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Faut il se contenter de vivre ?

Publié le 23/06/2012

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            Dostoïeski disait «Vivre n’importe comment, mais vivre«. Beaucoup d’auteurs se sont penchés sur la nécessité de vivre alors que leur vie n’était pas gaie. Les hommes se sont toujours questionner sur la nécessité de vivre, sur les limites qu’il peut autoriser à l’intégrité de sa vie. La question de l’intérêt de la vie matérielle se pose dés l’antiquité avec Aristote. À quelques heures de sa mort alors que ses mais sont attristés du moment fatidique, la philosophe est calme et étrangement semble soulagé de savoir qu’il va bientôt quitter cette enveloppe corporelle qui lui déplait tant. Il qualifie en effet le corps de Soma Sema ce que l’on traduit par le corps, le tombeau. Pour aristote le corps corps nous déconcentre dans la recherche de la philosophie. Le corps nous harcèle en permanence. Il développe donc la thèse de «la mort au corps« (mourir à son corps) pour délier l’âme du corps. La vie corporelle est bonne mais elle ne l’ait pas suffisamment pour Aristote.

« 2 Proust dans A la recherche du temps perdu (du coté de chez Swann) nous conte l’histoire d’un veuf qui vient de perdre récemment se femme.

Et qui malgré cette tragédie, profite des moments présents, dans ce passage : du jardin, du soleil,… «la vie a du bon».

Oscar Wilde dans le portrait de Bryan Gray dit après la mort d’un ami «Les roses sont toujours rouges et belles même après la mort».

Le message ici est que malgré les malheurs de la vie il faut profiter du présent.

Il ne faut pas vivre dans le passé.

Un moment heureux peut faire équilibre «la balance» de l’humeur.

Quant à Baudelaire dans Le spleen de Paris , le pauvre vitrier monotone et triste retrouve le sourire grâce à une seconde de bonheur.

«Mais qu’importe l’éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l’infini de la jouissance.».

La jouissance présen te parait plus importante que la perspective d’une éternité de souffrance.

C’est ce qui fait toute la force de l’homme, de ne jamais abandonner, l’homme est pugnace car il sait qu’à un moment il retrouvera le bonheur, et ce bonheur aussi rapide soit il lui fera oublier tous ses malheurs.

Cette morale ressemble beaucoup à la morale à la morale d’Horace, héritage de l’épicurisme du «c ueille le jour».

On peut encore citer Doigène qui dit à Alexandre le Grand «pousse toi de mon soleil».

On a une certaine opposition entre les philosophes antiques (Aristote) e tels écrivains / philosophes contemporains : les uns pensent que la vie sensible n’a pas un réel un intérêt au contraire, ils laissent penser que plus vite celle- ci sera fini, plus vite ils pourront philos opher «en paix».

Tandis que les autres (Proust, Baudelaire) aime la vie, et profite d’elle.

Chaque seconde qu’elle offre à l’humain peut lui procurer du plaisir ce qui est la recherche et l’aboutissement de chacun.

Mais le principe de tout philosophe es t, selon Descartes, de préférer vivre triste et cultivé, plutôt que de vivre heureux et ignorant des causes qui l'entourent.

Quel intérêt de vivre si l'on ne vit que pour un bonheur éphémère ? Peut on se satisfaire d’une succession de petit bonheur ? Ainsi , n'y a-t- il pas un bonheur autre que le matériel ? Est -ce que se satisfaire de vivre nécessite forcément l'ignorance ? Platon et Aristote distinguent trois grands genres de vie : - Plaisir : vie consacr ée à la recherche de deux types de plaisirs : sensuel s (avec du raffinement) esthé tique (œuvres d’ art).

On consacre la plupart de notre temps.

Les activit és vitales deviennent l ’occasion de raffinement → manger devient l ’occasion d ’é prouver du plaisir.

- Action : on consacre l’essentiel de son temps aux affai res de la cité, vie politique ou vie politico -militaire.

- Contemplative : vie consacrée à l’étude, contemplation des idées intelligibles.

- Mixte : mélange de 2 voir des 3 modes de vies.

L’un de ces modes de vie permet il de procurer un bonheur véritable ,. »

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