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UN FANTASTIQUE A LA FRANÇAISE: JACQUES CAZOTTE

Publié le 31/03/2012

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Cazotte, sans ètre un auteur de tout premier plan n'en mérite pas moins une attention sérieuse: par la diversité de son oeuvre, par ses relations avec l'élite intellectuelle de son époque, par sa carrière administrative, par ses convictions religieuses et politiques, il reflète bien des aspects - souvent méconnus - de son temps. Il est surtout représentatif de l'esprit antiphilosophique, mystique et illuministe dont nous verrons plus loin l'importance...

« que où dominaient les études classiques.

influencera l'œuvre du futur écrivain en lui permettant l'accès direct à des sources d'inspiration étrangères.

Reçu bachelier en droit en 1739 et avocat en 1740.

il fut ensuite présenté au comte de Maurepas.

ministre de la Marine.

et admis à suivre à Paris un stage rému~ néré en vue d'accéder aux fonctions d'officier civil.

Il profita de son séjour dans la capitale pour fré­ quenter les milieux littéraires et fit alors ses débuts d'écrivain.

publiant successivement deux contes de fée : La patte du chat ( 1741} et Les mille et une fadaises (1742).

Le premier, sous-titré " Conte zinzimois », est une parodie des contes tartares, mogols ou péruviens de Gueulette, auteur à succès des années 1720 à 1740; il met en scène les aventures burlesques du prince Amadil, banni pour avoir marché sur la patte du chat Grognon, et ne triomphant à la fin du conte que par un artifice dont l'auteur est le premier à souligner l'invraisemblance.

Dans le second, sous-titré "Contes à dormir debout», une marquise affligée d'insomnie a recours aux contes de fée d'un abbé pour guérir son mal : les aventures absur­ des de Riante, de Gracieux, de la fée Troisbosses, de Brillandor, s'enchaînent dans la plus complète extravagance.

Il s'agit d'une satire des contes orientaux, dont la mode s'était rapidement étendue après la publication des Mille et une nuits de Galland, auxquelles avaient fait suite les Mille et une faveurs de Moncrif, ainsi que tes Mille et un quarts d'heure et les Mille et une heures de Gueulette.

Ces deux premières publications de Cazotte s'inscrivent dans la ligne des parodies de Crébillon fils et d'Hamilton.

Il ne s'agit pas d'une satire amère, mais d'une critique enjouée des mœurs et de la société de son temps.

Ces contes se caractérisent par un humour burlesque et désinvolte, un badinage souriant et non dénué d'une certaine préciosité, qui donnent aux meilleurs passa­ ges un charme réel, en dépit des digressions inutiles et de trop nombreuses platitudes.

On y trouve deux attitudes qui seront des cons­ tantes de la pensée de Cazotte jusqu'à la fin de sa vie · l'opposition aux philosophes et l'attachement au système monarchique c'est ainsi qu'il ironise sur le. »

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