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Explication de texte Adam Smith

Publié le 29/11/2012

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adam smith
Echange.         A partir de la seconde phrase de l’extrait, le lecteur comprends que selon Smith, la spécialisation du travail (la division du travail)  est la base de l’échange. Le travail correspond à l’exercice d’une activité quelconque qui requiert une quantité d’effort nécessaire pour l’accomplissement d’une tâche. Chaque individu, pour se décharger de cet effort, l’impose à autrui. Dans ce sens, Smith, appelle échange, l’ensemble des transactions motivées par un intérêt commun entre les individus, celui de contourner un travail, c'est-à-dire un effort. Dans un sens, Smith associe le travail à l’effort, probablement dans la mesure où l’étymologie du mot « travail « le lui permet. En effet l’origine latine du terme (tripalium) suggère la torture ou encore le supplice. En somme, Smith déclare que tout individu, pour accéder à ce qu’il désire ou à ce dont il a besoin, impose  un effort à un autre individu, qui à son tour réagira de la même façon. C’est parce que j’ai besoin de chaussures, et que l’autre a besoin de pain qu’un échange est possible entre nous.          Le fait de faire faire les choses est le constituant principal de ce qu’on appelle échange. En effet, l’échange correspond à l’action d’offrir ou de recevoir une chose ou une valeur contre une autre  considé...
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« pour la réalisation des biens et des services de l'échange.

En théorie, cette hypothèse semble justifiée et légitime de la part des deux parties.

Car, pour respecter le principe d'équité, l'échange doit  s'effectuer entre deux « marchandises » ayant la même valeur, qui selon Smith est mesurée par le travail.

Il n'est pas égale d'effectuer un échange entre le service d'un coiffeur et celui d'un architecte.

Car l'effort effectué par les deux parties n'est pas le même.

L'une des parties serait donc lésée, il est impératif d'égaliser la valeur de ces deux services. Toutefois dans la pratique, l'égalisation de deux services dont la quantité de travail n'est pas la même n'est pas évident.

En effet, s'il on reprend l'exemple des chaussures et du pain, la question qui semble se dégager d'elle-même serait : dans quelle mesure la création d'une paire de chaussure nécessiterait la même quantité de travail que la réalisation d'un pain ? Et comment rendre possible un échange entre un boulanger et un cordonnier ?     .

Le travail.         L'étymologie du mot « travail » suggère la peine voire la torture.

Toutefois  le travail est avant tout le principal moyen dont dispose chaque individu pour transformer la nature dans un sens qui lui est utile en vue de la satisfaction de ses besoins.[1]         Selon Smith, dans une société où la division des tâches prime et constitue le fondement des transactions, on accorde aux richesses nouvellement crées une valeur déterminée par la quantité de travail fourni par autrui à leur réalisation.

En effet l'ensemble des biens et des services disponibles pour les demandeurs sont issus d'un effort effectué par autrui que Smith appelle travail.

Dans ce sens Smith évalue la valeur des biens et des services échangés par la quantité de travail nécessaire à leur réalisation.

C'est-à-dire que lors d'un échange, les deux parties confrontent  la somme des quantités de travail, qu'elles ont sollicité lors de  la fabrication de ces nouvelles productions, pour définir le rapport entre la valeur des objets de l'échange.

En somme Smith évalue  la valeur des choses par le travail et justifie cela en déclarant à partir de la cinquième ligne que tout est à l'origine d'un travail.

C'est-à-dire que l'ensemble des marchandises dont  dispose un individu sont issues de. »

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