L'église catholique en Amérique latine

« Eglise catholique 105 5 Progressistes et conservateurs s'affrontent au sein du CELAM.

Les premiers invitent les catholiques a stimuler les reformes de structures requises pour une plus grande participation de Ia population latino-ameri- Caine a la vie politique, sociale, economique et cultu- relle a.

Nombreux sont ceux qui, avec Mgr Helder Camara, eveque de Recife (Brea), ont signe en 1967 le Manifesto des &Agues du tiers monde.

En 1968, le CELAM a mettle enterine a un certain droit d'insurrection des peuples opprimes .

A partir de 1972, cette tendance, dite de la theologie de la revolution ', s'est vu freinee par la hierarchie.

6 Face a Ia resistance des- forces conservatrices de l'Eglise, des courants de type contestataire se deve- loppent : « Pretres pour le tiers monde * en Argentine, Pretres pour l'Amerique !aline * en Colombie, a Pretres pour le peuple * au Mexique, a Chretiens pour le soda- Dame * au Chili, a Eglise solidaire » au Perou.

Tous ces groupes radicalisent les propositions de Medellin et subissent parfois Ia repression des regimes en place.

Camila Torres et Domingo Lain, en Colombie, rejoignent meme les guerilleros.

Helder Camara au Bresil, le a groupe de Golconda * en Colombie, Mendez Arceo, eveque de Cuernavaca au Mexique, offrent le visage d'un christianisme anti-Imperialiste et anticapitalist°.

L'Eglise chilienne a apporte, un soutien conditionnel a Allende.

7 Profondement divisee et en pleine evolution depuis le Congres de Medellin, l'Eglise catholique latino-ameri- caine paten aujourd'hui placee devant un choix diMcile entre son role traditionnel de soutien des oligarchies et de force contestatrice des regimes regnants dans le continent.

low VOir aussi : Camara (H.), Cuernavaca, Freire (P.), Torres (C.).

Église catholique 105 5 Progressistes et conservateurs s'affrontent au sein du CELAM.

Les premiers invitent les catholiques « à stimuler les réformes de structures requises pour une plus grande participation de la population latino-améri- caine à la vie politique, sociale, économique et cultu- relle ».

Nombreux sont ceux qui, avec Mgr Helder Camara, évêque de Recife (Brésil), ont signé en 1967 le Manifeste des Évêques du tiers monde.

En 1968, le CELAM a même entériné « un certain droit d'insurrection des peuples opprimés ».

A partir de 1972, cette tendance, dite de la « théologie de la révolution », s'est vu freinée par la hiérarchie.

6 Face à la résistance des- forces conservatrices de l'Église, des courants de type contestataire se déve- loppent : « Prêtres pour le tiers monde » en Argentine, « Prêtres pour l'Amérique latine » en Colombie, « Prêtres pour le peuple » au Mexique, « Chrétiens pour le socia- Ilsme au Chili, « Église solidaire » au Pérou.

Tous ces groupes radicalisent les propositions de Medellin et subissent parfois la répression des régimes en place.

Campo Torres et Domingo Lain, en Colombie, rejoignent même les guérilleros.

Helder Camara au Brésil, le « groupe de Golconde » en Colombie, Mendez Arceo, évêque de Cuernavaca au Mexique, offrent le visage d'un christianisme anti-impérialiste et anticapitaliste.

L'Église chilienne a apporté un « soutien conditionnel » à Allende.

7 Profondément divisée et en pleine évolution depuis le Congrès de Medellin, l'Église catholique latino-améri- caine parait aujourd'hui placée devant un choix difficile entre son rôle traditionnel de soutien des oligarchies et de force contestatrice des régimes régnants dans le continent.

► Voir aussi : Camara (H.), Cuernavaca, Freire (P.), Torres (C.).. »