sont le
Japon, le Royaume-Uni, la Suisse et les États-Unis.
La Suisse, à cause des montres (toutes d'ailleurs vendues en contrebande), a longtemps occupé avec profit le
premier rang.
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Le commerce de l'or (en provenance pour moitié de
Grande-Bretagne, et le reste de Suisse, de France et
des Pays-Bas), dont l'entrée est
libre à Doubai, est
énorme : de 200 à 300 tonnes par an.
Cet or, qui n'ap paraft pas dans les statistiques du commerce extérieur,
est vendu en contrebande en Inde et au Paklstao.
Une
course de vitesse s'est instituée entre les vedettes des
gardes-côtes indiens et les bateaux rapides camouflés
des contrebandiers, presque
toujours à l'avantage de
ces derniers.
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Le cheik Rachid Ibn Said AI-Maktoum, dont la famille gouverne Doubaï depuis 1833, est aussi jusqu'en 1976
vice-président de l'Union des émirats.
Il a des intérêts
dans presque toutes les entreprises commerciales du pays, èt le budget de l'État se confond avec sa fortune personnelle.
Dès 1966, la découverte du pétrole a modifié l'économie de Ooubaï, auquel il a rapporté 550 millions de dollars en 1974.
Le cheik Rachid investit le$ revenus
pétroliers dans de gigantesques projets au service du
commerce : un port en eau profonde, un grand chan· tier maritime comportant trois cales sèches, et un aéro drome en mesure de recevoir aisément trois Boeing 747
à la fols..
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