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L'ESCLAVE TURQUE - LE PARMESAN

Publié le 11/03/2012

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« UESCIAVE TURQUE Vers 1530 Peintre italien Analyse ....., La jeune femme qui a servi de modèle est ravissante et sa tenue serait celle d'une grande bourgeoise plutôt que d'une esclave.

Son élégante robe est partiellement recouverte d'un tablier, proche de celui que porte le mod èle de Portrait de jeune femme de la Galleria Nazionale de Capo­ dimonte à Naples.

Cet accessoire est pour le moins inattendu sur une jeune femme aussi élé­ gante, car il indiquait la condition de servante ou de courtisane.

Il existe cependant quelques rares exemples, dans la peinture du Nord de l' Italie , où des aristocrates sont représentées avec ce type de tablier.

Le décolleté profond contribue à mettre en valeur le cou gracile de la jeune femme.

Le visage ovale est animé par le rega rd m a licieux du modèle ainsi que par son sourire my stérieux qui paraissent s'adresser au spectateur.

Les traits sont délicats , comme les mains aux longs doigts fuse­ lés, caractéristiques de l'art du Parmesan .

La jeune femme porte une alliance à la main gauche.

Il se peut donc que l'œ uvre soit un portrait de mariage.

La jeune femme sophistiqu~e repr ése ntée ici n'a pas encore été identifiée.

A l' évidence , il n e s'agit pas d 'une esclave turque , en dépit de la coiffure qui ressemble à un volumineux turban.

À l'occasion d 'une restauration en 1954-55 , on s'aperçut que le fond n'é tait pas sombre comme il apparaissait depuis longtemps , mai s d' un vert doré qui met en valeur les brillantes couleurs de l a robe .

Cette œu vre peut être considérée comme un des meilleurs exemples des portraits du Parme­ san.

Elle a probablement été exéc utée lors du retour de l'artiste à Parme , après son séjour à Bologne .

La comparaison avec la Vierge à la ros e du mu sée de Dresde confirme cette dat ation .

me siècle Huile sur toile 67 x 53 cm L'œuvre C Au XVII" siècle, l'œuvre faisait partie de l 'im­ p011ante collection du cardinal Leopoldo de Medici.

En 1765 elle appartenait à la galerie des Offices , avant de passer à la galerie Palatine du palais fitti où elle éta it exposée dans la salle d'Apollon.

A la suite d'un accord entre les surintendances de l'Émilie-Romagne et de la Toscane , le portrait fut transf éré e n 1928 à Parme où il fut exposé aux cimaises de la Galleria Nazionale.

Le cabinet des Dessins du Louvr e conse 1ve un dessin préparatoire pour cette œuvre.

On y reconnaît au premi er plan le v isage de la jeune femme dont les long s cheveux ne sont pas retenus par sa coiff e spec taculair e.

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Arch1ves Nard1n1 f) Dess in préparatoire , musée du Louvre (cabi­ net des Dessins) , Paris .. »

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