Enfance et autobiographie

« disparaît de la mémoire de la mère et de la grand-mère jusqu'à l'oubli, pourtant il veut savoir si il l'a aimer et regarderpour son fils .

Gisèle Alimi elle cherche a comprendre et a régler ses comptes avec ses parents : Elle raconte sonenfance a Tunis et la déception de son père face a sa naissance , ainsi que la mort d'André son petit frèreconsidérée comme son entière faute , elle veut savoir pourquoi c'est parent ne l'aimait pas pour ce qu'elle était ,pourquoi il l'a détester autant et écrit donc aussi pour faire sortir sa douleur d'une certaine manière.

Cela peut-êtreaussi une façon d'envoyer a ses parents une leçon sur la façon dont ils auraient du les éduquer et leur montrer leserreurs qu'ils aurait pu éviter .

Au contraire le fait de passer sous silence cette période peut aussi montrer le désirde s'éloigner complètement de ses parents , parce qu'on ne les as pas ou peu connu , peut-être eu des rapportscompliqués avec eux , et il n'en résulte donc aucune volonté d'écrire a leur sujet.

Peut être que l'enfant qu'était‘lauteur est aussi devenu le reflet de ses parents , et qu'il ne peut leur faire un procès alors que lui-mêmeest a présent identique a ceux qu'ils ont été , et traite ses enfants de la manière dont il a été traiter . L'enfance est aussi une période fondatrice du moi future , elle pose les bases d'une éducation dont notrecomportement va résulter et va guider notre vie entière , écrire cette enfance , serait donc une façon de chercherà savoir ce qui nous a amener a devenir ce que nous sommes aujourd'hui , c'est ce que Rousseau cherche a faire enécrivant la manière dont il a été éduqué et les diverses bêtises et punitions ayant forgées son caractère , lesexpériences et l'éducation qu'il a reçu sont pour lui un moyen de justification de ce qu'il est devenu .

Ce pourraitaussi être un moyen de savoir là façon dont on peut se voir et dont les autres nous voit , ou simplement de poserun autre regard sur soi –même après avoir étudier ce qui a forgé cet être que nous sommes en écrivantnotre autobiographie.

L'autobiographie permet aussi de se décharger du fardeau que l'on porte de l'incompréhensionde son existence , en la posant sur papier , elle a donc une sorte d'aspect thérapeutique et cathartique , Rousseaudans les Confessions se sert encore une fois de cela , car il écrit son livre d'une certaine manière pour être comprisdes autres , et pour justifier ses actes , et donc se débarasser de toute mauvaise conscience .

D'un autre côtél'absence de tentative d'expliquer ce que l'on est devenue peut venir de l'entière satisfaction de ce que l'on est , etdonc de l'inutilité de chercher a s'identifier par rapport a l'enfant que nous étions , ou parce qu'il est trop difficile dese rappeler comment on en est arriver là .C'est un regard négatif sur ce que l'on est devenu qui pousse a éviter lacompréhension de ce devenir.

Peut-être que l'auteur ressent le besoin de ne pas se décharger du fardeau d'uneenfance trop difficile parce qu'il a peur de trop en souffrir ou désir garder le secret de son enfance , ou simplementparce que son enfance est merveilleuse et qu'il ne la considére donc pas comme un fardeau. Pour finir , le lecteur lui aussi réclame se passage de l'autobiographie car en lisant son enfance il cherche acomprendre la sienne , a comprendre la façon dont ses parents l'ont éduquer et la thérapie des auteurs sur euxmême peuvent a lui aussi êtres utiles , en allant chercher l'attention voir l'attendrissement du lecteur par rapport acette période , l'autobiographe peut aussi lui faire adopter une certaine compassion a son égard , à l'égard de cequ'il est devenu , il peut faire en sorte qu'il l'adore ou le déteste, car l'enfant peut se reconnaitre à travers l'enfancede l'autobiographiste et lira donc plus facilement le récit .

Si l'auteur fait de son autobiographie une sorte de volontéde se décharger d'un fardeau ou une justification , il se mettra ainsi le lecteur de son côté.

Il peut faire au lecteurse remémorer un souvenirs alors qu'il lira le sien , mais le lecteur peut aussi d'un autre côté , trouver cette périodeennuyante et peu pertinente , il peut se dire qu'il se fiche du gosse qu'était l'auteur et de ce qu'il a bien pu faireparce que l'auteur était petit et que ce n'est pas intéressant. Au final , je dirais que malgré tout en pesant le pour et le contre , l'enfance est pour la plupart mentionner par lesauteurs avec un vif intérêt de compréhension , ou un élan de gratitude et que c'est le début d'une vie qui en justifiela fin , une période importante qui fait de nous les êtres que nous sommes.

Même si certains écrivains passentl'enfance sous silence, la plus part écrivent la leur et elle occupe une grande place dans l'autobiographie , elle estextrêmement intéressante qu'elle comporte les meilleurs souvenirs ou les pire blessures et quel que sois leurdifficulté elle vont construire la personnalité de l'auteur et permettent d'expliquer les troubles forts d'un adulte , decomprendre l'origine d'un stress ou le vide que l'on peut ressentir , tout s'explique a travers cette période qui sembleminime et qui pourtant construit notre image pour les années qu'ils nous restes a vivre .C'est donc nécessaire sil'autobiographe a le besoin d'expliquer sa vie , ou encore si il désire se remémorer d'agréable souvenirs et plongerdans sa jeunesse pour s'éloigner de son âge , au point que Nathalie Sarraute, par exemple, arrête son récitautobiographique lorsque cette période s'achève car après l'enfance sa conscience adulte et en accord avec sonêtre et ne serait rien refaire surgir d'intacte et d'extrêmement agréable tel que le peut l'enfance hors de « cettecouche protectrice qui les conserve, de ces épaisseurs blanchâtres, molles, ouatées qui se défont, qui disparaissentavec l'enfance » (« Enfance »).

Ce livre lui a permis, enfin, d'adhérer à la vie.

Il montre l'utilité de l'enfance quid'ailleurs est une période qui attire elle aussi le lecteur qui cherche quelque part lui-même a comprendre à travers lerécit des autobiographistes la signification de son enfance par rapport a son âge actuel . Sujet désiré en échange : Flaubert (1821-1880), L'Éducation sentimentale (1869), I, 5. »