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expositions universelles

Publié le 12/02/2013

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1   PRÉSENTATION

expositions universelles, expositions internationales dites universelles, puis labellisées « universelles « par le BIE (Bureau international des expositions, Paris) à partir de 1928.

La distinction principale entre les expositions universelles et les expositions internationales est que, dans le cas des premières, les pays invités ont obligation de construire des pavillons. Depuis le milieu du xixe siècle, les expositions universelles réunissent en une unité de temps et de lieu les innovations industrielles, scientifiques, technologiques, architecturales, artistiques des pays hôtes et invités ; elles donnent lieu à des concours par classes d’exposants.

2   ORIGINES ET ENJEUX

Lointaines héritières des grandes foires de l’Europe médiévale, les expositions universelles naissent à partir de trois phénomènes concomitants : la révolution industrielle du xixe siècle, l’internationalisation de la vie politique, économique et culturelle (1850-1900) et l’explosion du nombre d’expositions internationales entre 1756 et 1840.

En Europe, puis en Amérique du Nord et plus récemment en Asie, elles traduisent de façon emblématique, avec le souci de l’excellence, du gigantisme et du progrès, la préoccupation majeure des participants : briller dans la vitrine du monde et devant des millions de visiteurs ou téléspectateurs.

Selon le contexte, elles peuvent devenir un puissant lieu de polarisation des tensions diplomatiques et militaires. Il n’en reste pas moins qu’elles sont d’abord, comme le souligne l’historien Pascal Ory, un lieu d’exhibition et de fête. Leur esprit pacifique et leur tolérance cultivée ont rarement d’influence forte, sinon sur le plan symbolique, sur la vie politique internationale. Leur influence sur la vie nationale est probablement plus lourde.

3   LES PIONNIERS : LONDRES ET PARIS
3.1   L’exposition de 1851 à Londres

La Grande-Bretagne, pionnière puisqu’elle a créé la première exposition internationale, à Londres, en 1756 (avant d’en organiser onze autres jusqu’en 1849), organise la première exposition universelle en sa capitale. Mise sur pied par la Society of Arts, présidée par le prince Albert, époux de la reine Victoria, celle-ci dure de mai à octobre 1851, accueille 13 000 exposants et plus de six millions de visiteurs, décerne plus de 5 000 prix.

Grâce à cet événement sans équivalent au plan international, le Royaume-Uni, partisan du libre-échange, met en scène sa puissance industrielle. L’architecture montre d’emblée son rôle capital dans la réussite de toute exposition universelle, dont elle est l’élément structurant et symbolique. Hall principal de l’exposition, le Crystal Palace, gigantesque édifice de fer et de verre, est une prouesse technique qui impressionne le monde entier.

L’accueil triomphal fait à l’événement, le symbole de puissance qui a auréolé la Grande-Bretagne et l’énorme bénéfice dégagé (200 000 livres) attisent les ambitions françaises.

3.2   Les expositions parisiennes de 1855 et 1867

En France aussi, les autorités sont expérimentées. Depuis la tenue historique de la première Exposition industrielle de Paris (1798), Paris a abrité quinze manifestations internationales. De mai à octobre 1855, les Champs-Élysées reçoivent leur première exposition universelle. Le Palais de l’industrie, plus vaste que le Crystal Palace, n’apporte rien de novateur sur le plan architectural. Les 25 000 exposants sont visités par cinq millions de curieux ; trop peu pour équilibrer les comptes. Du reste, l’écho international de Paris 1855 souligne l’importance politique de l’événement dans une France à nouveau « impériale « depuis l’avènement de Napoléon III.

Malgré sa faillite, l’exposition prouve que la France appartient au peloton des grandes nations industrielles. D’autre part, pour les Français, l’un des sommets de « l’Expo « consiste dans le retour de leurs soldats après leur victoire en Crimée. Défilant dans la capitale sous leurs acclamations, ils témoignent d’une synergie voulue par l’État entre démonstration technicienne et économique de l’exposition et puissance militaire (une façon aussi de signaler le rôle diplomatique central de la France dans l’Europe des nationalités).

Parrainée par le second Empire et la ville de Paris, une deuxième exposition est organisée en 1867. Sur le Champ-de-Mars et l’île Billancourt, elle représente l’ouverture au libéralisme et au capitalisme. Elle inaugure l’ère du gigantisme : 700 000 m2 de superficie (huit fois plus qu’à Londres), 52 000 exposants, 19 000 prix et près de neuf millions de visiteurs.

4   EXPOSITIONS UNIVERSELLES OU INTERNATIONALES ?

Après les coups d’éclats londoniens et parisiens, les grands pays brûlent de s’enorgueillir de leur exposition universelle, d’être les hôtes du monde. Après que Dublin s’est lancée dans l’organisation d’une exposition internationale d’envergure en 1865, l’Autriche (Vienne, 1873), la Grande-Bretagne (Londres, 1871, 1873, 1874), le Chili (Santiago, 1874), les États-Unis (Philadelphie, 1876) se lancent à leur tour dans l’aventure.

Si ces expositions sont déclarées internationales et non universelles, ce n’est pas la conséquence d’une quelconque réglementation car il n’existe aucun organisme gestionnaire international jusqu’en 1928. En fait, la notion d’« universalité « dépend de l’envergure et de l’écho véritablement international des événements. Or ces expositions sont sensiblement moins importantes que les manifestations parisiennes et londoniennes. Sur le fond du reste, la distinction sémantique ne renvoie pas à une franche différence de projet et d’organisation entre elles ; ce qui fait que certaines expositions internationales telles celle de Saint-Louis en 1904 et celle de Paris en 1937 peuvent être assimilées à des expositions universelles.

5   PARIS, CAPITALE DES EXPOSITIONS UNIVERSELLES

À la fin du xixe siècle, Paris s’affirme comme la capitale mondiale des expositions universelles.

En 1878, la France accueille l’« Expo «. Huit ans après la défaite de 1870-1871, elle est placée sous le signe du « relèvement de la Nation « et de la technologie militaire. Malgré cinq millions de visiteurs, l’exposition est déficitaire.

5.1   L’exposition de 1889

Une quatrième exposition universelle a lieu en 1889 pour le centenaire de la Révolution française. Elle présente des constructions symbolisant la modernité conquérante du xixe siècle. Outre le règne de l’électricité, son fleuron est la tour Eiffel. Exploit architectural et technique, elle illustre le rôle capital des ingénieurs et des architectes dans la valorisation des expositions. Gustave Eiffel offre un joyau pour l’écrin architectural parisien composé de trois pavillons thématiques (Beaux-Arts, Arts Libéraux et Industrie), auxquels s’ajoute une Galerie des machines.

C’est un immense succès : le résultat de la manifestation, visitée par 32 millions de visiteurs, est bénéficiaire. Ce triomphe est aussi celui de la République (les grandes monarchies ne sont pas représentées), en particulier à travers l’élan de l’interminable tour Eiffel. Témoin de sa force retrouvée malgré la crise boulangiste, la France trouve le moyen de réaffirmer son autorité internationale, dix-neuf ans après la défaite de Sedan.

5.2   L’exposition de 1900

En 1900, l’« Exposition Internationale et Universelle de Paris « prend ses marques dans une ville en plein chantier d’avenir : le métropolitain. Toujours plus titanesque (2,2 millions de m2, 83 000 exposants, 40 000 prix), l’événement baptise le siècle dans un contexte de liesse populaire et d’élan économique témoins de la puissance française à la Belle Époque. Consacrée à la science, au progrès de l’esprit et à la médecine, l’Exposition accueille 23 pays et attire 51 millions de curieux subjugués par la quarantaine de pavillons, l’art nouveau, le cinéma des frères Lumière, l’électricité, le téléphone, etc.

Cosmopolite et issue de toutes les couches sociales, la foule se précipite au bois de Vincennes, au Champ-de-Mars, place de la Concorde. Marques de la grandeur de l’événement, certaines des constructions alors érigées font depuis partie du patrimoine urbanistique parisien (Grand et Petit Palais, Pont Alexandre III).

Cette exposition populaire a le don d’exaspérer la droite nationaliste qui n’apprécie pas cette façon d’identifier la puissance française et lui préférerait un discours politique militariste et revanchard : refaire la grandeur de la patrie en battant l’Allemagne. Du coup, l’Action française assimile l’« Expo « à une fête inutile, ludique, voire licencieuse, centrée autour de la « limonade « et de la « prostitution «. Cette polémique illustre l’importance symbolique des expositions dans la vie politique des nations organisatrices. L’Exposition est en outre renforcée dans son prestige par l’organisation concomitante des premiers jeux Olympiques du xxe siècle, autre événement d’envergure planétaire.

6   LE TEMPS DE L’ORGANISATION : LE BIE

Après les trois expositions universelles belges (Liège en 1905, Bruxelles en 1910, et Gand en 1913), les expositions internationales prennent le relais, avec des réussites notables : Saint-Louis (1904), Londres, (1908), Turin-Florence-Rome (1911), San Diego (1916), Philadelphie (1926), Barcelone (1929), Chicago (1934).

L’après-Première Guerre mondiale est le temps de l’organisation. Pour gérer le gigantisme des expositions, un Office international est fondé par la Convention de Paris en 1928 (réactualisée par les protocoles de 1972 et 1988). Le Bureau international des expositions (BIE) supervise l’organisation des expositions internationales ou universelles. Il établit une distinction entre expositions de première catégorie (universelles, pour lesquelles les pays invités ont l’obligation de construire des pavillons) et expositions de deuxième catégorie (ou spécialisées, pour lesquelles cette contrainte n’existe pas).

Le BIE fixe la durée des expositions universelles à six mois, en limite le nombre tout en mettant à l’honneur la recherche d’une meilleure représentation des nations. Il impulse une philosophie progressiste tout en favorisant une thématique récurrente, à forte valeur symbolique : l’entente entre les peuples dans le progrès. Enfin, le BIE promeut la vitalité du « congressisme « scientifique. Cette dimension, développée dès 1900, permet la tenue de centaines de rencontres lors des expositions (ainsi 312 congrès à Bruxelles en 1935 et 400 symposiums et tables rondes à Séville en 1992).

En dépit de cette organisation croissante, après l’exposition de Bruxelles (1935), après les fastes et le poids politique de l’Exposition internationale des « Arts et Techniques dans la vie moderne « de Paris de 1937 (elle reflète les grandes tensions internationales de l’avant-guerre), la Seconde Guerre mondiale sonne le glas des initiatives et l’échec d’un projet mussolinien à Rome pour 1942.

7   LA RELANCE D’UN ÉVÉNEMENT TOUJOURS PLUS UNIVERSEL

Miné par de graves tensions (guerre froide, guerres coloniales), l’immédiat après-guerre ne se prête guère à la renaissance de la fête universelle de l’imagination artistique et scientifique, de la confraternité entre les hommes et les nations.

Après ce passage à vide, les années 1950-1970 et l’entrée dans l’ère des médias audiovisuels de masse qui font circuler l’information à grande vitesse préparent des effets paradoxaux. Le retentissement des événements internationaux est accru. Ils deviennent authentiquement universels, connus instantanément, simultanément, aux quatre points cardinaux. Mais, dans le même temps, la mobilisation in situ des visiteurs recule considérablement.

7.1   Bruxelles 58

En 1958 du reste, Bruxelles rouvre l’ère des expositions labellisées en réunissant 48 pays et 41 millions de visiteurs autour du thème « Bilan d’un monde pour un monde plus humain «. Au milieu de la présentation d’objets industriels et artistiques, de pièces de théâtre, de spectacles de danse et de concerts, l’Atomium, structure représentant une molécule de fer et une préoccupation avant tout scientifique illustre le retour à des valeurs plus pacifiques qu’à Paris en 1937. En pleine guerre froide, les pavillons américains et russes sont les plus visités. L’exposition belge marque aussi l’intégration des pavillons de sociétés privées dans la manifestation, avec la présence de Coca-Cola, Kodak, Larousse, IBM, Philips notamment.

7.2   Montréal 67

Après le relais de deux grandes expositions internationales américaines (Seattle en 1962 et New York en 1964-1965), Montréal accueille l’« Expo’ 67 «. Tenue pour une des plus mémorables, avec 60 pays et 50 millions de visiteurs, l’« Expo’ 67 « et ses 110 pavillons nationaux, thématiques ou privés commémorent le centenaire de la confédération du Canada et l’anniversaire de la ville (325 ans).

Autour du thème « Terre des Hommes «, ses attractions s’articulent sur deux faits majeurs du xxe siècle : l’urbanisation de la planète et les progrès de la santé. Pour la première fois, elle comprend une large délégation d’anciennes colonies, essentiellement africaines (16 des 61 pavillons nationaux).

7.3   Osaka 70

L’« Expo’ 70 « d’Osaka (Japon) élargit l’ère d’influence de la manifestation à l’Asie. Ses 116 pavillons (76 nationaux) s’organisent autour des notions de « Progrès et d’harmonie pour l’humanité «. Cette formulation est hautement révélatrice en un temps où la guerre froide approche de son agonie en dépit de la guerre du Viêt Nam. Le BIE affirme avec force sa philosophie d’union et d’entente entre les nations et les hommes dans la différence, pour le progrès et la paix.

Mais Osaka est aussi un tremplin industriel, d’autant plus marquant dans ce pays affichant la plus forte progression économique et technologique des Trente Glorieuses (1950-1974). Ainsi l’informatique et la micro-électronique sont au cœur des animations visitées par 64 millions de personnes.

8   LES DERNIÈRES EXPOSITIONS DU XXE SIÈCLE

L’esprit du temps et l’interrogation sur l’avenir de l’homme sont au centre des problématiques développées lors des expositions universelles. Entre Osaka 70 et Séville 92, les expositions internationales américaines spéciales abordent à leur tour des questions d’actualité : Spokane et « l’Environnement « (1974), Knoxville et « l’Énergie transforme le monde « (1982), Vancouver organisée sur le thème des transports et de la communication (1986), Brisbane et « les loisirs à l’heure de la technologie « (1988).

8.1   Séville 92

Avec Séville en 1992, l’Europe accueille à nouveau une exposition universelle. Il s’agit alors de célébrer « l’Ère des Découvertes «. Ce projet — qui devait initialement être présenté en binôme avec Chicago, ajouté à une manifestation spécialisée génoise — marque le 500e anniversaire de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. En pleine révolution des technologies numériques, télématiques, informatiques, biologiques, l’exposition est ainsi posée sur des fonts baptismaux doublement symboliques.

Témoin du gigantisme jamais démenti des expositions majeures du siècle, l’« Expo’ 92 « est l’occasion d’un retour aux fastes d’antan. Les travaux de la capitale andalouse débutent dès 1989. Bâtiments et quartiers entiers jaillissent alors de terre autour du Guadalquivir. Certains sont préservés pour accueillir un centre d’affaire ultramoderne. Plus de 350 000 arbres et arbustes sont plantés dans cette zone aride grâce à de savants systèmes d’irrigation. Si Séville n’accueille « que « 41,5 millions de personnes, elle reçoit 168 pavillons (112 pays, 25 organismes internationaux, 31 entreprises privées).

8.2   Lisbonne 98 et Hanovre 2000

En 1998, Lisbonne abrite une exposition internationale d’envergure, avec 143 pays participants. Portant sur « les Océans, un patrimoine pour l’avenir « — dans le cadre de l’année internationale de l’océan de l’Unesco —, elle n’a pas le label « universel «. Elle constitue pourtant une des grandes réussites des expositions spéciales depuis les années soixante.

En l’an 2000, l’exposition universelle se tient à Hanovre (juin / octobre) et accueille 165 pavillons (pays, entreprises et organisations internationales). Ce chiffre atteste de l’expansion de l’événement, désormais assimilé au phénomène de mondialisation. Le thème dominant de l’Exposition, « l’Homme, la Nature et la Technique «, s’inscrit dans la continuité logique du travail entrepris depuis une trentaine d’années autour de la difficile cohabitation entre progrès technologique, industriel et protection de l’humanité et de l’environnement.

Aujourd’hui, les expositions universelles poursuivent donc la mue entamée dans les années 1960-1970, avec un nombre croissant de pays participants et la présence accrue de grandes industries et d’organismes internationaux. Signe symptomatique de cette massification : le nombre de pays membres du BIE est passé de 47 en juin 1996 à 85 en mars 1999.

9   L’ARCHITECTURE, ÉLÉMENT STRUCTURANT ET LIEU DE MÉMOIRE

Outre leur rôle politique et leur fonction de présentation des avancées technologiques, scientifiques, industrielles et artistiques, les expositions universelles sont des laboratoires architecturaux, dont elles tirent leur identité. Le symbole, planétaire, de la tour Eiffel témoigne de l’importance que peuvent revêtir a posteriori les audaces architecturales des expositions. Du reste, il faut souligner que, sur le long terme, la représentation de tels édifices dans la culture et la mémoire collective présente seulement une association diffuse avec l’idée de l’exposition.

Reflet des modes architecturales historiques, l’héritage foncier des Expos mérite cependant un arrêt sur image. D’emblée, il faut préciser que les legs architecturaux ne font pas l’unanimité. En 1889, de hautes personnalités (comme Maupassant, Sully Prudhomme ou Gounod) s’opposent par pétition à la préservation de la tour Eiffel, jugée monstrueuse et inutile. De même, en 1992, la conservation d’une partie du site de Séville — très coûteux en entretien — a suscité un âpre débat.

Les premières expositions se caractérisent par leur unité de lieu. À Londres, en 1851, le Crystal Palace accueille toutes les manifestations. Sir Joseph Paxton, connu pour ses serres, fabrique alors la plus grande jamais connue. Les verrières assemblées par des liens de fontes et de bois et soutenues par une structure en fonte peuvent être démontées et réassemblées à Sydenham, une banlieue de Londres (le Crystal Palace est détruit en 1936 par un incendie). Jusqu’aux années 1870, toutes les expositions internationales et universelles célèbrent l’ère de la marquise (voûte en verre et en fer). Hangars, rotondes (Vienne), salle des machines (Paris, 1889), lieu d’accueil de Fairmount Park (Philadelphie, 1876), sont érigés en l’honneur de cette architecture de lumière. L’édition 1900 à Paris se caractérise par un éclatement des lieux d’exposition et par la mise à l’honneur de l’Art nouveau.

Par la suite, on peut distinguer deux grandes périodes. Les années vingt à trente marquent les débuts de l’architecture moderne célébrée par les expositions internationales. Les expositions universelles des années 1958-1992 présentent des démarches plus diverses et plus expérimentales. En 1958 (Bruxelles), le pavillon circulaire américain à colonnes (Edward Durell Stone) et le pavillon Philips (Le Corbusier-Xenakis), figurent parmi les œuvres les plus mémorables, comme l’Atomium, demeuré un emblème bruxellois. L’« Expo’ 67 « (Montréal) est très riche ; le pavillon de Buckminster Fuller, une immense sphère géodésique, est toujours debout, comme les logements préfabriqués empilés de Moshe Safdie nommés Habitat. « Osaka’ 70 « comporte entre autres le vaste Theme Building de Kenzo Tange et le pavillon canadien pyramidal d’Ericksson (quatre gigantesques coins en miroirs formant une place à plusieurs étages). L’Expo’ 92 à Séville comprend notamment un remarquable pavillon japonais en bois alliant tradition et modernité (réalisé par Tadao Ando) et de très nombreux jeux entre architecture et eau. Enfin, l’Exposition, d’envergure universelle, de Lisbonne se fonde sur un savant mélange entre vieilles pierres et audaces architecturales ultramodernes.

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