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Extrême-Orient

Publié le 15/01/2012

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 L'Extrême-Orient soviétique s'étend sur 3100 000 km2 le long de la côte du Pacifique, du détroit de Béring à la frontière coréenne. Il comprend les territoires de Khabarovsk et de Primorié, les régions de l'Amour, de Magadan, du Kamtchatka, Sakhaline et les iles Kouriles (obtenues du Japon en 1945, mais que celui-ci revendique à nouveau). Durant la guerre civile, après la défaite et la mort de Koltchak (1920), ces territoires ont appartenu à une éphémère République d'Extrême-Orient qui constitua une sorte d'État-tampon entre l'URSS...

« Extrême-Orient 87 siècle.

Sous le tsarisme, l'Extrême-Orient, relié au cœur de la Russie par le Transsibérien depuis 1906, était surtout un réservoir de matières premières (or, fourrures) et une base stratégique.

Une forte Immigration russe, biélorusse et aussi juive (rég·ion autonome des Juifs du Birobidjan) est venue depuis la Révolution s'ajouter aux autochtones (Tchouktches, Koriaks, etc.) qui ne forment plus aujour­ d'hui que 3 p.

100 de la population.

Concentrée il 90 p.

100 dans le Sud, cette population est essentiellement urbaine (six vi'lles ont plus de 100 000 habitants contre deux en 1939).

Seule à avoir fêté son centenaire, Vladivostok (380 000 habitants), terminus du Transsibérien, principal port sur le Pacifique, est aujourd'hui concurrencée par le développement rapide des nouveaux centres Indus­ triels : Khabarovsk 1393 000 habitants), Petropaviosk, Komsomolsk, Nikoiaevsk sur l'Amour.

5 La production globale de ces régions s'est multipliée par 93 de 1913 à 1975.

Le régime soviétique a réorganisé l'industrie aurifère, augmenté l'extraction de la houille, développé la sidérurgie à Komsomolsk et l'industrie pétro­ lière de Sakhaline à Khabarovsk.

Les chantiers navals, la pêche (un quart des captures soviétiques, mais le traitement du poisson sur place est handicapé par l'absence de sel et d'entrepôts frigorifiques dans la région), 'l'industrie forestière et les activités annexes ont pris de leur côté une grande extension.

Cependant, l'avenir de ces confins orientaux de l'URSS dépend pour une bonne part du ·développement des transports, surtout des transports maritimes (avec la mise en exploitation de la ligne du Nord), ferroviaires (avec l'électrification et le doublement de la ligne du Tr-anssibérien) et aériens .

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Voir aussi : Kamtchatka, Magadan, Sibérie, Transsibérien, Vladivostok.. »

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