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Etre libre, est-ce simplement avoir des libertés ?

Publié le 23/02/2012

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La liberté parait une évidence. Nous avons tous un sentiment de liberté. C’est un mot avec une charge affective, elle est souvent représenter par une femme (La liberté guidant le peuple de Delacroix). C’est une inspiration commune à tous les Hommes.   Il y a une difficulté apparente de définir la liberté. Elle est en analogie avec le temps.  Décalage entre le droit et le fait. Cf : la 1er phrase Du contrat social de Rousseau. Même notre sentiment d’être libre est dementi par la réalité.  Etre libre, est-ce simplement avoir des libertés ?      I-La conception antique de la liberté    La définition de la liberté dans l’antiquité : c’est le statut social et politique d’une élite.  Et « être libre « : c’est ne pas être esclave.  L’Homme libre, c’est quelqu’un qui ne peut pas être esclave.

« Être libre, c’est se laisser guider par la Raison.

Tout nos actes sont déterminés par des causes. Nous obéissons plus aux autres à Attention à ce que ce ne soit pas une atteinte à ma liberté. Kant a dit « La personne qui me commande ne va jamais user de son pouvoir puisqu’elle est morale.

» C’est une question de confiance.Et Rousseau a dit « L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté.

» Se prescrire ses propres lois à c’est l’autonomie. Texte de Rousseau Lettres écrites de la montagne Lettre VIIILe maître n’est pas libre car dépendant de l’esclave.

Nous ne sommes libre ni en maître ni en esclave, il faut donc supprimer cette relation.Sans règle, nous ne sommes pas libre car pas égaux. La seule chose qui peut nous rendre égaux, c’est la loi.

L’égalité est la condition de la liberté.

Donc, la loi nous apporte la liberté.

« Un peuple libreobéit, mais il ne sert pas; il a des chefs et non des maîtres.

» Il y a un aspect utopique de cette thèse du libre-arbitre comme soumission à la raison et de l’autonomie comme faculté à se poser ses propres lois.Rousseau est conscient de cet aspect utopique de sa thèse sur la liberté d’autonomie.

Il faudrait que les Hommes soient, avant les lois, ce que leslois sont seules susceptibles de les faire devenir.

« Il faudrait des Dieux pour donner des lois aux Hommes.

» de Rousseau, car les dieux sontdésinterrésés.

Comment l’Homme pourrait-il agir sans raison ? Les causes viennent de nous. III-Problématique contemporaine (XXème siècle) Liberté : prise en compte, maitrise des déterminationsEtre libre : Se libérer de… L’Homme se trouve confronté à des déterminations.

Le déterminisme se traduit par des causes (l’effet papillon).

Le déterminisme n’existe pas,c’est + de la détermination que du déterminisme. 4 grandes causes de déterminations :La determination providentielle.

La place d’un Homme dans le monde n’est-elle pas par détermination ? à Le destin.

L’Homme s’inscrit dans unprojet divin.

Que peut faire l’Homme face à ça ? Se révolter contre Dieu (Camus, l’homme révolté).

Sentiment de déréliction.

Pourquoi ne suis-jepas élu ? Le ciel est vide, pourquoi nous laisse t’il seul ?Qu’elle peut être ma liberté si je n’ai aucune prise sur mon corps qui m’impose sa loi ? Détermination physiologique. Détermination sociologique, économique et culturelle.

Comment être libre si Bourdieu a raison ? Il dit que la reproduction socialenous faitreproduire les actes de nos parents et nous marier entre classes sociales. Détermination psychologique.

Comment être libre si tout est joué dans les 3 premières années de notre vie ? Conclusion La liberté ne doit pas être séparé de la corporéité.

Pascal a écrit « Qui veut faire l’ange (ignorer son corps), fait la bête (ne peut pas être unhomme).

» Il faut faire avec son corps.La connaissance semble être le chemin vers la liberté.. »

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