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Qu'est-ce qu'un fait social ? (Durkheim)

Publié le 27/11/2012

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        Les règles de la méthode sociologique Chapitre I : Qu’est-ce qu’un fait social ? Collection Puf/Quadrige, 1983 (1885), page 3 à 14           ·        Présentation de l’auteur   Emile Durkheim (1858 - 1917), sociologue français, agrégé de philosophie, est considéré comme un des fondateurs de la sociologie. Il ramène les fais moraux aux faits sociaux qu’il considère comme indépendants des consciences individuelles. Il écrit une thèse de philosophie "De la division du travail social" en 1983, qui lui a été critiqué par le jury de philosophes de la Sorbonne, pour son réalisme social. Ensuite, il enseigne à Bordeaux (de 1887 à 1902) les Sciences Sociales et la pédagogie. Durant son séjour, il écrira entre autre « le suicide « (1887) et  « Les règles de la m...

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« Ensuite, il enseigne à Bordeaux (de 1887 à 1902) les Sciences Sociales et la pédagogie. Durant son séjour, il écrira entre autre « le suicide » (1887) et  « Les règles de la méthode sociologique » en 1894. En 1902, il est nommé à la Sorbonne comme suppléant de Ferdinand Buisson, et en devient titulaire en 1906.     ·        Résumé     Le terme « faits sociaux » est devenu une expression courante qui est employée pour désigner une multitude de phénomènes de société mais ce qu'ils définissent réellement est toujours équivoque. Avant d'étudier ces phénomènes, il est donc essentiel de savoir les reconnaître. Dans toute société, ces phénomènes ont pourtant des caractéristiques qui leur sont propres et qui ne peuvent être étudiés par d'autres sciences que la Sociologie. Les faits sociaux sont des phénomènes qui nous sont inconsciemment imposés, que se soit par l'éducation, l'appartenance religieuse ou la société.

Ce sont des phénomènes extérieurs à notre personne.             D'autre part, notre façon de se conduire ou de penser nous est dictée avec ou sans notre consentement, ne se faisant pas nécessairement ressentir comme telle. Et si d'autre part, nous voulions contrecarrer cette influence sociale, la conscience publique nous le ferait ressentir et nous paraîtrions anormaux, provoquant le rejet des conformistes. En effet, nous sommes généralement contraints de suivre le modèle de la société si nous voulons nous y intégrer. Nous différencions donc ces faits des phénomènes psychiques et des phénomènes organiques qui n'existent que par la conscience individuelle. Le fait de dire qu'un individu est parfaitement autonome n'est donc pas exact puisque ses idées et ses principes reposent avant tout sur ce qu'il a reçu de l'extérieur.             De part les instances que nous avons évoquées (religion, éducation...), le fait social se retrouve. »

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