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DÜRER Albrecht: Autoportrait avec des gants

Publié le 03/07/2012

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Pour cet autoportrait exécuté probablement face à un miroir, Dürer s'est représenté à micorps et de trois quarts face, l'avant-bras droit, au premier plan, posé sur un appui de fenêtre, et les mains jointes.

« Analyse • Pour cet autoportrait exécuté probablement face à un miroir , Dürer s'est représenté à mi­ corps et de trois quarts face, l'ava nt-b ras droit, au premier plan, posé sur un appui de fenêtre, et les mains jointes.

Le per sonnage se trouve dans une petite pièce dont la croisée ouverte laisse entre­ voir un pay sage de montagn es.

Les vêtements de l'artiste sont riches, raffinés.

On remarquera sur­ tout son étonnante coiffure, le ruban tressé qui retient son manteau, et ses gants.

Le style monu­ mental de la peintur e, la pose volont aire du per­ sonnage, les cou leurs claires et lumine uses ne sont pas sans rappeler les portra its italiens de la même époq ue.

D épassant !'Auto portrait à la fleur de cha rdon, peint selon toute vra isemblance pour sa fiancée Agnès Fre y en 1493 (le chardon symboli sait la fidélité conjugale), la peinture du Prado peut être cons idérée comme le premie r autoportr ait auto­ nome de Dürer, et même de toute la peinture allemande , la première œuvre indépendan te de toute commande ou occasion particulière.

C'es t à une célé bration de soi-même et de la réputation d éjà acquise à vingt-six ans que se livre Dürer.

C'est aussi la revendicat ion pour les artistes d'un statut nouveau, non plus celui de simple artisan mais bien d 'ho mm e de culture, familier des cou­ ches socia les au pouvoir.

Une position que les artistes avaient déjà o btenue en Italie mais qui restait parfait eme nt inconnue dans les pays ger­ maniqu es.

() Autoportrait à la fleur de chardon (parchemin collé sur toile ), mus ée du Louvre , Paris.

L'œuvre [] Non seu lement le panneau est daté et signé mais il comporte également une longue inscription en allemand, spécifiant : «J'ai fait ceci selon ma propre ressemblance à l'âge de vingt-six ans».

La signatu re est suivie du monogramme typique qui figure sur nombre d'œuvres de Dürer, constitué d'un A et d'unD entrelacés.

Cet autoportrait fut offert par la ville de Nurem­ berg, patrie de l'artiste , au comte d'Arundel Thomas Howard, grâce à qui il parvil)t dans les collectio n s de Charles Jer d'Angleterre.

A la dispersion de ces derni ères, on le retrouve en Espagne, à l'Alcazar, en 1686, et, fina lement, il entrera au musée du Prado en 1827.

C Rizzo li. »

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