G. Duhamel écrit dans la Possession du Monde : "Ne t'imagine pas que les ouvrages de poètes soient simplement destinés à distraire tes loisirs ; ils ont une mission moins évidente, plus belle : celle de te mettre en possession de ton bien".
Publié le 16/02/2011
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La première partie de la dissertation est la plus facile et il ne faut pas s'y attarder. I. — La poésie peut distraire nos loisirs : — à l'origine, le poème épique (l'aède homérique, les chansons de geste).
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- Benjamin Constant a écrit : « Cette fureur de reconnaître dans les ouvrages d'imagination des individus qu'on rencontre dans le monde est pour les ouvrages un véritable fléau. Elle les dégrade, leur imprime une direction fausse, détruit leur intérêt et anéantit leur utilité. Chercher des allusions dans un roman, c'est préférer la tracasserie à la nature et substituer le commérage à l'observation du coeur humain. » Jusqu'à quel point la protestation de Constant vous paraît-elle légitime
- À un ami qui vous écrit que la littérature n'a pas pour but d'apprendre à réfléchir mais de distraire et d'émouvoir, vous répondez que c'est elle, plus que les autres arts, qui donne une juste vue du monde. Votre lettre sera construite et s'appuiera sur des exemples précis empruntés aux textes du corpus et à votre expérience de lecteur.
- Georges DUHAMEL, La Possession du monde
- « J'estime, a écrit Paul Valéry, que la connaissance de la biographie des poètes est une connaissance inutile, si ce n'est nuisible à l'usage que l'on doit faire de leurs ouvrages. » Vous expliquerez ce jugement, et vous le discuterez si cela vous paraît nécessaire.
- Après avoir écrit : «Au même Baudelaire appartient une autre initiative. Le premier parmi nos poètes, il subit, il invoque, il interroge la Musique...», Paul Valéry affirme : «Ce qui fut baptisé : le Symbolisme, se résume très simplement dans l'intention commune à plusieurs familles de poètes (d'ailleurs ennemies entre elles) de reprendre à la Musique leur bien.» (Avant-propos à La Connaissance de la Déesse, dans Oeuvres, Pléiade, t. I, p. 1270-1272. Valéry pense à la phrase où Mallarm