La faculté de penser ne se délègue pas. Discutez cette affirmation.
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
La
science a déjà tenté de répondre à cette question, mais d'un point de vue
physiologique il est impossible de la transmettre de quelque manière que ce
soit. Pour ainsi dire, il est impossible pour un être d'acquérir la faculté de
penser de manière accidentelle.
II. Nous pouvons aussi
envisager d'autres sens à "déléguer" au travers de l'affirmation d'Alain.
a) Tout d'abord, en un sens,
pouvons-nous dire que les sociétés d'aujourd'hui délèguent une partie de leur
faculté de penser à une poignée d'individus au sujet de la politique générale de
leur nation ? Pour être exact, le problème est inhérent à la volonté des gens de
se tenir au courant des faits accomplis. D'une certaine manière, les individus
choisissent (élisent) une personne dont les opinions sont les plus proches des
leurs et leur fait confiance pour la suite des événements. Mais n'est-ce pas
leur déléguer sa faculté de penser si l'on ne surveille même pas les faits et
gestes de l'individu qui nous représente ? Nous pouvons tout de même modérer
cette affirmation car le système démocratique a pour but de conserver les
libertés fondamentales et de développer au mieux la faculté de penser des
individus même si tout cela reste dans le domaine de la doxa.
b) Le système démocratique
précédemment évoque s'oppose aux formes d'autoritarismes qui sont dangereux pour
la faculté de penser des Hommes.
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