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24 février 1848: La Révolution de 1848 (Histoire)

Publié le 22/02/2012

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Le 24 février 1848, les insurgés sont aux portes des Tuileries : le roi Louis-Philippe veut ranimer le loyalisme de la garde nationale chargée de la défense du Palais ; il est accueilli par des cris hostiles. Découragé, il rentre au palais, abdique en faveur de son petit-fils, le comte de Paris, et part pour l'Angleterre. A la chambre des députés, où la duchesse d'Orléans s'est rendue avec son fils le comte de Paris dans l'espoir d'être proclamée régente, les insurgés envahissent la salle aux cris de «Vive la République ». La duchesse et son fils, ainsi que la plupart des députés, s'enfuient. La liste d'un gouvernement provisoire est acclamée par les assistants — manifestants et insurgés. Puis, vers quatre heures de l'après-midi, tout le monde se dirige vers l'Hôtel de ville, où le gouvernement provisoire est proclamé. La monarchie de Juillet a pris fin : c'est le début de la He République.
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« nouveau gouvernement provisoire, échoue, mais sert de prétexte à arrêter les principaux dirigeants socialistes.

Pourbriser définitivement le mouvement ouvrier, le gouvernement décide le 21 juin la fermeture des ateliers nationaux.Cette mesure provoque une insurrection ouvrière : ce sont les «Journées de juin» (23-26 juin).

La classe ouvrièreparisienne est isolée et les combats sont d'une extrême violence (plusieurs milliers de morts), la répressionégalement (11 000 arrestations, 4 000 déportations en Algérie et en Guyane).

Le socialisme est écrasé, mais lesoutien populaire à la République disparaît. De la constitution de 1848 au coup d'État du 2 décembre 1851 La Constitution de 1848 est marquée par les effets de la répression du mouvement ouvrier : la majorité refuse d'yinscrire le droit au travail, à l'instruction, à l'assistance.Elle maintient le suffrage universel et prévoit une stricte séparation des pouvoirs entre une Assemblée législativeunique, que l'exécutif ne peut dissoudre, et un président de la République élu au suffrage direct, sans prévoir desolution en cas de conflit entre les deux.A l'élection présidentielle, les candidats républicains de toutes tendances sont écrasés par un candidat qui n'a pourlui que son nom : le prince Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon 1 er.Les paysans sensibles aux souvenirs de l'Empire, qui se confond dans leur esprit avec les conquêtes de laRévolution, votent massivement pour lui ; les monarchistes, divisés, font voter pour lui en espérant le manoeuvrer(Thiers dit : « C'est un crétin qu'on mènera »).Les élections de 1849 pour l'Assemblée législative donnent une majorité de droite : une tentative de « journée »républicaine le 13 juin 1849 sert de prétexte pour voter une législation répressive et arrêter une trentaine dedéputés républicains.D'accord contre les Républicains, le Président et la majorité parlementaire se trouvent en compétition pour le pouvoir: le Prince-Président se donne le beau rôle en demandant à l'Assemblée, sans succès, de revenir sur une loi quiremet en cause le suffrage universel par le biais de l'exigence de trois ans de résidence, ce qui exclut un grandnombre d'ouvriers.Le 2 décembre 1851 (anniversaire de la victoire d'Austerlitz !), le Prince-Président, avec l'aide de l'armée, fait uncoup d'État : l'Assemblée est dissoute, les principaux dirigeants politiques arrêtés ou expulsés de France ; larésistance, vive en province, fait l'objet d'une répression énergique ; plus de 30 000 arrestations, 15 000condamnations, 10 000 déportés en Algérie et en Guyane.Une nouvelle Constitution, qui donne pratiquement les pleins pouvoirs au Président, est approuvée par plébiscite.

Unan après, le 2 décembre 1852, l'Empire est rétabli et Louis-Napoléon Bonaparte prend le nom de Napoléon III. Les révolutions de 1848 en Europe: le « printemps des peuples» La révolution de 1848 fut un phénomène européen : elle toucha l'Italie, l'Autriche, l'Allemagne, la Hongrie.

Elle posapartout le problème constitutionnel (exigence du passage de la monarchie absolue à une monarchieconstitutionnelle), et la revendication de l'unité et de l'indépendance nationale (Italie, Allemagne, Hongrie).Mais, dès la fin de 1848, le reflux commençait, et, à la fin de 1849, il ne restait pratiquement plus rien desmouvements révolutionnaires de 1848.En Italie, l'Autriche réoccupait la Lombardie et la Vénétie, annexées à l'Autriche en 1815, et qui s'étaient insurgées ;à Rome, où la République avait été proclamée, c'est un corps expéditionnaire français envoyé par le Prince-Présidentqui rétablit le Pape dans ses pouvoirs.

Seul, le royaume de Piémont-Sardaigne, auréolé d'une lutte malheureusecontre les Autrichiens, gardait un régime constitutionnel et devenait le symbole de la résistance nationale.En Autriche où la révolution du 13 mars 1848 avait chassé Metternich, l'homme qui symbolisait la « Sainte Alliance »,la répression avait commencé dès la fin de 1848: le nouvel empereur François-Joseph renvoya l'Assembléeconstituante, et la Hongrie, qui s'était soulevée pour revendiquer son indépendance, fut écrasée avec l'aide del'armée russe.En Prusse, où le roi Frédéric-Guillaume IV avait dû accepter une constitution, l'Assemblée fut également dissoute, etle Parlement qui s'était réuni à Francfort pour tenter de donner une constitution à l'Allemagne fut dispersé.. »

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