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La fête de Rosaire

Publié le 11/12/2012

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2ème tableau : Ce tableau s'intitule La Vierge de la fête du Rosaire. Il a été peint par Alfred Dürer en 1506, soit au XVI°siècle. Alfred Dürer est un peintre, graveur et mathématicien allemand, né en 1471 et mort en 1528. La Vierge de la fête du Rosaire aussi appelé La Célébration de Rosaire est considérée comme l'une des peintures les plus connues de Dürer. Elle a été réalisée durant son séjour à Venise. Je considère cette oeuvre comme religieuse car le « rosaire « est le nom d'une prière catholique composée de quatre chapelets d'oraisons. Le titre nous fait donc référence à une fête de confrérie. De plus, les personnages présents sur la scène nous inscrivent dans un caractère religieux. Actuellement, cett...

« plus de réalisme.

En effet, on va jusqu'à voir des ombres sur le tableau, ce qui témoigne d'une évolution dans la façon de peindre et des techniques employées. L'organisation est également plus prononcée autour d'un triangle central rigide qui englobe les personnages principaux, dont Marie de Nazareth est le sommet alors que la base est constituée des personnages principaux, l'empereur Maximilien et le pape Jules II.

L'enfant Jésus , quant à lui est légèrement excentré par rapport à l’axe du tableau.

Ces quatre personnages sont représentés un peu plus grand que nature et sont plus affinés que les autres personnages afin d'en marquer l'importance . La ligne d'horizon passe par le haut du bustier de Marie et donc par le point de fuite qui est le bijou rouge que porte la Vierge, ce qui attire le regard sur elle et donc sur les trois autres personnages.

Un axe de symétrie , dont l'axe passe par la couronne de Marie et son bijou, est également présent dans le tableau. Le commanditaire de cette œuvre est un banquier Jacob Fugger (chez qui Dürer est hébergé à Venise) qui est à l'époque, en 1506, l'intermédiaire entre l'empereur Maximilien et le pape Jules II au sujet du couronnement de celui-là. Un personnage auxiliaire de la scène à la gauche de la Vierge trouble l’équilibre triangulaire du tableau.

Il s'agit de saint Dominique de Guzmán, promoteur du culte marial et de la dévotion du rosaire.

Il est peint de couleurs plus sombres, ce qui le fait ressortir davantage.

La dévotion du rosaire s'est développée au XIIIe siècle sous l'influence des dominicains et de nombreux tableaux de la Vierge du Rosaire représentent celle-ci offrant une rose ou un chapelet à Dominique de Guzmán, le fondateur de l'ordre. Des anges, chérubins et putti (petits angelots symbolisant la Renaissance) figurent sur l'œuvre et encadrent la Vierge à l'enfant.

Dürer s'est ici beaucoup inspiré du travail de Giovanni Bellini. Cette peinture s'inscrit dans un thème humaniste car elle met en place une renaissance artistique des perspectives, et de la religion. Je la trouve intéressante, car elle mêle complicité et beauté dans un paysage somptueux, tout en gardant des images du savoir religieux bien marqué à l’Époque.

L'organisation des personnages sur différents plans, et leur regard nous montre un détail inouï et humaniste interprété par Dürer. Le nu et les paysages sont des figures réformatrices de l'humanisme typique au XV° siècle.

Les artistes humanistes, dont Botticelli, s'inspirent de la mythologie, et de l'anatomie humaine.. »

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