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L'Étranger De CHARLES BAUDELAIRE

Publié le 30/07/2010

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baudelaire

Charles Baudelaire :  Après la mort de son père à l’âge de six ans, sa mère se remarie avec le général Aupick, un militaire représentant aux yeux de Baudelaire l’horreur de la discipline, de la morale bourgeoise et de la religion établies. A 18 ans, il se fait expulsé du lycée Louis Le Grand à Paris, il commence alors à avoir une vie marginale et de bohème dans le quartier latin de Paris. En 1841, son beau père décide de le faire voyager en Inde, en Afrique et dans l’Orient. Quand il revient sur Paris, à sa majorité, il reçoit l’héritage qui lui revient de son père, une grosse forte qu’il dilapide la moitié en à peine six mois. Aupick décide alors que le reste de son héritage sera sous le contrôle d’un huissier. Il ne reçoit que de maigres dividendes ce qui lui permet d’éviter la misère. Il doit alors commencer à travailler et devient critique d’art et fait les traductions des œuvre d’Edgar Poe.  En 1857, Baudelaire publie les fleurs du Mal, recueil de vers exaltant la beauté en germe dans toute perversité  et dans toute souffrance. Il est alors attaqué en justice et condamné (plusieurs de ses poèmes sont même retirés du recueil). Baudelaire est très affecté par cet échec et sombre dans la misère et la maladie. Le poids des dettes s’ajoutant aux souffrances morales, Baudelaire est frappé en 1866 d’un malaise qui le rendra paralysé et aphasique. Il mourra en 1867.  Il sera considéré par la suite comme le premier à avoir composé des petits poèmes en prose. Il fesait partit du mouvement symbolique et parnassien.    Son œuvre :  Le Spleen de Paris est un recueil de textes en prose auquel Baudelaire consacra les dernières années de sa vie. Il ne sera publié intégralement que deux ans après la mort de Baudelaire. Ce recueil inspiré de l’œuvre d’Aloysius Bertrand impose un genre encore nouveau dans les années soixante, un genre qui deviendra incontournable au cours des décennies suivantes. Fondé sur la liberté et la diversité, le recueil regroupe diverses pièces narratives, parfois proches du conte ou de la moralité, mais c’est aussi dans une certaine mesure une réécriture de l’ouvrage le plus célèbre de Baudelaire, qui remarque en effet : « en somme, c’est encore les Fleurs du Mal, mais avec beaucoup plus de liberté, et de détail et de raillerie «. En effet, certains poèmes se recoupent, tandis que le titre même du recueil rappelle la première section des Fleurs du Mal, « spleen et Idéal «. Le Spleen de Paris illustre également les thèmes favoris du poète, tels que l’angoisse, la peur du néant ou l’existence d’un idéal entrevu mais jamais accessible pour l’homme, qui reste emprisonné dans une vie sombre et douloureuse. Ces thèmes sont ici regroupés derrière la dimension urbaine de l’œuvre, mise en valeur par le titre ; Baudelaire dit d’ailleurs au sujet de la prose poétique que « c’est surtout de la fréquentation des villes énormes, c’est du croisement de leurs innombrables rapports que naît cet idéal obsédant «.  Si Paris n’est pas pour autant le décor de toutes les pièces du Spleen de Paris, son image s’impose car Baudelaire l’associe à la modernité dont il se veut le représentant. Le recueil est en effet le résultat de la confrontation du poète et de la grande ville, au cours de laquelle l’artiste aura fait l’expérience de l’injustice et de la misère humaine, particulièrement concentrée dans les villes très peuplées. Ce monde atroce où les apparences et les inégalités règnent en maîtres est cependant tout aussi fascinant grâce à sa diversité, et c’est de cette vision d’horreur que Baudelaire s’inspire principalement pour écrire le Spleen de Paris.    Le texte  Poème paru en 1862 parmi quatorze petits poème en prose précédés de la dédicace à Arsène Houssaye puis dans l’édition posthume de 1869, placé en tête du recueil comme ouverture.    EXPLICATION DE TEXTE    En quoi Charles Baudelaire présente-t-il le poète comme une figure de l’étrangeté ?    Ce texte présente trois caractéristiques que nous allons développer :  1. C’est tout d’abord un poème avec la forme du dialogue.  2. C’est un texte avec des questions posés et de nature différente,  3. C’est d’essayer de comprendre qui est cet étranger.    I. Forme du dialogue.    Le texte se présente tel un dialogue avec une batterie de sept questions simple au style direct. Un seul sujet précis subit un interrogatoire portant sur l’amour de l’étranger. Il y a un rapprochement entre le début et la fin avec la question : qui aimes-tu le mieux ? Et qui aimes-tu donc ?  Il peut avoir plusieurs interrogatoires. En effet, si le tutoiement se rapporte à une seule personne alors la deuxième personne du pluriel laisse plané un doute sur ses ou son interrogateur (soit peut être un vouvoiement de respect). Il peut être positionné en position d’infériorité.  La forme du dialogue révèle une opposition de valeur qui se termine sur une proposition paradoxale de l’étranger. On peut s’étonner de cette forme poétique qui est très étonnante.    Le texte se présente sous la forme d’un interrogatoire tendant à percer le mystère d’une identité, consciente de sa différence. Il y a une disposition typographique particulière car il y a des tires, de s interrogations systématiques qui accrochent l’œil.    II. Nature de questions posées.    Les questions posées à l’étranger sont graduées. Six questions nominales qui vont se préciser. « La famille, les amis, la patrie « : insiste sur les valeurs morales de la bourgeoisie. Cela montre tout ce qu’aime dans la vie (les trois premières questions) le faite de ne pas accepter ses trois valeurs montre déjà de l’étrangeté.  Cela entraine la question suivante « la beauté « car il pourrait être un artiste.  Il termine sur l’or car sait la base de la vie. Façon implicite de souligner que dans la bourgeoisie il est impossible de ne pas aimer l’or.  Passage de l’homme énigmatique à l’extraordinaire étranger (début / fin) ce sont des périphrases.  Le titre du poème surgit à la fin en remplacement du mot homme et d’une certaine façon il est jugé et rejeté (=exclu du monde des hommes). Quand à énigmatique qui supposait une résolution possible devient extraordinaire. Il y a donc une incompréhension complète.    Donc il existe un contraste entre les questions et les réponses puisque les réponses sont toujours en contradiction avec les questions (=les niant fortement), tutoiement tu questionneur et vouvoiement de l’étranger et les réponses sont parfois brutales quand aux questions raccourcies jusqu'à la monosyllabe avant de s’étirer à nouveau à la fin. On peut donc en déduire qu’il existe un refus de la familiarité, un désir de maintenir un distance entre le moi et les autres.    III. Comprendre qui est cet étranger.    C’est un personnage qui se définit lui-même par le manque.  Dans la première réponse, anaphore de « ni « qui crée un rythme (très simple) mais surtout il montre un manque j’ai l’étranger.  Dans la deuxième réponse, préfixe in qui ni le sens de se mot qu’on lui propose (sublimation de l’amitié). L’expression « jusqu'à ce jour « nous démontre que l’étranger est ouvert à un certain type d’amitié.  Dans la troisième réponse, s’est le verbe ignorer qui permet de définir le manque. Implicitement l’étranger montre une autre latitude (monde) pour une autre patrie.  L’adverbe volontiers et le verbe aimerais souligne une ouverture, une envie et un espoir. Il utilise des deux mots afin de montrer un espoir (=spirituelle). Il s’oppose à la mode et au goût qui passe.  L’or : il y a une reprise du veau d’or (passage de la Bible où on abandonne Dieu pour l’or et où Dieu ordonne à Jésus d’où ses hérétiques) et aussi de l’évangile (on ne peut adorer Dieu et l’argent). Derrière cette référence à Dieu, il faut penser aux deux textes. Il y a un retournement de la proposition aimé à haïr. Et surtout il affirme pour la première fois quelque chose qui le touche. La haine de l’or est à la même porté que la bourgeoisie hait dieu (=haine).  L’étranger s’affirme étranger au monde des hommes mais pas celui de la Terre car de la Terre il aime quelque chose qui est extérieur au monde humain « les nuages « et qui bien sur incarne l’évasion de ce monde humain. Une première fois seule, puis avec une proposition ensuite avec un adjectif. Les nuages sont merveilleux au sens miraculeux car ils sont toujours les même et toujours différent. Les nuages arrivent à extirpé cet étranger et à le faire aimer (=miracle). Soit il fait un retournement en disant que s’est lui l’homme et que les étrangers se sont ceux qui n’aiment pas les nuages.    CONCLUSION    On a pu voir que sous un forme prosaïque se caché un texte très structurée et vivant avec un exemple réussi de poème en prose avec un langage d’une extrême simplicité mais qui est riche en sens. Ce personnage après avoir nié toutes les valeurs humaines jusqu’à la plus sacré qui est l’or retourne le paradoxe en disant que les vrais étrangers sont ses interrogateurs et que lui était quelqu’un de normal. Il y a donc une définition du poète et de son sentiment moderne d’étrangeté face aux autres et au monde.  Ce 1er poème du recueil énonce la plupart des thèmes importants qui constituent la difficile condition du poète :  - la solitude face aux autres  - le mépris du matérialisme de la réalité, du vil intérêt, de l'or  - la quête difficile, vaine, de la beauté  - l'absence d'un univers réel, appartenant au poète : la patrie  - le goût, la passion vitale, pour l'évasion, le voyage, les nuages    Autres problématique possible :  En quoi ce texte en prose est-il poétique ?  I. Caractère prosaïque (= dialogue, simple pas de vers)  II. Contenu poétique

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« pluriel laisse plané un doute sur ses ou son interrogateur (soit peut être un vouvoiement de respect).

Il peut être positionné enposition d'infériorité.La forme du dialogue révèle une opposition de valeur qui se termine sur une proposition paradoxale de l'étranger.

On peuts'étonner de cette forme poétique qui est très étonnante. Le texte se présente sous la forme d'un interrogatoire tendant à percer le mystère d'une identité, consciente de sa différence.

Il y aune disposition typographique particulière car il y a des tires, de s interrogations systématiques qui accrochent l'œil. II.

Nature de questions posées. Les questions posées à l'étranger sont graduées.

Six questions nominales qui vont se préciser.

« La famille, les amis, la patrie » :insiste sur les valeurs morales de la bourgeoisie.

Cela montre tout ce qu'aime dans la vie (les trois premières questions) le faite dene pas accepter ses trois valeurs montre déjà de l'étrangeté.Cela entraine la question suivante « la beauté » car il pourrait être un artiste.Il termine sur l'or car sait la base de la vie.

Façon implicite de souligner que dans la bourgeoisie il est impossible de ne pas aimerl'or.Passage de l'homme énigmatique à l'extraordinaire étranger (début / fin) ce sont des périphrases.Le titre du poème surgit à la fin en remplacement du mot homme et d'une certaine façon il est jugé et rejeté (=exclu du monde deshommes).

Quand à énigmatique qui supposait une résolution possible devient extraordinaire.

Il y a donc une incompréhensioncomplète. Donc il existe un contraste entre les questions et les réponses puisque les réponses sont toujours en contradiction avec lesquestions (=les niant fortement), tutoiement tu questionneur et vouvoiement de l'étranger et les réponses sont parfois brutalesquand aux questions raccourcies jusqu'à la monosyllabe avant de s'étirer à nouveau à la fin.

On peut donc en déduire qu'il existeun refus de la familiarité, un désir de maintenir un distance entre le moi et les autres. III.

Comprendre qui est cet étranger. C'est un personnage qui se définit lui-même par le manque.Dans la première réponse, anaphore de « ni » qui crée un rythme (très simple) mais surtout il montre un manque j'ai l'étranger.Dans la deuxième réponse, préfixe in qui ni le sens de se mot qu'on lui propose (sublimation de l'amitié).

L'expression « jusqu'à cejour » nous démontre que l'étranger est ouvert à un certain type d'amitié.Dans la troisième réponse, s'est le verbe ignorer qui permet de définir le manque.

Implicitement l'étranger montre une autrelatitude (monde) pour une autre patrie.L'adverbe volontiers et le verbe aimerais souligne une ouverture, une envie et un espoir.

Il utilise des deux mots afin de montrer unespoir (=spirituelle).

Il s'oppose à la mode et au goût qui passe.L'or : il y a une reprise du veau d'or (passage de la Bible où on abandonne Dieu pour l'or et où Dieu ordonne à Jésus d'où seshérétiques) et aussi de l'évangile (on ne peut adorer Dieu et l'argent).

Derrière cette référence à Dieu, il faut penser aux deuxtextes.

Il y a un retournement de la proposition aimé à haïr.

Et surtout il affirme pour la première fois quelque chose qui le touche.La haine de l'or est à la même porté que la bourgeoisie hait dieu (=haine).L'étranger s'affirme étranger au monde des hommes mais pas celui de la Terre car de la Terre il aime quelque chose qui estextérieur au monde humain « les nuages » et qui bien sur incarne l'évasion de ce monde humain.

Une première fois seule, puisavec une proposition ensuite avec un adjectif.

Les nuages sont merveilleux au sens miraculeux car ils sont toujours les même ettoujours différent.

Les nuages arrivent à extirpé cet étranger et à le faire aimer (=miracle).

Soit il fait un retournement en disantque s'est lui l'homme et que les étrangers se sont ceux qui n'aiment pas les nuages. CONCLUSION On a pu voir que sous un forme prosaïque se caché un texte très structurée et vivant avec un exemple réussi de poème en proseavec un langage d'une extrême simplicité mais qui est riche en sens.

Ce personnage après avoir nié toutes les valeurs humainesjusqu'à la plus sacré qui est l'or retourne le paradoxe en disant que les vrais étrangers sont ses interrogateurs et que lui étaitquelqu'un de normal.

Il y a donc une définition du poète et de son sentiment moderne d'étrangeté face aux autres et au monde.Ce 1er poème du recueil énonce la plupart des thèmes importants qui constituent la difficile condition du poète :- la solitude face aux autres- le mépris du matérialisme de la réalité, du vil intérêt, de l'or. »

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