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Évangile selon Saint-Luc

Publié le 05/04/2013

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Dans son prologue, Luc s'adresse directement à un homme appelé Théophile. Il écrit, dit-il, pour que celui-ci se rende compte « de la solidité des enseignements « qu'il a reçus. Les historiens chrétiens considèrent que cet Évangile est le premier tome d'un livre dont le second est constitué par les Actes des Apôtres, ouvrage adressé lui aussi à Théophile et dont Luc serait également l'auteur.

« Initiale de l'Évangile selon saint Luc Marie rend vis ite à sa cousine Élisabeth , enceinte comme elle En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers le haut du pays dans une ville de Juda.

Elle entra chez Zacharie et sa­ lua Élisabeth.

Or, dès qu'Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, /'enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie du Saint-Es­ prit.

Alors elle poussa un grand cri et dit : « Tu es bénie entre les femmes, et béni le fruit de ton sein ! Et com­ ment m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? Car, vois-tu, dès /'instant où ta salu­ tation a frappé mes oreilles, /'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein.

Oui, bienheureuse celle qui a cru en /' accom­ plissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! » Marthe et Marie Or, en cours de route, il entra dans un village, et une femme du nom de Marthe le reçut chez elle.

Celle-ci avait une sœur appelée Marie, quis' étant assise aux pieds du Seigneur écoutait sa parole.

Marthe, elle, était absorbée par les multiples soins du service.

Intervenant, elle dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur me laisse ainsi servir toute seule ? Dis-lui donc de m'aider.

» Mais le Seigneur répondit : «Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et t'agites pour beaucoup de choses ; pourtant, il en faut peu, une seule même.

C'est Marie qui a choisi la meilleure part ; elle ne lui sera pas enlevée.

» Zachée le riche publicain ( collecteur d'impôts ) méprisé Survint un homme du nom de Zachée, c'était un chef des publicains, et qui était riche.

Et il cherchait à voir qui était Jésus, mais il ne le pouvait à cause de la foule, car il était petit de taille.

Il courut donc en avant et monta sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là.

Arrivé en cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : « Zachée, descends vite, car il me faut aujourd'hui demeurer chez toi.

» Et vite il descendit et le reçut avec joie.

Ce que voyant tous murmuraient et disaient : « Il est allé loger chez un pécheur ! » Le bon larron de la crucifixion : un autre épisode que l'on ne trouve que dans cet Évangile L'un des malfaiteurs suspendus à la croix l'insultait en disant : « N'es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même et nous aussi.

» Mais/' autre, le reprenant lui dit:« Tu n'as même pas crainte de Dieu, toi qui subis la même peine! Pour nous c'est justice, nous payons nos actes ; mais lui n'a rien fait de mal.

» Et il di­ sait : « Jésus, sou­ viens-toi de moi, quand tu viendras dans ton royaume.» Il lui répondit : « En vérité, je te le dis, dès aujourd'hui, tu seras avec moi dans le Paradis.

» La Bible de Jérusalem, Éd.

Cerf, 1987 Saint Luc, Éva n gile irlanda is du vie siècle NOTES DE L'ÉDITEUR Pour des historiens religieux comme Michel Quesnel (L' Histoire des Évangiles, Cerf, 1987), Luc était sans doute originaire d'Antioche, capitale de la province romaine de Syrie.

« Disciple de saint Paul -précise cet écrivain-, il l'accompagna dans plusieurs de ses déplacements.

C'est pour l'Église d'Antioche qu'il se mit à écrire dans les années 80, période où convergent dans cette métropole les traditions chrétiennes de la terre d'Israël ( ...

)et des Églises pauliniennes marquées par l'origine païenne de la plupart de leurs membres.

Saint Jérôme parle de lui comme "le plus doué en langue grecque parmi les évangélistes ".

» Testament qui dépeigne avec autant d'éclat Jésus comme l'ami et le sauveur des hommes et des femmes.

C'était voulu de la part de Luc.

Car il était très important que l'Église de son époque comprenne combien sa propre mission pour le monde entier était fermement fondée su r l'enseignement «Il n'y a, affirme de son côté l'exégète contemporain John Drane, probablement aucun autre livre dans tout le Nouveau 1.

2 Lauros-Giraudon 3 Prague.

Kapitulni Knihovna 4 Bridgeman-Giraudon et l'exemple de Jésus lui-même.» (Jésus et les Évangiles, Le Centurion, 1983.) SAINTLUC02. »

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