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Les Enfants du capitaine Grant

Publié le 30/03/2013

Extrait du document

Après avoir été longtemps considéré comme un auteur pour enfants, Jules Verne retrouve petit à petit une place plus importante parmi les grands écrivains du XIXe siècle. C'est que l' intérêt des critiques s'est porté sur son écriture et non plus seulement sur l' aspect scientifique de son oeuvre.

« «Un effroyable accident avait eu lieu ...

» La rencontre entre les enfants du capitaine Grant et Lady Helena La sœur demeura un peu interdite en se trouvant devant Lady Helena.

Celle-ci se hâta de prendre la parole.

« - Vous désire z me parler ? dit-elle en en­ courageant la jeune fille du regard.

- Non, répondit le jeune garçon d'un ton déterminé , pas à vous, mais à Lord Glenar­ van lui-même.

- Excuse z-le , mada­ me, dit alors la sœur en regardant son frère.

- Lord Glenarvan n'est pas au château, reprit Lady Helena ; mais je suis safemme, et si je puis le rempla­ cer auprès de vous ...

- Vous êtes Lady Gle­ narvan ? dit la jeune fille.

- Oui, miss.

- La femme de Lord Glenarvan de Malcolm-Castle , qui a publié dans le Times une note relative au naufrage du Britannia ? -Oui! oui! répondit Lady Helena avec em­ pressement, et vous ? ...

-Je suis Miss Grant, madame, et voici mon frère.

- Miss Grant, Miss Grant! » s'écria Lady Helena en attirant la jeune fille près d'elle, en lui prenant les mains, en baisant les bonnes joues du petit bonhomme.

« Madame, reprit la jeune fille, que save z­ vous du naufrage de mon père ? Est-il vi­ vant ? Le reverrons-nous jamais ? Parlez, je vous en supplie ! » L'expédition à la recherche du capitaine Grant sur le continent australien Le 2 janvier; au soleil levant, les voyageurs franchirent la limite des régions aurifères et les frontières du comté de Talbot.

Le pied de leurs chevaux frappait alors les poudreux sentiers du comté de Dalhousie.

Quelques heures après, ils passaient à gué la Co/ban et la Campaspe-rivers , par 144 ° 35' et 144 ° 45' de longitude.

La moitié du voyage était accomplie.

Encore quinze jours d'une tra­ versée aussi heureuse, et la petite troupe at­ teindrait les rivages de la baie Twofold.

Du reste, tout le monde était bien portant.

Les promesses de Paganel, relativement à cet hygiénique climat, se réalisaient.

Peu ou point d'humidité , et une chaleur très sup­ portable.

Les chevaux et les bœufs ne s'en plaignaient point.

Les hommes pas davantage.

Une seule modification avait été apportée à l'ordre de marche depuis Camden-Bridge.

La cri­ minelle catastrophe du railwa y, lorsqu'elle fut connued'Ayrton, l'enga­ gea à prendre quelques précautions, jusque-là fort inutiles.

Les chas­ seurs durent ne point ' perdre le chariot de vue.

Pendant les heures de campement, l'un d'eux fut toujours de garde.

Matin et soir; les amor­ ces des armes furent renouvelées.

Il était certain qu'une bande de malfaiteurs battait la campagne, et, quoique rien ne fit naître des craintes immédiates, il fallait être prêt à tout événement.

« Toutes ces armes s'agitaient dans des main s frénétiques, au bruit des vociférations ...

» NOTES DE L'ÉDITEUR «Les Voyages extraordinaires de Jules Verne sont une source exceptionnelle pour une recherche sur la réception des idées scie ntifiques dans le grand public.

Source exceptionnelle par l'ampleur de l'œuvre, son homo généité et, bien sûr, par son succès qui montre que les thèmes, les idées scientifiques véhiculées par l'œuvre romanesque et qui y prennent une telle place, sont à l'unisson des " idées reçues " dans les classes moyennes dans la seconde moitié du x1xe siècle.

»Mireille Coutrix­ Gouaux et Pierre Souffrin, Europe , novembre-décembre 1978.

son contraire.

Il ne faudrait toutefois pas en tirer , comme on le fait parfois un peu vite, que l'œuvre de Verne se réduit à ce jeu de miroirs et que l'artiste l'a perçue comme un pur divertissement, comme une" finalité sans fin ".Tout au contraire, on voit lartiste s'inspirer de lactualité la plus brûlante, l'utiliser au maximum et plus nettement encore, dans sa vieillesse, «On a insisté avec raison sur l'importance du langage chez Verne, sur l'intérêt que présente l'étude de ses structures narratives, sur la modernité des techniques qui font confiance aux mots et qui, dans une voie qui mène à Raymond Roussel et à Raymond Queneau, organisent le discours comme une suite de pièges où chaque objet renvoie à un double dérisoire, et chaque signification à 1 gravure de Ne u ville I éd.

J.

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5 grav u res de É.

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H etzel.

Par is s 'efforcer de créer un état d'esprit , 4 contribuer par son œuvre à une politique.

» Marc Soriano , Europe, novembre-décembre 1978.

V ER NE OS. »

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