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Encyclopédie: thermorégulation

Publié le 16/08/2010

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Fonction physiologique importante qui permet aux animaux de réguler leur température interne. On distingue deux cas de figure : - les endothermes (parfois appelés, homéothermes, ou animaux à sang chaud) sont ceux qui stabilisent activement leur température grâce à des processus chimiques. Les seuls animaux concernés sont les oiseaux et les mammifères. Par exemple l'homme maintient sa température corporelle à 37°C. (sauf en cas de fièvre) qu'il soit au pôle Nord ou dans le désert ; - les ectothermes (parfois appelés poïkilothermes ou animaux à sang froid) dont la température dépend de l'environnement. Il s'agit de tous les invertébrés, des poissons, des amphibiens et des reptiles. En règle générale, un organisme peut rester actif lorsque sa température corporelle se situe entre 1,8 et environ 50°C. Cependant on trouve des animaux bien au-delà de ces limites. La thermorégulation est donc un phénomène essentiel mesurable grâce au rapport entre la thermogenèse (les apports de chaleur) et la thermolyse (les pertes de chaleur). Canicule ou froid glacial : les risques La chaleur a pour conséquence d'accélérer les processus métabolisques. Par exemple, la consommation d'oxygène est parfois triplée quand la température s'élève de 10°C. A partir de 50°C., la chaleur peut entraîner la mort car elle provoque la dénaturation des protéines (l'inactivation d'enzymes peut engendrer une accumulation de toxines) puis des lipides. Les membranes plasmiques ne sont plus fonctionnelles et la cellule meurt. Le froid peut agir sur le système nerveux central en bloquant la respiration. Les animaux qui affrontent des températures bien inférieures à 0°C. risquent de voir leur fluides corporels se geler. Comment les animaux perçoivent la température ? Les récepteurs sensibles au froid et au chaud se situent dans la peau (thermorécepteurs centraux) et dans le système nerveux central (thermorécepteurs centraux). Dans les couches profondes du derme on trouve des récepteurs sensibles au chaud : les corpuscules de Ruffini qui sont des terminaisons nerveuses libres et très ramifiées, entourées de petits grains. Au même niveau se situent les récepteurs sensibles au froid, les corpuscules de Krause qui ont sensiblement la même allure. Ces récepteurs cutanés transmettent des informations sur la température externe aux récepteurs centraux. Chez les mammifères les thermorécepteurs centraux se situent au niveau de l'hypothalamus, sous le chiasma optique. Cette partie du cerveau mesure la température réelle du corps mais les changements de température sont anticipés par les thermorécepteurs périphériques. Par exemple, un individu entrant dans une zone froide se met immédiatement à frissoner avant même que sa température corporelle ait changé. L'hypothalamus est une région irriguée différemment, d'une part chez les rongeurs et les primates et d'autre part, chez les carnivores et les ongulés. Les modalités de mesure de la température interne sont différentes chez ces deux groupes de mammifères. Chez les oiseaux, l'hypothalamus est peu sensible au variations de température. C'est au niveau de la moelle épinière que les oiseaux mesurent leur température interne.xxx

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