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Économie capitaliste et économie socialiste : principes et fonctionnement

Publié le 27/02/2008

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• Qu'est-ce qu'un système économique ? Les activités économiques (agriculture, industrie, commerce) se déroulent dans un cadre fourni par un ensemble d'institutions et de règles qui permet de dégager les traits prédominants d'une économie. On appelle système économique les principales formes d'organisation économique. analyse du sujet Interprétation : la difficulté du sujet est d'organiser la comparaison des deux systèmes économiques rivaux qui actuellement se partagent le monde. Il est indispensable de dégager les traits permanents caractérisant les deux systèmes capitaliste et socialiste, afin de mieux les mettre en parallèle. Toutefois, pour la clarté de l'exposé, après avoir dégagé les critères communs fondamentaux (propriété des moyens de production, rouages économiques) on les présentera séparément pour le monde capitaliste et le monde socialiste.

« • Une naissance récente.

Appliqué pour la première fois en Russie après le triomphe de la révolution d'Octobre 1917, le système socialiste s'inspire de la doctrine élaborée au XIXe siècle par le philosophe allemand Karl Marx ;celle-ci n'est pas limitée au domaine économique, elle se présente comme une conception globale du monde soustous les aspects : politiques, économiques, sociaux, culturels. Plus d'un tiers de l'humanité vit actuellement dans les pays dont les régimes se réclament du socialisme : URSS,démocraties populaires de l'Europe centrale et orientale, Chine et certains pays du Tiers monde.

D'où la diversité, etmême les divergences, des "voies socialistes" dans le monde d'aujourd'hui. • Une base : la socialisation.

La différence fondamentale entre capitalisme et socialisme tient au régime de la propriété des moyens de production et d'échange.

Dans le régime socialiste, c'est l'État, représentant de lacollectivité des travailleurs qui détient la propriété exclusive des moyens de production.

Cela ne signifie pas quetoute forme de propriété soit exclue : la propriété des biens de consommation, d'une maison, d'une appartement,d'une épargne réalisée par le travail est permise et transmissible par héritage. • Deux formes de propriété collective.

Tantôt il s'agit d'une propriété d'État (sous-sol, industrie, transports, une partie de l'agriculture et du commerce) dans ce cas les entreprises sont gérées par des fonctionnaires de l'Étatresponsables devant lui. Tantôt il peut s'agir d'une propriété coopérative comme dans l'agriculture et l'artisanat ; la direction est alors forméede membres élus par les coopérateurs. II.

Des rouages économiques dissemblables 1.

En régime capitaliste : la liberté d'entreprendre • Une règle fondamentale : le droit de propriété.

Inscrit dans la loi, il est considéré comme inviolable et bénéficie de toutes les garanties.

Rien n'entrave l'initiative privée considérée comme le moteur irremplaçable de la croissanceéconomique.

Le libre développement des entreprises est garanti par le jeu de la concurrence, critère de lacompétitivité, et, en principe, protégée par la loi. • Une séparation des tâches et des responsabilités.

Le système capitaliste conduit à la division de l'entreprise en deux catégories : le propriétaire apporte le capital, exerce la direction et se réserve le profit réalisé, l'employéapporte sa capacité de travail en contrepartie d'un salaire. • Un mobile : le profit.

Le dégagement de bénéfices constitue l'objectif de toutes les entreprises, leur développement en dépend.

Les bénéfices servent à rémunérer les propriétaires du capital et servent en partie àréinvestir dans l'entreprise pour assurer son expansion. Ils servent également à financer la recherche et l'innovation, afin que l'entreprise demeure compétitive face à laconcurrence. • Un rôle régulateur : le marché.

Le fonctionnement du capitalisme est lié au mécanisme du marché.

En effet, la division des tâches est très poussée et le volume des échanges considérable.

C'est la confrontation de l'offre et dela demande des biens qui détermine le niveau des prix.

En principe le "marché" (l'offre et la demande) assureral'équilibre entre la consommation, élément essentiel et la production qui tend à s'y adapter.

En fait, les ententesentre entreprises faussent souvent les lois du marché, en orientant les choix des consommateurs notamment par lapublicité. • Une finalité : produire.

Le système capitaliste possède une réelle efficacité : stimulée par l'appât du profit, la production est devenue une production de masse d'objets fabriqués en grande série.

Il en résulte une diminution ducoût du produit et, partant, une augmentation du niveau de vie des populations. • Un fait nouveau : l'intervention de l'État.

Elle résulte des nécessités créées par la crise de 1929.

Désormais, le secteur public (services publics et sociétés nationalisées) s'est développé dans certains États capitalistes.

Souventl'État oriente la production par l'élaboration de plans indicatifs.

Pourtant, depuis peu, se renforce une tendance auretour à la "privatisation" intégrale de l'économie et au désengagement de l'État dans le domaine social. • Une mondialisation de l'économie.

Les grandes entreprises capitalistes représentent aujourd'hui des puissances considérables et ne connaissent pas de frontières.

Les plus grandes sociétés, américaines, japonaises, européennesmultiplient les investissements et les filiales à l'étranger.

Elles sont devenues des sociétés multinationales.

Lecapitalisme n'est pas sans défaut.

Sa production ne connaît pas de développement continu et harmonieux, despériodes d'expansion alternent avec des périodes de crise.

Celles-ci se traduisent par une baisse de la production etpar l'accroissement rapide du chômage, ainsi lors de la grande dépression de 1929 et de nos jours depuis 1973.D'autre part, les bénéfices tirés de la croissance économique ont souvent plus profité aux détenteurs du capitalqu'aux salariés des entreprises même si dans l'ensemble le niveau de vie des travailleurs a augmenté sensiblement,parfois au prix de conflits sociaux. 2.

Dans les pays socialistes : une économie planifiée • Un moteur : le Plan.

De la propriété collective découle nécessairement une direction cohérente, c'est-à-dire. »

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