Fais ce que tu fais, dit une maxime antique. - Comment la comprenez-vous ?
Publié le 07/03/2012
Extrait du document
....
«
.f9
-
'1
p.Iir,
oeux,
en
un
mot,
qui
ont
pri•s
l'engagement
d-e
faire
t elle
ou
t•elle
chose
moyennant
un
sala
ire.
C'es t
ce
qu'on
appelle
le
devoir
professionl!llel.
Chaqu
e prro[ession
comport
·e ·
des devoirs
stricts
· et
la
wei
été
tout
enti
èf.e r
.eJpose
s-ur
l 'acc-o
mp
•l ·i>S.sement
de ces devoirs.
Le
pr.emi ·
er
des
devoirs
profe
ssionn
els e•s t
d 'a :bord
d'appliquer
toute
s-on atten
.ti on,
d-e m e
ttr
e tout
son cœu r
·d an s
le
travahl qui
VUUIS
a été
confié,
de
l'entr
epr•endre
avec
toute la
b-onne
volonté
possible
.
Pui
s il
es t
nécessa
irè d 'avotr l
eJS
ca-padtés
spéda1es
qui
permettront
-de Ia
i.re
oe
travail
auss
i parfuiteme
·nt
qu·e possible ,
de
cherch
er
oontinu
e].Je;m
ent
à y ,introdu
·ir.e d·
eS
am
éliorations.
n
faut
se
garder,
dan
·s l
'nœ
omplisscment
du
d·e•voir professionne l,
de
l'habitude,
de
la ro uti: n.e qui, en
ré dui sa
nt
notre
eJfort,
nous
• empê
che
de
fai.r e .
porter
à
notre
œuVII'e
tDut
son
f ,
ruit.
E'Difin,
nou~
devonJS
acco
mplir
notr
·e tâch
e jUJs>qu
'au
bout
, e n
y appl,jquant
toùt
e
notre
volonté,
toute
nobr e
énergi
.e, to
ute n
otre
pat
•i enoe .
Si
nou
s
nous
arrêton
s,
si
n.ous
nou
s la.ssons
a u
m,l>i
eu
de
la
r oute,
l'œuVTe
inach
evée
ne
servira
à rien.
De
p .lus,
il faut
sa voir
porter
toutCIS
les
responsabilit
és,
tout
e·s
les co
ntraint
es
qu·e
nou
s • impose
l~
devoir
prof
essionne
l.
L 'in s
titut
eU:l',
le
chef
d 'i
ndu
strie,
d.evront
penser
qu'iLs so
nt
tenu
s,
plus
qu
e d'autres
, à donn
er
J e
bo·n exe
mple
, le
m éd&"in
s.era
plus
oh1i
g é
que qu
ico
nqu
e à
garde r
le silence,
l 'offi
c
ier
· d evra
.s.e
sentir
plus
qu
'un
•autr
e dis
posé
à sacrifier
sa
vie.
Une
soè i
été
bien
o.I~gani sée
n'.e xi ste qu e grâce à
l'acco mplis se
ment
obsc
ur
de
tou
s ces
devoirs.
Chaque
rou
age
.soc ia
l, inct:ustrie,
comm
erce
, en se ign em e
nt, n·e m arc he
noil'moal.
e m e
nt
que
si, à leur
place .
les
plu
s humhl
es
travail le
urs f ont
par
fa it em e
nt
la
tâc
he
CJII>Ï
leur
a é
té
con
fiée.
A ins•i, &i
pour
un
e ra i
rSon pers onne1 '
1e
quel
co
nqu
e,
il s
la
négl>igent, ou
commett
ent
qu e
lqu
e malfaçon,
ou
la
" hi
kl
ent
» hntiv
em e
nt
et
san s
soin, ils so
nt
don c
coupnhle.
s d'une
rloub~e
faut
e, d'
un
doubl e vo
l.
Dir
ecte m e
nt,
iiiS lèse
nt
oolui
qui
les
a payés
p our
un
travail
qui
.de•vait
être bi en fai t
et qui
ne
l'es t
fi
pas,
i>ls trompen
t celu.i
qui
avait
mi s
sa corufiance
en
eux
, ils con
conr•ent
à la
maT ch e
moin
,s bonne
de
tout
1 'ense mble :
industri
e,
adm in
:itst
rati
·on,
us.ine.
etc...
Indir
ecte
me
nt,
üs volent ·
la société
CJUi
leur
a
donné
de
précieux
avnnta ges, ·
à qui ils do
ivent
les
bi epfait
1s de
la
natri.
e,
des
lois et de
la
civi ;Jïsa.tion
et qui
atteJIJd
rl'eux
1 'accomplis~.cment
d 'un
,e
ti che
n écessa
ire à son
dév elopp e
m e
nt.
Le
par
es.seux
est un
inutile,
un
freiTo
n
danrS
la
ruche,
mais
ill
n e
trom
oe
penso nn:e .
tandis
que Ie méd
ed
n
i)!n
o ra
nt,
l·e
pro
f-esse
ur
inoapa .
ble,
l'of
ficier
S'lln s cou
rage
commettent
une
sorte
de
trahison.
Il s ne
5.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Comment comprenez-vous cette maxime passée à l'état de proverbe : « D'abord vivre, ensuite philosopher »
- Comment comprenez-vous cette maxime passée à l'état de proverbe : « D'abord vivre, ensuite philoso¬pher » ?
- Comment comprenez-vous cette maxime passée à l'état de proverbe : « D'abord vivre, ensuite philosopher » ?
- Comment comprenez-vous ce mot de Maurice Barrès : La Patrie, c'est un antique cimetière possédé en commun ?
- Comment comprenez-vous cette maxime : L'amour-propre est le plus habile des flatteurs et le plus écouté des maîtres.