Faut-il soutenir avec Heidegger que "l'artiste reste, par rapport à l'oeuvre, quelque chose d'indifférent, comme s'il était un passage pour la naissance de l'oeuvre qui s'anéantirait lui-même dans la création" ?
Publié le 29/08/2005
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- « L'oeuvre d'art doit avoir un caractère communicable. C'est l'essentielle justification de toute créa-tion. Mais, à l'effort de l'artiste pour être compris, doit correspondre celui du public pour comprendre. Or, il faut bien reconnaître que certaines expressions de l'art moderne, apparemment hermétiques, ne sont que très difficilement accessibles au profane. » Que pensez-vous de cette opinion ?
- L'oeuvre d'art échappe-t-elle à l'artiste après sa création ?
- Quelles réflexions vous suggèrent ces deux affirmations de Zola ? « Si vous me demandez ce que je viens faire en ce monde, moi artiste, je vous répondrai : je viens vivre tout haut ». « Ma définition de l'oeuvre d'art serait, si je la formulais : une oeuvre d'art est un coin de la création vu à travers un tempérament ». ?
- Quelles réflexions vous suggèrent ces deux affirmations de Zola : « Si vous me demandez ce que je viens faire en ce monde, moi artiste, je vous répondrai : je viens vivre tout haut. ». « Ma définition de l'oeuvre d'art serait, si je la formulais : une oeuvre d'art est un coin de la création vu à travers un tempérament. » ?
- Dans une de ses «Lettres à Angèle» (1898-1900), reprises dans Prétextes, André Gide conseille à un poète de se méfier d'«une idolâtrie grave, que certains enseignent aujourd'hui» et qui est «celle du peuple, de la foule». Et il ajoute un peu plus loin que «la communication (avec les foules) ne s'obtient que sur les points les plus communs, les plus grossiers et les plus vils. Sympathiser avec la foule, c'est déchoir». Et il s'objecte sans doute à lui-même qu'il y a des cas où la créati