Les dynasties du Moyen Age

« Le Moyen-Âge jurent de s’entraider contre leur frère aîné, Lothaire, qui veut régner seul.

Finalement, en 843, les 3 frères se partagent l’Empire par le traité de Verdu n.

Charles le Chauve obtient la Francie occidentale (la France) et Louis le Germanique la F rancie orientale (la Germanie).

Lothaire reçoit le titre d’empereur et la Lotharingie, qui finira par tomber aux mains des rois de German ie.

A peine formés, les nouveaux royaumes affrontent une vague d’envahisseurs .

Les Vikings , venus de Scandinavie, remontent les fleuves sur leurs dra kkars en pillant les villes et les monastères.

Au Sud, les Sarrasins musulmans, venus d’Afrique du Nord, attaquent les côtes de la Méditerranée.

A l’Est enfin, un peuple de cavaliers, les Hongrois, sèment la terreur par la férocité et la rapidité de ses attaques.

La mise en place de la féodalité Les rois carolingiens , incapables de défendre leurs peuples, perdent de leur autorité ; les comtes puis les grands propriétaires profitent de leur fai blesse pour s’emparer des pouvoirs royaux autour de leurs châteaux ou abbayes.

Très affaiblie, la dynastie carolingienne disparaît .

Une nouvelle société : la féodalité Liée à l’affaiblissement de l’Empire carolingien, la féodalité (= appropriation privée et décentralisée du pouvoir d’Etat) domine l’Occident du 10 ème au 12 ème avant de reculer lentement devant l’autorité royale et la reconstruction de l’Etat.

Le pouvoir se localise autour du seigneur qui assur e la protection grâce au château mais qui asservit les paysans .

C’est une relation directe d’homme à homme qui s’ installe : un vassal se recommande à un seigneur par la cérémonie de l’hommage.

Les deux hommes ont alors des obligations réciproques.

En échange de sa fidélité et de ses services, le seigneur remet au vassal une terre, un fief (cérémonie de l’investiture ).

Le vassal doit aide et conseil à son seigneur (m ilitaire et financière).

Chaque seigneur possède un vaste territoire, appelé seigneurie , qui se divise en 2 parties : la réserve (directement exploitée par le seigneur) et les tenures, terres accordées par le seigneur aux paysans, en échange desquelles ils fournissent des corvées et le cens.

Le seigneur n’est pas seulement un grand propriétai re.

Il s’est souvent emparé des pouvoirs qui appartenaient jadis au roi.

Dans ce cas, il est aussi chef qui commande, juge et assure la s écurité de la population dans la seigneurie.

Les paysans sont donc à la fois protégés et exploit és par le seigneur.

Ils forment les 9/10 ème de la population.

Les vilains (paysans libres) et les serfs (paysans esclaves) doivent des impôts à leur seigneur, au clergé et au roi.

A partir du 11 ème , des progrès techniques permettent d’accroître la production agricole et d e multiplier les surfaces cultivées : charrue, collie r d’épaules, moulins à vent, assolement.

Mieux nourrie, la population devient aussi plus nom breuse : entre 1100 et 1300, elle passe en Occident de 45 à 75 millions d’habitants.

Plus nombreux et mieux outillés, les paysans se lancent à la conquête de nouvelles t erres.

Les seigneurs encouragent ces défrichements qui augmentent leurs revenus.

Pour attirer des pay sans dans leurs forêts, ils promettent des taxes moins l ourdes qu’ailleurs et la liberté pour les serfs.

C’est ainsi que peu à peu, le servage disparaît .

Le temps des crises Après 1315, les famines redeviennent fréquentes .

Elles s’expliquent par le refroidissement du climat (gel des semences) et par l’augmentation de la popu lation, devenue trop nombreuse par rapport aux ressources alimentaires.

L’homme, mal nourri, est sans défense contre les ma ladies.

La peste noire se propage de 1348 à 1349 dans toute l’Europe en suivant les grandes voies de communication.

L’épidémie revient ensuite par vagues régulières jusqu’au milieu du 15 ème .

Les guerres reprennent au 14 ème et 15 ème .

Les expéditions à cheval sont destructrices.

Pour entretenir leurs armées, les rois créent de nouveaux impôts, c e qui renforce la misère.

Les famines, les pestes et les guerres entraînent u n effondrement de la population de l’Europe qui diminue d’1/3 en un siècle.. »