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Economie de l'offre contre économie de la demande

Publié le 09/11/2012

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La politique monétaire a pour objectif d'assurer la stabilité

de la monnaie nationale. La hausse des prix ayant pour origine une augmentation de la quantité de

monnaie en circulation dans l'économie, la politique monétaire vise à maîtriser, la quantité de monnaie

disponible dans une économie. On peut observer deux types de politiques monétaires : une politique

monétaire restrictive et une politique monétaire expansionniste. Avec une politique monétaire

expansionniste, on décide de mettre en circulation des moyens de paiements supplémentaires, les

autorités monétaires décident d’augmenter l’offre de monnaie. Si l’offre de monnaie augmente, les taux

d’intérêts baissent, et Keynes est favorable à des taux d’intérêts faibles pour favoriser l’investissement.

Avec la mise en place d’une politique monétaire restrictive, on rationne l’offre de monnaie et ainsi, on

maintient des taux d’intérêts élevés. Les Néoclassiques sont favorables aux politiques restrictives.

« Cependant plus les taux d’intérêts seront élevés et plus les ménages vont épargnés.

L’épargne est donc une fonction croissante du taux d’intérêt.

Les Néoclassiques cherchent à montrer qu’il y a un seul point d’équilibre sur chaque marché.

Ils vont donc définir une autre fonction décroissante du taux d’intérêt : la fonction d’investissement.

Une entreprise cherche à maxmiser ses profits en limitant ses coûts de production.

Ainsi, quand les taux d’intérêts seront faibles, les entreprises pourront investir.

Sur le marché des biens et services, l’offre globale est déterminée par le volume de l’emploi, c’est-à-dire le plein-emploi.

Le niveau d’offre correspond au niveau de production maximal que l’économie peut atteindre.

A partir de là, le demande s’équilibre avec l’offre. Keynes pense qu’il n’y a aucune raison pour que l’équilibre soit automatiquement réalisé.

Ainsi, il y a possibilité de déséquilibres sur ce marché.

Keynes va donc s’intéresser à la fonction de demande et à la fonction d’offre.

Le niveau de demande effective va déterminer l’offre.

Néanmoins, il peut y avoir des déséquilibres.

Tout d’abord, les entreprises peuvent faire une mauvaise estimation de la demande.

Dès lors que la production se fixe sur une demande anticipée, rien ne prouve que cette estimation soit juste. De plus, même si on a un équilibre sur le marché des biens et services, et une anticipation correcte, rien ne garantit que cet équilibre soit suffisant pour assurer le plein-emploi.

L’emploi est déterminé par les entrepreneurs selon le niveau d’offre en fonction de la demande anticipée.

Chez Keynes, le chômage vient d’une demande pas assez forte.

Pour atteindre le plein-emploi, il faut atteindre un niveau de demande élevé pour que les entrepreneurs fixent un niveau de production plus intense, ce qui permettra de faire baisser le chômage.

Ainsi, on a pu voir que pour Keynes, l’origine des déséquilibres dans une économie sont à rechercher au niveau de la demande.

Pour Keynes, l’intervention de l’état et la mise en place d’une politique budgétaire sont nécessaire pour atteindre l’équilibre. Nous allons maintenant voir que cette opposition entre la conception Néoclassique et Keynésienne se poursuit sur le marché monétaire.

Sur ce marché monétaire, selon les néoclassiques, on va avoir une demande de monnaie des individus et une offre de monnaie des autorités monétaires.

La demande de monnaie est liée aux besoins des agents économiques pour assurer les transactions.

Elle dépend du niveau de production et donc de la valeur des biens et services produits.

Ainsi, plus le niveau de production sera élevé, plus les transactions effectuées seront nombreuses et donc plus les besoins de moyens de paiements seront importants.

Il n’y a qu’un seul motif de demande de monnaie, le motif de transaction.

L’offre de monnaie est une constante, elle dépend de la politique suivie par la Banque Centrale Européenne.

Elle peut faire le choix entre une politique monétaire expansionniste et une politique monétaire restrictive.

Donc pour les Néoclassiques le niveau des prix ne se détermine pas par un marché.

Du point de vue Keynésien, on a, sur le marché monétaire, une offre de monnaie qui ne varie pas.

Ce sont les autorités monétaires qui décident de la quantité de monnaie mise en circulation.

C’est la masse monétaire.

On peut observer deux sortes de transaction : le motif de spéculation et le motif de transaction.

La demande de monnaie correspond à l’utilisation de la partie non consommée du revenu, on peut utiliser ce revenu soit en thésaurisant, soit en l’épargnant.

La demande de monnaie spéculative dépend du taux d’intérêt : si les taux d’intérêts sont élevés, les agents économiques place leur argent et ainsi la demande de monnaie spéculative va baisser, et inversement.

Pour Keynes, on doit toujours associer une politique monétaire expansionniste et une politique budgétaire de relance. Après avoir vu une la séparation entre les théories Néoclassiques et Keynésienne, nous allons voir quelles sont les conséquences de cette opposition sur l’économie en étudiant les différentes politiques. »

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