Explication du texte philosophique de Descartes, Lettres à Elizabeth

« PAUL Rajneesh TS2 Devoir Maison n° 3 : Explication du texte philosophique de Descartes, Lettres à Elizabeth .

Page 2 scènes de ce film pour une majorité des person nes, et cela nous semble normal, or Descartes dit que seules les âmes vulgaires subissent ces choses.

Il s’agit donc d’un paradoxe car ce ne serait pas normal de se laisser aller à nos passions.

En effet, Descartes oppose cette idée sur les âmes basses et la transpose sur les grandes âmes dans la phrase suivante : « au lieu que les autres ont des raisonnements si forts et si puissants ».

Qu’est -ce que la raison ? Si ses déterminations exactes varient d'un philosophe à l'autre, tous reconnaissent la raison comme le propre de l'homme, et comme la faculté qui commande le langage, la pensée, la connaissance et la moralité.

Descartes l'assimile au « bon sens », c'est -à -dire à la faculté de juger.

Ainsi, les grandes âmes possèdent selon Descartes une faculté de j uger tellement plus fort que les « âmes basses » que « bien qu’elles aient aussi des passions, et même souvent de plus violentes que celle du commun, leur raison demeure néanmoins toujours la maitresse.

Descartes semble ici se contredire car, selon lui, le s grandes âmes possèdent elles aussi des passions qui sont même plus fortes que les autres âmes.

Cependant, ce qui fait la différence c’est bien la raison.

Ainsi les grandes âmes peuvent contrôler ces passions et ne pas en devenir dépendantes comme le sont les âmes basses grâce à leur raison, leur faculté de juger.

Elles (les âmes) sont d’autant plus grandes que les passions qu’elles vivent sont plus violentes que les passions des âmes basses.

Les grandes âmes ne sont donc pas affectée par les sentiments et « l’affliction même leur servent, et contribuent à la parfaite félicité dont elles jouissent dès cette vie.

» Il s’agit ici d’un nouveau paradoxe qui peut s’ expliquer par le fait que les grandes âmes cherchent de la satisfaction dans tout ce qui leur advie nt car au fond elles ne s’intéressent pas aux douleurs qui peuvent leur arriver mais elles y réfléchissent pour y apprendre plus et c’est ce sentiment qui leur est agréable.

Dans sa deuxième partie, Descartes argumente sa prise de position pour les grandes âmes avec « car, d’une part se considérant comme immortelles et capables de recevoir de très grands contentement ».

Comme vu précédemment, Descartes pense que les âmes sont immortelles et qu’elles éprouvent de la satisfaction dans tout ce qu’elles entreprennent.

« Puis, d’autre part, considérant qu’elles sont jointes à des corps mortels et fragiles, qui sont sujet à beaucoup d’infirmités, et qui ne peuvent manquer de périr dans peu d’années », ici Descartes développe l’idée du dualisme corps/âme.

Ce tte idée consiste à croire que le corps et l’âme sont deux éléments distinct mais qui ont besoin l’un de l’autre pour subsister.

Dans les Méditations Métaphysiques , Descartes se lance dans une quête au cours de laquelle il s’engage à douter de tout ce en q uoi il croyait afin de découvrir ce dont il pouvait être certain.

Dans ce travail, il en vient à découvrir qu’il peut douter du fait qu’il ait un corps (c’est -à -dire qu’il se peut qu’il ne soit qu’en train de rêver qu’il a un corps ou que c’est une illusio n créée par un « malin génie ») mais il ne peut douter de l’exis tence de son esprit.

Ceci est le premier indice pour Descartes qui montre que le corps et l’esprit sont deux choses réellement différentes.

En effet, l’âme crée et le corps agit.

L’âme est une notion métaphysique et le corps, constitué de matière, est physique.

Descartes pense que les grandes âmes ont conscience qu’elles sont jointes à des corps et qu’elles font partie intégrante de ce corps pour la durée d’une vie seulement.

L’auteur insiste sur le fait que ces corps sont « fragiles, mortel, et sujet à beaucoup d’infirmités » car cela s’oppose aux caractéristiques d’une âme.

« Elles font bien tout ce qui est en leur pouvoir pour se rendre la fortune agréable en cette vie .» Les grandes âmes es saient de se rendre. »