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Faut-il se méfier de l’imagination ?

Publié le 13/11/2011

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I.                   L’imaginaire est un risque

A.     Imagination comme un ça.

Freud dans Le Moi et le ça (1923) définit le moi comme la partie pulsionnelle de la psyché humaine, il ne connaît ni normes (interdits ou exigences), ni réalité (temps ou espace) et n'est régi que par le seul principe de plaisir, satisfaction immédiate et inconditionnelle de besoins biologiques. C'est donc le centre des pulsions, des envies qui constituent l'énergie psychique de l'individu. Le Ça est une instance entièrement inconsciente. C'est l'instance dominante chez un nourrisson qui ne fait pas la part entre réel et imaginaire et a un sentiment de toute-puissance.

«  d'autre part de l'acquis de l'individu, résultat de son expérience et du refoulement des pulsions qui n'ont pu s'exprimer (et qui réapparaissent sous une autre forme). Ce qui nous montre que si l’individu se laisser déborder par son ça et son pouvoir imaginaire, l’individu peut devenir dangereux si il laisse aller ses pulsions d’éros ou de thanatos. L’individu qui se laisse aller a son imagination peut lancer des affirmations irrationnelles comme par exemple un prophète affirmant connaitre la date de la fin du monde ou l’apocalypse ou même une catastrophe.

Des individus peuvent alors suivre cet homme sans pour autant savoir pourquoi, ils suivent juste la résultante de l’imagination d’un homme possédant les mêmes capacités cérébrales que eux.

Cela peut donc être néfaste pour la société et il faut se méfier de l’imagination d’autres hommes. B. Elle peut nous détruire Schizophrénie : John Nash, grand mathématicien du 20 ème siècle était atteint de schizophrénie.

Il a pourtant reçu un prix Nobel de Mathématiques en 1994.

A Beautiful Mind, sa biographie par Sylvia Nasar, ex-journaliste économique pour le New York Times, parue en (1999) a été adaptée au cinéma par Ron Howard, sous le titre français Un homme d'exception.

Ce film reçut l'Oscar du meilleur film en 2001. Fight Club :  Le fight club en lui-même n'est que le prolongement physique de la « non-virilité » de ses participants.

À travers ces combats sanglants, ils retrouvent leur envie de se battre pour ce qu'ils sont, de prendre les choses « à bras le corps » ; ils réapprennent littéralement leur robustesse, leur vigueur ; ils comprennent qu'acheter une télévision 16:9 procure beaucoup moins d'adrénaline et de satisfaction personnelle que de mettre un adversaire au tapis ; ils sortent enfin de leur zone de confort pour se heurter aux choses les plus basiques.

Peu à peu, ces hommes se transforment en ce que Tyler lui-même souhaite qu'ils se transforment.

Ils redeviennent vifs et redécouvrent la part animale en eux, ils perdent tranquillement leurs désirs maladifs de consommer et Tyler se crée ainsi une « armée » de personnages disciplinés à valeurs simples ; personnes qu'il nomme les « singes de l'espace » (en référence aux singes utilisés comme cobayes pendant la conquête de l'espace).  « Ni loup ni mouton » pourrait être une morale appropriée au film.

Outre la dénonciation explicite de l'individu-mouton, le spectateur peut être amené à se révolter face à ces individus-loups, les « Space Monkeys », qui ont aussi peu de personnalité que le type d'individu qu'ils fuient.

Donc l' œ uvre peut être perçue comme. »

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