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Les Etats-Unis : les villes ?

Publié le 27/02/2008

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etats unis
Les États-Unis sont une nation de citadins : 8 Américains sur 10 vivent aujourd'hui dans une ville, et plus de 1 sur 2 dans une ville dépassant 1 million d'habitants. Cette urbanisation est ancienne : dès 1920, la population urbaine avait dépassé la population rurale, mais le phénomène se poursuit encore aujourd'hui. La distribution des villes dans l'espace n'est pas uniforme, elle est le reflet de l'histoire des hommes, et surtout du développement économique du territoire. Cette urbanisation dans l'État le plus riche du monde, massive au siècle de l'automobile, a fait naître des paysages et une organisation très spécifiques. Cependant ces villes connaissent aujourd'hui de nombreux problèmes économiques et sociaux.
etats unis

« Ils sont surtout aigus dans cette ville-centre où se côtoient richesse extrême et crise urbaine.Les quartiers dégradés, proches du CBD, sont le lieu où se regroupent les minorités pauvres.

Les bâtiments ne sontplus entretenus par des propriétaires qui ne touchent plus de loyers ; on aboutit à la formation de ghettos oùrègnent l'insalubrité, le chômage, la délinquance, la violence et l'insécurité ; ainsi à Harlem, il y a plus de jeunesNoirs en prison qu'à l'Université.

Les municipalités sont impuissantes dans ces quartiers abandonnés par les classesmoyennes ou aisées, et où les ressources financières ont fondu.

Ainsi, certaines municipalités sont en faillite (NewYork), elles ne financent plus les services publics.

Le processus de taudification s'accélère.

Ces quartiers sontdevenus de véritables poudrières, de plus en plus isolés du reste de la population, où les émeutes ne sont pas rares,d'autant que les rapports entre les différentes minorités sont souvent conflictuels (58 morts à Los Angeles en cinqjours d'émeutes en 1992).

Seules quelques rares opérations de rénovation, très coûteuses, permettent de fairerevenir les populations aisées vers la ville-centre.Ainsi la ville-centre a tendance à se dépeupler, à s'appauvrir, alors que les « suburbs » se développent.

On assistemême aujourd'hui à une suburbanisation des fonctions tertiaires, surtout dans les agglomérations moyennes : lesemplois de bureaux migrent vers les banlieues, les entreprises de haute technologie s'installent sur les axes decommunication à proximité des zones résidentielles ; ainsi apparaît un nouveau paysage avec des centrespériphériques. Conclusion Dans cet État où la population est très « métropolisée », la répartition des zones urbaines dans le territoire est lereflet de la dynamique de l'espace, des oppositions et des mutations régionales ; mais la dynamique à l'intérieur del'espace urbain lui-même est le reflet des clivages économiques et ethniques d'une société à plusieurs vitesses. Introduction Les documents sur les grandes villes américaines permettent de mettre en évidence quelques-uns des traitscaractéristiques de l'espace urbain des États-Unis.

Leur répartition reflète l'occupation du territoire et ses mutationsrécentes .

Les agglomérations les plus importantes rassemblent des millions d'habitants, mais leur évolution est souvent très contrastée.

Les villes présentent un aspect original ; leurs centres souffrent de sérieuses difficultés depuis de nombreuses années . ! LA DIVERSITÉ DES GRANDES AGGLOMÉRATIONS A.

une répartition très inégale • La carte des États-Unis localise les vingt-et-une agglomérations dont la population dépasse 2 millions d'habitants.

Elle montre que les Grandes Plaines n'en comportent que deux, Minneapolis et Saint-Louis (un peu plus de 6 millions au total).

C'est le domaine des grands espaces agricoles, des petites villes : la densité y estgénéralement faible.

Quant aux montagnes et aux plateaux de l'Ouest, leurs conditions naturelles - relief et aridité -constituent des obstacles au développement des grands centres.• En revanche, la ceinture du Nord-Est comprend près de la moitié des villes mentionnées : 9 sur 21 ; on peut distinguer la Mégalopolis de la façade atlantique avec la plus grande et la plus typique des agglomérationsaméricaines, New York (18 millions d'habitants) et les villes des Grands Lacs, dont Chicago qui fut longtemps ladeuxième des États-Unis.

Ce sont en fin de compte plus de cinquante millions d'êtres qui vivent dans ces espacesurbains, un cinquième de la population américaine.• Les autres espaces urbains appartiennent à la « ceinture du soleil » : cinq à l'Ouest et au Sud-Ouest, presque 30 millions, dont près de la moitié dans la seule agglomération de Los Angeles ; cinq également dans le Sud, quiregroupent environ 16 millions d'habitants et dont l'importance est sensiblement comparable. Cette répartition reflète l'histoire et le peuplement des États-Unis.

Les villes du Nord-Est se sont développéesdepuis la fin du siècle dernier, l'essor des agglomérations du croissant périphérique est postérieur à la DeuxièmeGuerre mondiale.. »

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