Les États-Unis, peuplement et territoire

« et d'emplois (la crise agricole des années 1980 a poussé des milliers d'Américains vers le Sud pourvoyeur d'emplois).

• Les mlnor tés Le dynamisme démographique repose sur les minorités.

Populations souvent défa­ vorisées : les Noirs connaissent un taux de chômage de 10,5 %, les Hispaniques de 9,5 % (le taux moyen est de 5,8 %).

La population noire (33 millions), princi­ palement localisée dans le Sud et le Nord-Est, connaît la pauvreté et les ghettos.

Les Hispaniques (26 millions) ont la plus forte progression depuis 1980, du fait des migrations clandestines et de l'essor démographique.

Plus marginalisés, les Indiens connaissent la misère, et les Asiatiques sont souvent installés dans les quartiers chinois (Chinatown) des villes de l'Est.

La répartition de la population • Le Nord-Es , berceau de la nation Lieu de la révolution industrielle, porte de la région des Grands Lacs, cet espace s'organise autour de ses villes (New York et ses 18 millions d'habitants) et grâce à la maritimisation de son économie.

Le solde migratoire négatif révèle la perte de poids démographique et économique de ces régions.

•La Sun Belt, nouvelle terre d'accueil Le soleil et les emplois sont à l'origine de la poussée vers les États du Texas, de la Californie et de la Floride.

Avec un solde migratoire important et l'arrivée des clan­ destins, ces régions ont eu une croissance exceptionnelle.

L'explosion urbaine (Orlando, Los Angeles ...

) est l'élément visible du glissement de gravité du pays.

Près de 72 % des Américains vivent dans les périphéries.

• Le vide intérieur Soumis à l'exode rural consécutif aux crises agricoles, le centre du pays a une den­ sité moyenne de 29 hab.jkm 2 (le record étant le Wyoming avec 2 hab./km2).

Quelques îlots connaissent la stabilité (Salt Lake City, Denver) ou sont les foyers de retour à la terre d'urbains ou de catégories pauvres.

•. »