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Fellini, Federico - réalisateur de cinéma.

Publié le 19/05/2013

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Fellini, Federico - réalisateur de cinéma. 1 PRÉSENTATION Fellini, Federico (1920-1993), scénariste et réalisateur italien. Né à Rimini, sur la côte adriatique, Federico Fellini est issu d'une famille de la petite bourgeoisie. Amoureux de la bande dessinée américaine ( Flash Gordon et surtout Mandrake, qu'il souhaitera plus tard, mais en vain, porter à l'écran) et du cirque, il passe son enfance entre rêve et ennui. 2 JEUNESSE Federico Fellini REUTERS/THE BETTMANN ARCHIVE Ayant quitté les siens à dix-huit ans pour s'installer à Florence, il travaille comme échotier et caricaturiste dans un périodique satirique édité par Nerbini, puis décide de tenter sa chance à Rome où il s'installe en 1939. Collaborateur régulier du journal Marc'Aurelio, il bénéficie de ce fait d'une belle réputation de dessinateur humoristique. C'est ce qui lui permet de travailler comme gagman pour les films interprétés par le comédien Macario (1902-1980) et de se lier d'amitié avec Aldo Fabrizi, qui lui permet de faire ses débuts comme scénariste de cinéma. 3 PREMIERS PAS AU CINÉMA Dès 1942, Fellini travaille pour Mario Bonnard sur Avanti c'è posto (1942) puis sur Campo de'fiori (1942). Il écrit également le Diamant mystérieux (l'Ultima Carrozzella, 1942) de Mario Mattoli, avant de travailler au bureau des projets dans la société de production de Roberto Rossellini. Il rédige dans le même temps des textes pour la radio et rencontre à cette occasion Giulietta Masina qu'il épouse en 1943. Roberto Rossellini l'entraîne dans la mouvance du néoréalisme en le faisant participer à l'écriture de Rome ville ouverte (Roma città aperta, 1945), puis de Paisa (Paisà, 1946), du Miracle (sketch de l'Amore, 1948), dont il est aussi l'un des interprètes, des Onze Fioretti de François d'Assise (Francesco, giullare di Dio, 1950) et d'Europe 51 (Europa 51, 1952). Il travaille également avec Pietro Germi et surtout Alberto Lattuada pour le Crime de Giovanni Episcopo (il Delitto di Giovanni Epis...

« personnages de Gelsomina (Giulietta Masina) et de Zampano (Anthony Quinn, l'emploi d'acteurs américains étant courant en Italie) introduisent en outre le monde du cirque dans l'œuvre ducinéaste.Giulietta Masina et Anthony Quinn dans la Strada (1954) de Federico Fellini.© 1954 Apollo Film, Vienna.

All rights reserved/Janus Films En 1952, Fellini réalise Courrier du Cœur / le Scheik blanc (lo Sceicco bianco), une satire décapante du milieu du roman-photo, univers qu'il connaît bien pour y avoir travaillé autrefois, puis les Vitelloni (i Vitelloni, 1953), chronique à la fois tendre et amère d’un groupe de jeunes provinciaux désœuvrés.

Il collabore ensuite à un film collectif, l'Amour à la ville (l'Amore in città, 1953) avec le sketch Un’agenzia matrimoniale ) qui entérine son éloignement du néoréalisme vers un univers ludique et onirique, ce que confirme son mélodrame populaire, la Strada (1954), fable poétique et cruelle qui révèle au monde le talent de Giulietta Masina et assure une gloire internationale à son auteur. Après un film caustique sur une bande d'escrocs déguisés en prêtres, il Bidone (1955), il écrit avec Ennio Flaiano et Pier Paolo Pasolini les Nuits de Cabiria (le Notte di Cabiria, 1957), chronique déchirante où Giulietta Masina incarne une prostituée pathétique.

Ce film semble marquer un retour vers la doctrine du néoréalisme, bien qu’il demeure très personnel dans sa forme. Fellini (Federico), la Dolce Vita Journaliste mondain, Marcello Rubini (Marcello Mastroianni) fréquente l'artère la plus élégante de Rome, la via Veneto, où gravite un monde en pleine décomposition sociale et morale.

Pour lesbesoins de son journal, il devient le chevalier servant d'une sulfureuse vedette hollywoodienne (interprétée par Anita Ekberg).

Ses errances l'entraînent dans l'enfer doré de l'aristocratie qui, àl'image de l'écrivain Steiner (Alain Cuny), ne surmonte plus ses angoisses et ne cache plus une profonde volonté de mourir.Marcello Mastroianni et Anita Ekberg dans la Dolce Vita (1960) deFederico Fellini.Culver Pictures Après trois années de silence, Fellini obtient la palme d'or au festival de Cannes avec la Dolce Vita (1960), une dérive poétique, sans concessions ni complaisance, dans le milieu de la grande bourgeoisie romaine, à la fois riche et désœuvrée. 5 UN POÈTE INCLASSABLE Fellini (Federico), Huit et demi Huit et demi est sans doute le plus célèbre des films consacrés à la création cinématographique.

Double du réalisateur, Marcello Mastroianni interprète Guido, un cinéaste en mal d'inspiration,assailli par ses propres fantasmes.Marcello Mastroianni et Anouk Aimée dans Huit et demi (Otto e mezzo, 1963) de Federico Fellini.Courtesy of Corinth Films, Inc./SPRINGER/THE BETTMANN ARCHIVE Le succès international de la Dolce Vita permet désormais à Fellini d'imposer toutes ses vues artistiques aux producteurs.

Il commence par tourner un sketch de Boccace 70 (Boccaccio 70, 1962), le Tentazioni del dottore Antonio, fable sur les obsessions d'un homme frustré et satire virulente et cocasse de la publicité.

Cette œuvre marque son éloignement de l’écriture cinématographique classique, et on y décèle l’influence des écrits de Calvino et de Buzzati.. »

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