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UN ÉTRANGE PHÉNOMÈNE: Alphonse DAUDET, Études et Paysages

Publié le 14/07/2012

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daudet

Tout à coup, au lendemain d'un grand orage venu de la mer, qui apportait l'été dans ses éclairs brûlants et sa pluie tiède, la ville en se réveillant eut un cri de stupeur. Les toits rouges des monuments publics, les cloch ers des églises, le plancher des maisons et jusqu'au bois des lits, tout était saupoudré d'une teinte verte, mince comme une moisissure, légère comme une dentel le. De près, c'était une qua ntité de bourgeons microscopiques où l'enrou lement des feu i l les se voyait déjà. Cette biza rrerie des pluies amusa sans inquiéter. Mais, avant le soir, des bouq uets de verdu re s'épanouissaient partout sur les meubles, sur les m u rail les. Les branches poussaient à vue d'oeil ; légèrement reten ues dans la main, on les sentait grandir et se débattre comme des ailes. Le jour suivant, tous les appartements avaient l'air de serres. Des lianes suivaient les rampes d'escalier. Dans les rues étroites, des branches se joignaient d'un toit à l'autre.

Alphonse DAUDET, Études et Paysages.

daudet

« Montpellier UN ÉTRANGE PHÉNOMÈNE Tout à coup, au lendemain d'un grand orage venu de la mer, qui apportait l'été dans ses éclair s brûlants et sa pluie tiède, la ville en se réveilla nt eut un cri de stupeur.

Les toits rouges des monu ments publ ics, les cloch ers des églis es, le plan cher des maisons et jusqu'au bois des lits, tout était saupoudr é d'une teinte verte, mince comme une moisissure, légèr e comm e une dent elle.

De près, c'était une quantité de bour geons microsc opiques où l'enr oulement des feuil les se voyait déjà.

Cette bizarrerie des pluies amusa sans inq'uié ter.

Mais, avant le soir, des bouq uets de verdu re s'épa nouissaient partout sur les meuble s, sur les mur ailles.

Les branches poussaient à vue d'œil; légèr ement retenues dans la main, on les sentait grandir et se déb attre comm e des ai les.

Le jour suivant, tous les appar tements avaient l'air de serres.

Des lianes suivaient les rampes d'escalier.

Dans les rues étroites, des branches se joigna ient d'un toit à l'au tre.

Alphonse DAUDET, Études et Paysages.

(15 points) Questions -Rédaction Texte (19 57.

Léon et Yvette viennent d'acheter la télévisi on.

Les membres de leur famille se joign ent à eux le soir pour la regard er.) Cette acquisition fut une véritable révolution.

Habitués jusqu'à ce jour à ne connaître les nouvelles que par la lecture du journal et l'écoute de la radio, à considérer le cinéma, le théâtre et le cirque comme un luxe réservé aux gens des villes, ils entrèrent de plain-pied dans l'univers que leur offrait l' écran et furent fascinés.

Et eux qui avaient tous connu l'époque de la lampe à. »

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