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Explication du texte de Claude Bernard

Publié le 11/11/2012

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claude bernard
Expliquer le texte de Claude Bernard : Le texte de Claude Bernard étudié ici aborde le thème des théories expérimentales dans le domaine des sciences. Claude Bernard était en effet un scientifique, puisqu'il était médecin et il a fait de nombreuses découvertes dans le domaine médical notamment concernant le diabète. Dans ce texte, sa thèse est plutôt explicite, elle représente la première phrase : pour lui, les théories scientifiques sont toutes fausses, comme on peut le voir dès la première ligne « nos théories sont fausses absolument parlant. « De nombreuses théories scientifiques sont formulées chaque jour, certaines considérées comme vraies d'autre comme fausses, mais Bernard réfute cette affirmation, d'après lui elles sont toutes fausses. Il utilise le terme de vérité partielle et provisoire démontrant que même si une découverte n'est pas fausse aujourd'hui, même si on peut aujourd'hui la qualifier de « juste «, la science et la technologie évoluent chaque jour de plus en plus vite, permettant de rectifier, ou de compléter une hypothèse plus ancienne, rendant donc son « ancienne version « éronnée. Par déduction, on peut donc affirmer que les théories proposées aujourd'hui sont fausses puisque demain on trouvera qu'elle n'était pas assez précise ou un détail nouveau viendra la fausser : « elles ne représentent que l'état actuel de nos connaissances &ra...

claude bernard

« capitale : faire avancer la science.

Que serait la science sans théories ? Sans doute un principe abstrait n’ayant aucune logique, puisque rien ne servirait à l’expliquer ou à tenter de la comprendre.

Les théories permettent de faire avancer les découvertes et les hypothèses, car même si elles sont momentanément vraies, ou partiellement vraies, elles permettent tout de même de faire avancer la science, en tentant d’expliquer les faits présentés, au moins jusqu’à ce qu’une meilleure théorie sur le sujet voit le jour.

Même le fait de réfuter une théorie permet de faire avancer la science, car cela signifie que l’on a découvert de nouveaux éléments sur le sujet permettant de la réfuter, il y a donc eu une avancée au niveau scientifique et cela permet donc de trouver de nouvelles idées partant du même point mais sous une perspective différente : « Elles doivent…nouvelles.

» Mais Bernard met en garde ses lecteurs scientifiques contre les théories, elles sont certes indispensables, mais cela ne signifie cependant pas qu’elles sont irrévocablement justes, il faut donc savoir garder un esprit ouvert lorsque l’on pose une théorie, pour ensuite être en mesure d’accepter le changement lorsque de nouveaux faits viendront la changer.

« Mais ces théories…la réalité.

».

Il faut alors être en mesure l’expliquer à nouveau en prenant n compte les nouveautés apportées, et ne pas être pris au dépourvu en ayant été trop sur de soi ou de ses idées. « Il faut modifier…à la théorie.

» Claude Bernard conclue ici son raisonnement en résumant en quelques mots la thèse énoncé dans tout le texte.

Il s’agit ici d’une conclusion permettant de réénoncer la thèse de manière plus brève : les théories scientifiques ne peuvent être vraies absolument parlant, car elles dépendent du savoir actuel pour être confirmées, et leur état véridique n’est que provisoire cars elles vont être rattrpées par l’évolution de la science, ou pas de nouvelles idées plus précises mais elles ont quand même un rôle indispensable afin de définir la science elle même.

Il faut cependant rester prudent et ne pas y croire avec trop de certitudes car la nature viendra, à un moment ou à un autre, les réfuter, les fausser, et il faut donc s’y adapter encore et encore. En tout etat de cause, la base de la science et la la seule assise réelle du scientifique doit demeurer l’observation des phénomènes naturels et leur relevé précis.

La tentative de théorisation de ces observations sera, elle, soumise a l’évolution des connaissances et des techniques d’investigation mais le phénomène originel observé sera quant a lui immuable.

Ainsi l’observation de la course des planètes depuis l’antiquité ne peut être remise en cause, mais il aura fallu attendre Galilée et Kepler et l’héliocentrisme pour expliquer que tel astre ne se deplace pas en avant puis en arrière, comme l’avaient théorisés leurs prédecesseurs.

Cette erreur d’analyse. »

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