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Faire connaître les principales écoles grecques depuis Socrate jusqu'à la fin de l'école d'Alexandrie.

Publié le 17/06/2011

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socrate

I. Deuxième période.

1. La deuxième période de la philosophie grecque renferme cinq écoles, qui participent toutes au caractère commun de la période ; elles diffèrent entre elles par les caractères particuliers que nous allons indiquer. 2. L'école de Platon (388) étudie surtout la raison et le côté absolu de notre intelligence ; elle proclame les idées éternelles, reconnaît la providence divine, donne le beau idéal pour base à l'art, et le juste pour base à la morale et à la politique.

socrate

« 3.

La théorie du syllogisme vient de lui, et si elle ne suffit pas à tout, du moins elle est complète dans son genre.4.

C'est de lui que vient une division de la science des êtres qui a été souvent reproduite, surtout dans le moyenâge.

Suivant lui, on doit considérer dans un être : 1° ses éléments ; 2° sa nature ; 3° la cause qui l'a produit ; 4°sa fin, ou, dans le langage d'Aristote et de l'École, la matière, la forme, le mouvement et la cause finale.5.

Aristote conçoit Dieu par la nécessité d'un principe immobile, auteur du mouvement ; ce principe est en mêmetemps le but suprême où tendent toutes choses : il est actif, intelligent et heureux.6.

En morale, Aristote place le souverain bien dans le bonheur, et le bonheur dans le développement des facultésconformément au but de la nature humaine : c'est de lui que vient cette définition fameuse : In media stat virtus.7.

Les principaux disciples d'Aristote, ou Péripatéticiens, sont Théophraste (322) et Straton (289). IV Épicurisme 1.

ËPICURE (Athènes, 309) donne pour but à la philosophie la direction de l'homme vers sa fin.

Afin d'atteindre cebut, il faut d'abord que l'homme se connaisse et qu'il connaisse l'univers.

De là deux parties antérieures à la morale,savoir, la logique ou canonique, et la physique.2.

L'idée principale de la canonique d'Épicure est la distinction des sensations et des anticipations dans l'intelligencehumaine.

Les sensations viennent de l'impression des objets les anticipations viennent des sensations généralisées,et doivent par conséquent se vérifier constamment par leurs éléments primitifs, par les sensations.3.

La physique d'Épicure n'est autre que la doctrine atomistique de Démocrite.

L'âme, composée d'atomes ronds, sedécompose avec le corps.

Les dieux sont des êtres subtils et insaisissables, qui n'ont aucune action sur le monde.4.

De ces idées, Épicure tire sa morale.

Le bien de l'homme, c'est le bonheur, et le bonheur, c'est le plaisir.

On nepeut douter, d'après des passages textuels d'Épicure cités par Cicéron, que les plaisirs des sens ne fussent, auxyeux d'Épicure, sinon les seuls, du moins les premiers plaisirs; seulement il prescrivait d'en user avec modération etprudence, en se rendant indifférent aux choses de la vie et de la société, plus propres à troubler l'âme qu'à luiprocurer des jouissances.

Égoïsme et plaisirs habilement calculés, voilà le résumé de cette morale que la voix dessiècles a justement flétrie.5.

L'épicuréisme , introduit dans l'empire romain, dont il précipita la corruption et la décadence , trouva dansLucrèce un interprète éloquent : il est étonnant, mais regrettable, qu'une telle doctrine ait pu inspirer un grandpoète. V.

Stoïcisme. 1.

ZÉNON (Cittium, Athènes, 300) se proposa de rendre à la vertu son autorité.

Comme Épicure, il fit précéder samorale d'une logique et d'une physique, qui sont malheureusement en contradiction avec la morale qu'ellespréparent.2.

Zénon reconnaît aussi que toutes nos idées viennent des impressions extérieures, et proclame ce principe devenucélèbre: Nihil est in intellectu quod non prias fuerit in sensu.

Il aurait pu ajouter, comme Leibnitz le fit deux mille ansplus tard, nisi ipse intellectus : car il reconnaît une droite raison, dont le rôle est de distinguer les représentationsvraies d'avec les fausses.3.

En physique, Zénon reconnaît un Dieu moteur, d'une nature ignée, qu'il ne sépare pas du monde; l'âme, airardent, est de même unie intimement avec le corps et périt avec lui.4.

La morale de Zénon, aussi idéaliste que sa logique et sa physique sont empiriques, repose sur cette maximefondamentale : Le bien consiste à vivre conformément à la nature, c'est-à-dire conformément à la raison : le sagedoit supporter et s'abstenir.5.

Le stoïcisme, en envisageant ainsi le caractère absolu de la loi morale sans aucune considération du bonheur,tombe dans les exagérations suivantes : 1° il confond dans une égalité rigoureuse toutes les bonnes actions ettoutes les mauvaises, puisqu'il fait abstraction des résultats et ne considère dans nos actions que le caractèred'être ou non conformes à l'idéal; 2° il nie tout bien qui n'est pas le bien absolu, et au lieu de dire que le bonheur estdû tôt ou tard à la vertu, il dit que la vertu se suffit, et que le bonheur et le malheur sont des mots ; 3° il engendrel'impassibilité au lieu de la vertu active.6.

Les principaux stoïciens furent, après Zénon, Cléanthe..(264), Chrysippe (230), et plus tard, Sénèque, Épictèteet l'empereur Marc-Aurèle. VI.

Nouvelle Académie. I.

ARCÉsiLAs (Pitane , Athènes, 260) , disciple de Polémon , combattit le critérium de Zénon, et réduisit la certitudehumaine à la probabilité, sous le nom d'acatalepsie.2.

CARNEADE (Cyrène, Athènes, 180) distingue entre la certitude et la vérité objective ; il reconnaît l'existence decelle-ci, mais nie que l'homme puisse aller au delà d'une conjecture plus ou moins probable.

C'est l'adversaire ardentde Chrysippe.3.

ÉNÉSIDEME (Gnosse , Alexandrie, 20) poussa les doctrines de la nouvelle Académie à ses vraies conséquences, etremplaça la vraisemblance d'Arcésilas et de Carnéade , espèce de transaction inconséquente entre le doute et lacertitude, par un scepticisme positif et rigoureusement formulé.

Il reproduisit les dix tropes de Pyrrhon (340), et. »

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