Devoir de Philosophie

Être libre, est-ce avoir tous les droits ?

Publié le 04/02/2004

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La liberté n'est pas un état mais une attitude. Elle se trouve donc dans l'action, ou plutôt dans la forme qu'on donne à son acte. Ainsi, c'est la maxime qui préside à l'action qui permet ou non d'être libre. Dans la Critique de la Raison pratique et les Fondements de la Métaphysique des moeurs, Kant enseigne que seul l'acte moral, c'est-à-dire celui qui peut être rendu universel, accompli par tous, est libre, ou rend libre. Alors, la liberté ne se situe pas dans un droit, mais dans un devoir, celui d'être des individus moraux. Ce devoir fait de la morale une déontologie, représentée par les deux impératifs que sont l'impératif catégorique, et l'impératif hypothétique. La liberté rend digne parce qu'elle rend humain, elle arrache l'individu de son égoïsme naturel, et lui permet de se construire avec ses semblables. Conclusion : - La liberté entendue comme un état est celle de tous les droits mais ne peut dans ce cas être humaine. -Néanmoins, le droit n'est pas simplement la possibilité de faire ou de ne pas faire. Il rend à l'homme une certaine dignité, lui donne le statut de citoyen, le protège.

« - Descartes affirme une position claire dans ses Méditations Métaphysiques (la quatrième plus précisément).

Selon lui, la liberté n'est pas celle de tous les droits.

Elle représente la volonté(infinie en l'homme) mise à l'épreuve de la réalité.

Pour le philosophe français,elle doit d'abord signifier l'acte accompli en toute connaissance de cause etassumé.

La liberté se situe donc non pas dans la possibilité de tout faire,dans la possession de tous les droits, mais dans une attitude vis-à-vis de soi-même et des autres, celle de l'individu responsable de ses actes.

Dans cetteperspective, la liberté est ce qui confère à l'homme une certaine dignité. III. Respecter ses devoirs, c'est cela être libre. La liberté n'est pas un état mais une attitude.

Elle se trouve donc dansl'action, ou plutôt dans la forme qu'on donne à son acte.

Ainsi, c'est lamaxime qui préside à l'action qui permet ou non d'être libre.

Dans la Critique de la Raison pratique et les Fondements de la Métaphysique des mœurs , Kant enseigne que seul l'acte moral, c'est-à-dire celui qui peut être renduuniversel, accompli par tous, est libre, ou rend libre.

Alors, la liberté ne sesitue pas dans un droit, mais dans un devoir, celui d'être des individusmoraux.

Ce devoir fait de la morale une déontologie, représentée par les deuximpératifs que sont l'impératif catégorique, et l'impératif hypothétique.

Laliberté rend digne parce qu'elle rend humain, elle arrache l'individu de sonégoïsme naturel, et lui permet de se construire avec ses semblables. Si une action humaine est blâmable, répréhensible, si nous sommes en mesure de condamner certainscomportements ou conduites, c'est que l'homme est libre.

Si la liberté, au contraire, n'est qu'une illusion, la morale,à savoir la distinction du bien et du mal, devient impossible.

On peut considérer chaque individu de deux points devue.

Du point de vue du caractère empirique, c'est-à-dire de nos déterminations, mobiles et penchants sensibles,chacune de nos actions peut être imputée, quant à sa cause, à un événement antérieur qui, enchaîné à d'autres,nous a conduit à agir de telle sorte plutôt qu'autrement.

De ce point de vue empirique et sensible, nous ne sommespas libres, comme un bref examen de raison peut nous le montrer après coup.

Mais ce n'est pas pour autant quenous sommes irresponsables : nous portons le poids de nos propres actions, comme chaque auteur porte sonoeuvre.

Du point de vue moral, c'est-à-dire du caractère intelligible de l'auteur, chaque action est regardée commeinconditionnée par rapport à l'état antérieur.

Par chacune de nos actions, nous commençons absolument, c'est-à-dire sans antécédents, une série nouvelle de conséquences, dont nous sommes les libres instigateurs. Conclusion : - La liberté entendue comme un état est celle de tous les droits mais ne peut dans ce cas être humaine. -Néanmoins, le droit n'est pas simplement la possibilité de faire ou de ne pas faire.

Il rend à l'homme une certainedignité, lui donne le statut de citoyen, le protège.

Alors, on ne peut considérer sa réciproque, le devoir, comme unecontrainte excluant toute forme de liberté.

Dans cette mesure, se soumettre et honorer la loi c'est être un citoyenlibre. -Alors la liberté ne se situe aucunement dans un sentiment ou un état résultant d'un acte, mais dans l'obéissance àun devoir, celui d'être moral.

Elle réside en ceci que l'individu se construit avec ses semblables. A la question « Avoir tous les droits est-ce être libre ? » il faut donc conclure que non.

La liberté est uneconstruction humaine, résultant de la moralité de l'homme.

Elle se construit dans et avec l'autre.

Elle estl'avènement du respect d'autrui, et de la loi morale.. »

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