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l'exclusion des pauvres

Publié le 04/02/2011

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Introduction

De tout temps, la pauvreté a été un facteur d'exclusion.

Ainsi, il y a plus de deux millénaires, la jeune république Romaine était dirigée par les patriciens, riches romains descendant des premiers habitants de Rome. La plèbe, les classes populaires, durent attendre plusieurs siècles et une révolte pour obtenir l'égalité des droits et l'annulation de leurs lourdes dettes. Le parallèle est donc évidente entre aujourd'hui et cette lointaine époque.

La dettes du tiers monde étant ainsi un des plus gros handicap au développement des pays pauvres.

« chômage et clusion En 2004, le chômage touche environ un travailleur sur dix.

Près de la moitié des chômeurs le sont depuis plus d'un an et ont le sentiment que les entreprises ne veulent plus d'eux, sinon pour des petits boulots occasionnels: ce sont les « exclus ».

Une définition contestée Pour être considéré comme chômeur, il faut remplir trois conditions.

D'abord, il faut être privé d'emploi: ceux qui travaillent ne serait­ ce qu'une heure chaque semaine ne sont donc pas chômeurs .

Or c'est le cas de nombre de demandeurs d'emploi -on appelle ainsi les personnes inscrites à l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE)­ qui ont le droit d'occuper des« petits boulots »:du jardinage ou du ménage chez un particulier, une mission d'intérim de quelques jours dans une entreprise , etc.

Ensuite, il faut chercher activement un emploi, ce qui écarte tous ceux qui aimeraient travailler, mais qui n ' ont pas entrepris de démarches pour le faire: lettres de candidatures, petites annonces, inscription à l'ANPE , etc .

Enfin, il faut être disponible pour travailler immédiatement, ce qui écarte ceux qui sont malades ou en formation .

D'où les querelles autour du nombre de chômeurs.

Cependant, la définition officielle a le mérite d'être internationale et permet de comparer les pays .

Du chômage à l' exclusion Un demandeur d'emploi sur deux retrouve du travail en moins de six mois.

Même si ce n'est pas toujours l'emploi espéré, s'il est parfois moins bien payé ou plus éloigné que celui occupé auparavant , il sort d'affaire sans drame.

En revanche, un sur deux a beaucoup plus de mal.

li s'agit très souvent de personnes ayant peu ou pas de diplômes.

En effet , un employeur, lorsqu'il embauche , a le choix entre de nombreux candidats .

Il écarte ceux dont il pense , à tort ou à raison, qu'ils risquent d'être moins performants que les autres: pas de formation suffisante, peu d 'expérience, etc.

Pour tous ceux qui sont ainsi victimes du tri des employeurs, le chômage se transforme peu à peu en exclusion: personne ne veut d'eux comme travailleurs.. »

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