La fête de Rosaire
Publié le 11/12/2012
Extrait du document
«
plus de réalisme.
En effet, on va jusqu'à voir des ombres sur le tableau, ce qui témoigne d'une
évolution dans la façon de peindre et des techniques employées.
L'organisation est également plus prononcée autour d'un triangle central rigide qui englobe
les personnages principaux, dont Marie de Nazareth est le sommet alors que la base est
constituée des personnages principaux, l'empereur Maximilien et le pape Jules II.
L'enfant
Jésus , quant à lui est légèrement excentré par rapport à l’axe du tableau.
Ces quatre
personnages sont représentés un peu plus grand que nature et sont plus affinés que les autres
personnages afin d'en marquer l'importance .
La ligne d'horizon passe par le haut du bustier de Marie et donc par le point de fuite qui est
le bijou rouge que porte la Vierge, ce qui attire le regard sur elle et donc sur les trois autres
personnages.
Un axe de symétrie , dont l'axe passe par la couronne de Marie et son bijou, est
également présent dans le tableau.
Le commanditaire de cette œuvre est un banquier Jacob Fugger (chez qui Dürer est hébergé à
Venise) qui est à l'époque, en 1506, l'intermédiaire entre l'empereur Maximilien et le pape
Jules II au sujet du couronnement de celui-là.
Un personnage auxiliaire de la scène à la gauche de la Vierge trouble l’équilibre triangulaire
du tableau.
Il s'agit de saint Dominique de Guzmán, promoteur du culte marial et de la
dévotion du rosaire.
Il est peint de couleurs plus sombres, ce qui le fait ressortir davantage.
La
dévotion du rosaire s'est développée au XIIIe siècle sous l'influence des dominicains et de
nombreux tableaux de la Vierge du Rosaire représentent celle-ci offrant une rose ou un
chapelet à Dominique de Guzmán, le fondateur de l'ordre.
Des anges, chérubins et putti (petits angelots symbolisant la Renaissance) figurent sur l'œuvre
et encadrent la Vierge à l'enfant.
Dürer s'est ici beaucoup inspiré du travail de Giovanni
Bellini.
Cette peinture s'inscrit dans un thème humaniste car elle met en place une renaissance
artistique des perspectives, et de la religion.
Je la trouve intéressante, car elle mêle complicité et beauté dans un paysage somptueux, tout
en gardant des images du savoir religieux bien marqué à l’Époque.
L'organisation des
personnages sur différents plans, et leur regard nous montre un détail inouï et humaniste
interprété par Dürer.
Le nu et les paysages sont des figures réformatrices de l'humanisme typique au XV° siècle.
Les artistes humanistes, dont Botticelli, s'inspirent de la mythologie, et de l'anatomie humaine..
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