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Faut-il etre sincere ?

Publié le 27/02/2008

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Faut-il etre sincere ?

« ne pourront pas vérifier ces propos.Platon dans cette œuvre Hippias Mineur réfute donc l’idée que le mensonge est mal.

Effectivement il qualifie lesmenteurs d’êtres intelligents pouvant se permettre de mentir puisqu’ils connaissent une vérité que la majorité despersonnes ignorent.

Le mensonge peut donc être pris comme un signe de pouvoir et de supériorité. Pour terminer, Freud un sens psychologique à la question de la sincérité.

En effet dans son ouvrage lapsychopathologie de la vie quotidienne, Freud met en avant l’importance des faits et gestes que nous qualifionsd’inconscient.

Pour ce philosophe ces gestes qui peuvent être des oublis, des lapsus sont le reflet de notreinconscient qui ne peut pas s’exprimer car nous portons plus d’importance à notre conscient.

L’Homme croit êtreconscient de quelque chose mais n’est pas conscient d’une pensée qui existe en lui.

En effet, nous pouvons iciparler d’une pensée impensée, il existe dans chacun d’entre nous un pensée que nous ne croyons pas pensée maisque notre corps et notre âme ressentent et pensent.

Il y a ici la notion d’auto censure qui rentre en jeu, ici cephénomène ne permet pas à l’Homme de penser touts ses désirs ressentit.

Nous pouvons donc représenterl’autocensure comme étant « la frontière » délimitant ce que l’on peut penser et ce que l’on ne peut pas penser.Cette dernière partie est tellement refoulée et enfouie en nous qu’il nous est inimaginable de nous avouer nos désirset nos réelles penser.

Ainsi, dans le discours oral le mensonge vient ici prendre la place de l’autocensure.

En effet,nous pourrions qualifier le mensonge de « maladie psychique » qui nous obligerait à ne pas dévoiler nos désirs etl’impensé de notre pensée.

Cependant, l’Homme a-t-il conscience de ce phénomène d’autocensure joué par lemensonge ? Nous pensons mentir de notre plein grés mais comme nous le pense Freud rien n’ai laissé au hasard.C'est-à-dire que nous pensons mentir car nous le voulons mais que au contraire nous mentons parce que nousn’avons pas le choix.

Effectivement, le mensonge est comme le reflet de notre subconscient, nous mentons pourdéguiser nos pensées et cela sans le vouloir et en croyant le métriser car il nous ait imposé par nous même et parles autres de ne pas dévoiler nos désirs.Pour Freud, le mensonge s’explique donc par la psychologie.

Il pense que l’Homme n’a pas d’emprise sur le mensongeet qu’il est révélateur de ses pensées impensées.

L’Homme est donc voué à mentir pour se conserver lui-même etcela en conséquence de cette autocensure qui lui est infligé par ses semblables et par son conscient lui-même. Nous pouvons donc conclure que la sincérité exige une forme de conscience, en effet pour Kant l’Homme estconscient de désirer conserver sa vertu en étant honnête.

Platon nous explique que le mensonge exige lui aussi unepart d’intelligence et donc de conscience : seul l‘Homme qui a conscience de ses connaissances dans un domainepeut mentir sur ce sujet.

Freud, lui nous explique que le mensonge a une part de conscience, en effet l’Homme aconscience de pouvoir mentir.Cependant, ce dernier met en avant l’idée que la sincérité engage plus d’inconscience que de conscience.Effectivement, le mensonge représente une part d’autocensure.

L’Homme ne peut pas dire et même penser ce qu’ilressent réellement puisqu’il n’en ait pas conscient lui-même.

L’Homme en mentant croit donc avoir l’emprise sur cephénomène, qu’en réalité il subit.

La sincérité ne peut donc pas être définie réellement pour chaque Homme carchacun d’entre eux a une part d’inconscience qui se traduit par le mensonge qui vient faire obstacle à la sincérité.. »

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