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Espagne - Portugal de 1944 à 1980 (histoire)

Publié le 14/11/2011

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L'Espagne est une monarchie sans roi, mais dotée d'un conseil de régence. Le général Franco, le Caudillo qui tient la place du souverain y a instauré un régime autoritaire : des lois fondamentales tiennent lieu de Constitution. Dès la fin du second conflit mondial, les partis de gauche, au pouvoir un peu partout en Europe estimèrent le régime politique espagnol inconciliable avec les libertés démocratiques et refusèrent à l'Espagne l'accès à l'o.N.U .. Elle n'y fut admise qu'en 1955. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France reprirent bientôt des relations normales avec le régime franquiste et l'Amérique latine prit parti pour l'ancienne métropole.

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« Lorsque des hommes demandent en chef par leurs camarades, sont traduits en justice et incarcérés sous l'inculpation de délit d'association illégale.

De lourdes peines de prison s'abattent sur eux.

Les grèves ne se comptent plus : mines d'Astu­ ries (1970 et 1971), bâtiment à Madrid (1971 et 1972), à Barcelone grave conflit à la SEAT (auto­ mobiles), débrayage de milliers de travailleurs en Catalogne .

La grande majorité des Espagnols souhaite que s'instaurent des relations normales entre salariés et employeurs.

C'est le vœu exprimé par l'épisco­ pat, comme par les commissions ouvrières, et par le patronat moderne.

Agitation universitaire Les étudiants, eux aussi, s'agitent : revendica­ tions en faveur de la liberté syndicale (alors que tout étudiant est tenu d'adhérer au syndicat uni­ que universitaire).

Arrestations multiples, ferme­ tures de facultés, incidents violents avec la police, brutalité de la répression ont cristallisé les opposi­ tions et, bien souvent, les étudiants se sont solida­ risés avec les ouvriers.

Le 24 janvier 1969, l'état d'exception est décrété : suspension de la liberté de presse, de la liberté d'expression, de la garantie qu'aucune per­ quisition ne peut être effectuée sans mandat.

L'agitation universitaire de Madrid va s'étendre et toucher dix universités de province.

A la demande de rétablissement de franchises universi- taires va répondre la suppression du régime d'au­ tonomie pour Madrid et Barcelone.

Le jeune clergé de Vatican II L'Eglise, trop liée à un régime qui se soucie peu de la justice sociale, n'a pu empêcher la déchristia­ nisation de la classe ouvrière.

Sous l'influence de Vatican II, une partie du clergé en a pris conscience, notamment un jeune clergé, pénétré de sens social, qui désire rompre avec le cléricalisme et l'esprit de classe : des prêtres-ouvriers sont directement engagés dans l'action ouvrière, d'autres prêtent leur assistance aux militants des commissions ouvrières qui trou­ vent asile dans des églises ou des salles parois­ siales.

En septembre 1971, l'assemblée des évêques exprime son angoisse devant la persistance des injustices sociales et des atteintes à la liberté d'ex­ pression; elle réclame la suppression des tribunaux d'exception et le respect des minorités ethniques, d'où la sévère mise en garde du général Franco à l'encontre de l'Eglise, le 30 décembre 1971.

L'esprit nationaliste des Catalans et des Bas­ ques grandit.

Le nationalisme basque devient plus exigeant et plus violent et se manifeste par le mou­ vement séparatiste et révolutionnaire E.T .A ..

Les attentats terroristes sont plus nombreux depuis 1967 et l'engrenage de la violence s'ins­ talle : mesures d'exception, arrestations, assassi­ nats de policiers, état d'urgence.

Le clergé, qui. »

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