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Etude pour l'abolition de la peine de mort

Publié le 13/08/2012

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Tout d’abord, au Kansas ou Arkansas, dixième état en termes d’exécution(26), les affaires capitales sont de 70% plus onéreuses que les autres cas judiciaires, avec les couts d’incarcération inclus Ensuite, en Indiana, la peine de mort coute 37 % de plus que le cout d’une sentence à vie (Indiana Criminal Law Study Commision, 10 Janvier 2002). L’étude la plus complète menée aux Etats Unis, est celle de la Caroline du Nord. Cette étude a démontré que la peine de mort coute $2,16 millions. Cela est principalement dû aux couts des procès A l’état de la Floride, cinquième en terme d’exécution avec 60 exécutions, la peine de mort coute 51 millions de plus que la peine capitale. Une analyse qui porte sur 44 exécutions depuis 1976 montre que chaque exécution coute 24 millions de $. 24 millions par personne représente une somme très importante qui pourrait être utilisée par l’état à d’autres fins, par exemple des créations d’emploi, le développement des systèmes de santé, ou tout simplement contribuer à améliorer le niveau des vies des populations. Enfin, au Texas l’Etat numéro 1 en terme d’exécution avec 345 exécutions au total, la peine de mort coute en moyenne 2,3 millions de $, soit trois fois plus qu’une sentence à vie, dans une cellule individuelle et au degré de sécurité maximal pendant 40 ans. Les chiffres parlent d’eux même on bien que plus il y’a d’exécution plus ça coute cher ! On a là, la confirmation que la peine de mort ne permet en aucun cas des économies, au contraire elle fait même dépenser à l’état des sommes faramineuses, et aux contribuables, donc la population aussi est concernée. En ces temps de crise, cela constitue un aspect non négligeable. En plus d’être inefficace la peine de mort coute cher. Il est donc grand temps de l’abolir !


« l'état.

Sachant que ceux-ci sont payés en fonction du nombre de dossiers défendus ils n'hésitent donc souvent pas à bâcler leur travail.

En outre les conditions derecours sont très onéreuses et donc de nombreux condamnés à mort y renoncent faute de moyens.Il a été publié aux États- Unis un rapport accablant: entre 1975 et 1993 68 % d'erreurs judiciaires sur la peine de mort : 68 sur 100 condamnations ! Suite à desmanquements à la loi les deux tiers des condamnations à la peine de mort ont dû être révisé par les juges.

Je souligne, 18 % en Virginie, 52 % au Texas et 73 % enFloride des condamnations ont été révisé par les juges pour cause d'erreur judiciaire donc pour manquement à la loi dans les trois États où le nombre d'exécutions estle plus élevé aux États Unis.Notre justice à nous, comme notre destin,Est tâtonnement, trouble, erreur, nuage, doute ;Martyr, je m'applaudis ; juge, je me redoute ;L'infaillible, est-ce moi, dis ? Est-ce toi ? Réponds.Les Quatre vents de l'esprit - L'échafaud – 1870 Victor HugoDes faux aveux et témoignages et des investigations insuffisantes conduisent à des assassinats « légaux » par la justice.

Les révisions de peine ont lieu parfois aprèsque l'accusé aie purgé un longue peine de prison ou jamais.Et les condamnés à tort ? Et ceux qui ont perdu de nombreuses années de leur vie ? Et ceux qui sont morts pour rien ? Pour eux il n'y a aucune justice.La peine de mort est une sentence irréversible, n'offrant aucune possibilité de seconde chance.

Pourquoi prendre ce risque sachant que la justice n'est pas infaillible?Qu'on n'a aucun moyen de revenir en arrière ?Depuis 1973, 119 personnes ont été innocenté quelques fois des heures ou même des minutes avant leur exécution.

Pour la plupart, ces innocents ont fait en moyenne10 ans de prison pour rien.

10 ans de vie perdue, 10 de vie détruite, 10 ans à payer pour rien.Et là ce n'est que pour citer ce reconnus pour innocent avant leur mort, de nombreux innocents sont morts aussi avant qu'ils n'aient eu le temps d'être disculpés.

Poureux l'erreur est irrévocable.

Où est donc la justice ?Cela a été le cas pour ceux qui n'ont pas bénéficié des nouvelles technologies, notamment de l'ADN.

Et encore même celle-ci n'est pas infaillible contrairement à cequ'on croit.

Il n'existe pas encore de banque de donnée d'ADN par conséquent on ne retrouve pas forcément un individu même possédant son ADN.

L'analyse ADNinventée par Alec Jeffrey en 1984 livre un profil partagé par 1% de la population, un homme de ce profil à 99% de chances d'être coupable.

Mais 1 % de chanced'être non coupable et 1% de 300 millions (population des états unis) de personnes signifie qu'il existe 2999000 autres coupables potentiels.

De ce fait l'ADN nedevrait pas être utilisé comme preuve mais plutôt comme confirmation de preuve.

Or, plusieurs condamnations s'appuient sur ces analyses comme preuve. L'un des arguments fétiche des défenseurs de la peine de mort est que celle-ci est dissuasive: faux! Elle est surement dissuasive pour les condamnés sur qui on aappliqué la peine de mort!Aucune étude n'a jamais montré que la peine de mort est plus dissuasive que d'autres châtiments, bien au contraire il a été prouvé que celle-ci peut entrainer uneaugmentation des crimes violents car elle entraine une certaine banalisation des comportements violents.

En effet, dans les états américains qui ont réintroduit lapeine de mort on n'a constaté aucune baisse de la criminalité.

Le sud des états Unis qui concentre à lui-même 80% des exécutions capitales, possède le taux decriminalité le plus élevé du pays.

Tandis que le nord lui, avec 1% des exécutions capitales présente le plus faible taux de criminalité du pays.En outre 88,2% des experts des académies de criminologie américaines réfutent l'aspect dissuasif de la peine de mort.

Leur écrasante majorité soit 90,5% affirment enoutre que la possibilité d'être condamner à perpétuité réelle n'est pas moins dissuasive que la peine de mort.

Celle-ci en plus permet de prendre vraiment consciencedu mal commis et de se sentir « puni ».Il y'a deux principales explications au fait que la peine de mort ne soit pas dissuasive pour les criminels.

D'une part les criminels n'accordent pas autant d'importanceà leur vie que les autres individus et d'autre part les criminels ne mesurent pas les risques encourus car ils sont dans un état passionnel.En 1995, une étude a démontré qu'à l'intérieur même du corps de la police américaine, une majorité des responsable s ne croient pas à l'efficacité de la peine de mortet encore moins à son aspect dissuasif.La peine de mort favorise les envies de vengeance au détriment de la raison.

« Que dit la loi, de ne pas tuer, Comment le dit-elle? En tuant » Victor Hugo.

L'Etatnous montre qu'il ne faut pas tuer en tuant.

Exemple à suivre?La majorité des personnes estiment que la justice a pour mission de corriger et d'éduquer les personnes coupables des crimes.

La peine de mort n'offre aucune secondechance, elle n'offre même pas la possibilité de prendre conscience des actes commis.

Est-ce en condamnant à mort que la justice réussit sa mission? Non je ne pensepas.

Il y'a bien d'autres peines qui permette d'atteindre le résultat escompté.

La peine de mort supprime l'être mais ne le punit pas.

C'est la solution de facilité car ellene permet pas de se poser les vraies questions et chercher le vrai problème, celui de la réforme des systèmes pénitenciers et même de la société dans son ensemble.Certaines personnes considèrent la peine de mort comme un moyen de venger les victimes ou encore les familles des victimes et de protéger le reste de la population.Mais la peine de mort ne constitue en aucun cas une solution dans la mesure où l'être perdu ne reviendra pas et la peine de mort ne fera que perpétuer la vague deviolence et encore moins un moyen de sécurité car arrêté le détenu est déjà hors d'état de nuire.

Bien au contraire les familles des victimes trouvent le réconfort qu'enayant pardonné.La peine de mort constitue donc une question de vengeance plutôt que de justice.

Une société de justice ne doit-elle pas donner l'exemple en respectant ce qu'elle veutqu'on considère comme sacré, comme primordial : la vie ?Si l'homme qui tu es injuste, la justice qui tue elle est juste ?Quelle idée les hommes se font-ils donc du meurtre ? Quoi ! En habit, je ne puis tuer ; en robe je le puis ! Comme la soutane de Richelieu, la toge couvre tout !Vindicte publique ? Ah ! Je vous en prie, ne me vengez pas !Genève et la peine de mort – 1862 Pour les défenseurs de la peine de mort il est logique que celui qui a tué soit tué.

« Œil pour œil est une loi qui finira par rendre le monde aveugle » disait leMahatma Gandhi.

Cette loi fait de tous des meurtriers, à commencer par le bourreau, puis les juges, les policiers, la victime qui a déposé plainte, les ministres ayantvoté la loi et enfin le peuple entier qui a élu ces ministre.

Dans cette logique de la loi du Talion « Œil pour œil, dent pour dent » on doit donc tous être envoyer à lapeine de mort.

Cela nous montre bien son absurdité.

Tué le tueur me semble donc justifier son meurtre alors que son acte est injustice qui doit rester injustice pourêtre condamné.

Si nous sommes réellement contre le meurtre cela est logique que l'on refuse de tuer un humain.

La peine de mort est un acte prémédité par l'état.Quelle justice que de commettre le même acte dont on accuse quelqu'un ? « La revanche découle de notre caractère et de nos instincts, mais pas de la loi.

Celle-ci nepeut obéir aux mêmes règles que la nature humaine.

Si le meurtre semble naturel au genre humain, la loi, elle, n'est pas faite pour imiter ni reproduire cette nature.Elle est faite pour corriger la nature.

» Dit Pierre Imbert Directeur général des Droits de l'homme au conseil de l'Europe Aujourd'hui aux Etats-Unis pour tuer les condamnés on utilise l'injection létale.

L'injection létale est un procédé crée par le médecin personnel d'Adolphe Hitlerfondateur du régime nazi.

Ce procédé a été employé dans les camps de concentration à Auschwitz.

Ces injections donnent souvent lieu à de nombreux accidents dus àl'absence de personnel médical qualifié pour le dosage du produit mortel.

Ainsi des condamnés se retrouvent à souffrir atrocement avant de mourir en plus del'angoisse de l'attente vécu pendant des années.

Le personnel pénitencier emploi des mesures extrêmes, il va jusqu'à lacérer c'est-à-dire mettre en lambeau le bras descondamnés pour trouver des veines.

Dans ce cas, les exécutions peuvent durer plusieurs dizaines de minutes pendant lesquelles les veines des condamnés brulent àcause de trop fortes doses de poison.

Les doses trop fortes entrainent une annulation de l'effet de conscience.

Par exemple le cas de Tommie Smith dans l'Indiana, dontle chargé d'exécution qui tente, pendant seize minutes de trouver une veine dans le bras du condamné encore parfaitement conscient.

Inquiet, le gardien fait alorsappel à un médecin qui essaie à son tour d'enfoncer une aiguille dans le cou du condamné, toujours sas succès.

Trente-six minute plus tard Tommie meurt, le poisonlui a été administré directement dans le cœur.. »

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