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Etienne de La Boétie " La servitude volontaire"

Publié le 01/05/2013

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Delafontaine Clarisse B3 Peinture Anthropologie de l'art : Travail sur l'analyse d'une thématique Année académique 2012-2013 La tyrannie selon le livre d'E. de la Boétie : « La servitude volontaire « Comment analyser un tyran? Tout d'abord, selon sa définition, la tyrannie c'est l'extinction du désir de liberté un tyran est quelqu'un qui a une autorité oppressive. Le tyran exerce un processus de fascination, nous sommes fascinés et du coup nous perdons ce que nous avons de plus chère ; la liberté. La tyrannie relève de l'enchantement, les gens sont enchantés et charmés par ce dernier, nous le fantasmons, on ne le voit pas tel qu'il est, il nous apparaît comme un miroir déformant. D'ailleurs le tyran peut-être comparé au miroir anaphormique que l'on retrouve dans certaines foires ; en effet le tyran fait voir les choses comme elles ne le sont pas, un peu à la façon de ce miroir. Le livre de la Boétie qui parle si bien de la tyrannie est comme un miroir dans lequel le tyran voit ses tâches et ses verrues. « Ce livre nous fait tirer une leçon politique, esthétique et morale comme l'appel à rejeter de l'intérieur de nous-mêmes la figure menaçante et cruelle du tyran. « Nous, les êtres humains avons une faiblesse, nous obéissons à la force. Au début de notre vie, à la naissance, nous serions soumis naturellement par nos parents mais en étant l'esclave de personne. ...

« La tyrannie selon le livre d ’E.

de la Boétie : « La servitude volontaire » Comment analyser un tyran? Tout d’abord, selon sa définition, la tyrannie c’est l’extinction du désir de liberté un tyran est quelqu’un qui a une autorité oppressive. Le tyran exerce un processus de fascination, nous sommes fascinés et du coup nous perdons ce que nous avons de plus chère ; la liberté. La tyrannie relève de l’enchantement, les gens sont enchantés et charmés par ce dernier, nous le fantasmons, on ne le voit pas tel qu’il est, il nous apparaît comme un miroir déformant. D’ailleurs le tyran peut-être comparé au miroir anaphormique que l’on retrouve dans certaines foires ; en effet le tyran fait voir les choses comme elles ne le sont pas, un peu à la façon de ce miroir. Le livre de la Boétie qui parle si bien de la tyrannie est comme un miroir dans lequel le tyran voit ses tâches et ses verrues.

« Ce livre nous fait tirer une leçon politique, esthétique et morale comme l’appel à rejeter de l’intérieur de nous-mêmes la figure menaçante et cruelle du tyran.

» Nous, les êtres humains avons une faiblesse, nous obéissons à la force. Au début de notre vie, à la naissance, nous serions soumis naturellement par nos parents mais en étant l’esclave de personne. Pourquoi obéit-on au tyran? Il faut quand même rappeler que le tyran n’a que deux yeux et deux bras, un seul corps, en somme il n’a rien de plus que nous sauf le fait qu’on lui donne le moyen de nous détruire. Le tyran se nourrit de nous, il nous utilise.

Pourtant il faut remettre les choses à leur place, le tyran est souvent quelqu’un de très faible et lâche, c’est le peuple qui sert volontairement, il est lui-même la cause de son malheur ; en effet le peuple se dépouille volontairement de ses biens puisqu’ils servent le tyran, on pourra même prétendre que le peuple sera comme les membres du tyran, sans eux rien n’aurait lieu. « Le peuple est un esclave volontaire et le roi est puissant par le pouvoir que le peuple lui donne ». Il ne faut pas non plus utiliser la force pour combattre le tyran, il suffit juste de ne rien lui donner (et il ne faut surtout pas qu’une nation travaille à sa propre ruine). Pour avoir sa liberté, il faut la vouloir!. »

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