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21 février 1916 : Début de la bataille de Verdun.

Publié le 05/03/2012

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L’artillerie lourde de l’armée allemande commandée par le prince héritier qu’est le Kronprintz commence de bombarder Verdun dès l’aube. Les positions françaises sont pilonnées sans répit pendant douze heures d’affilée. La bataille qui commence va durer jusqu’au 15 décembre. Et quelque 700 000 hommes y trouveront la mort. 

 

« • Quand Pétain arrive ~ Verdun, la pièces d'artillerie sur les positions Rive droite , les combats font rage Lfs OFFENSMS D'trt Les Allemands sont repoussés sur situation est dramatique : J'ensemble conquises .

La pause observée dans devant le fort de Vaux.

• Trés violents, les combats qui se Je bois de Chaume .

Les Français du front français est rompu ; les l'offensive s'explique aussi par le ·A l'offensive générale sur toute la ligne déroulent dans la première quinzaine font 11 000 prisonniers et prennent commandants de secteur s 'ignorent manque de réserves de soldats pour de front succède une série d 'attaques de juin autour de Thiaumont sont 300 canons .

« Pour la première fois, dira réciproquement ; certaines troupes alimenter la cadence de l'attaque ainsi limitées .

La cote 265 est prise.

mais encore dépassés en intensité par Je Kronprinz.

j'eus conscience de ce que refluent en désordre tandis que que des ruptures d'approvisionnement la cote 295 tient.

Le 20 mars , les ceux qui éclatent~ compter du 23 juin, c'était que de perdre une bataille.

• d 'autres luttent sans espoir .

La stratégie de Falkenhayn, qui s'était Allemands prennent le bois d 'Avocourt au cours desquels les Allemands • En J'espace de quelques jours , les • La journée du 25 février est marquée fait fort de « saigner » l'armée française et le bois de Malancourt Le 31, ils utilisent des obus toxiques.

Français auront réussi ~ reconquérir par la perte de la côte du Poivre avec des effectifs limités, montre ici s 'emparent du village de Malancourt • Les canons allemands allongent presque tout le terrain que les e~ surtout, par la chute du fort ses limites .

Haucourt tombe Je 5 avril , Béthincourt leurs tirs, tandis que dix-sept régiments Allemands avaient mis huit mois de Douaumont Toutefois , l'arrivée • !:Allemagne pourrait s'en tenir à une Je 6 .

Sur la rive droite , les Allemands montent à J 'assaut Ils s'emparent de à conquérir .

Ainsi , loin d'avoir été de renforts permet aux Français brillante victoire tactique et renoncer atteignent la voie ferrée Vaux -Aeury, la redoute de Thiaumon~ d'une partie le « hachoir » de l'armée française, de conserver une partie du plateau à poursuivre une entreprise mais ils sont contre-attaqués par la du village de Aeury et de la côte de Verdun était devenu , selon la formule de Douaumont manifestement engagée sur des bases division commandée par le général Froideterre , qui est toutefois reprise de Ludendorff , • un ulcère ouvert • A cet instan~ Je commandement et des calculs erronés .

Plutôt hostile à Charles Mangin .

par une contre-attaque française .

et dévoran~ qui rongeait les forces allemand laisse passer sa chance de la poursuite des opérations , le Kronprinz • Les combats se poursuivent de façon allemande » .

remporter la bataille en renonçant à se laisse toutefo is persuader par IIIENFOilCEMENI' DE ininterrompue jusqu'au 30 juin autour poursuivre immédiatement J'attaque Falkenhayn d'élargir Je front LA PIESSION AllEMANDE de la redoute de Thiaumon~ qui reste contre des Français alors totalement aux mains des Allemands .

Bien que désemparés .

Certes , il faut du temps I:'EJrnNSION DE LA IATAIW I:'OmNSM DU 9 AVIIIL le début des offensives sur la Somme aux Allemands pour transporter les • De leur côté , les Français , violemment • Le 9 avril est un nouveau jour de inquiète Falkenhayn , Knobelsdorf bousculés , entreprennent d'établir une crise .

Les bombardements allemands déclenche deux ultimes assauts , Je « posit ion de résistance » .

Il leur faut redoublent d 'intensité tandis que 14 juillet et Je 1" août C'est un échec LA GUEIIE MIIENNE en premier lieu régler Je grave problème J'ennemi lance une attaque de grande total.

Falkenhayn est remplacé par des communications .

Verdun n'est envergure sur les deux rives de la les généraux Paul von Hindenburg • Verdun est la première bataille de desservi que par deux voies ferrées Meuse .

Le soir, Je général Pétain lance et Erich Ludendorff .

l'histoire oiJ les opèrations aériennes de faible importance .

t:une est coupée son ordre du jour célèbre , qui se termine • Du côté français, on se prépare ~ la • La Mfnite des Alle ..

lllls ~ ont fait partie intégrante des plans depuis octobre 1914 et la prise de par ces mots : « Que chacun travaille contre-offensive destinée ~ réoccuper Verdun a un énorme retentissement d'attaque .

Saint-Mihiel , l'autre n 'a pas résisté et veille pour obtenir Je même succés les forts de Vaux et de Douaumont t:été à l'étranger .

Réputée invincible, vantée • !:efficacité du bombardement aux bombardements allemands qu'hier ! Coul'tlge ! On les n11rn! » est mis ~ contribution pour rassembler autant que crainte pour sa supériorité allemand initial a été largement des jours précédents .

les moyens d 'artillerie nécessaires technique et industrielle dans le conditionnée par les observations • JI ne reste que la ligne dite du ~ la reconquête .

Durant ce temps , domaine de la guerre , l'Allemagne aériennes, et tout au long de la « Meusien » , ~ voie étroite , qui relie les combats n'en restent pas moins pouvait donc être vaincue.

campagne, les photographies aériennes Verdun~ Bar-le-Duc.

Son débit serait intenses dans le secteur de Verdun.

• Verdun constitue autant une victoire joueront un rôle vital, pour un camp insuffisant.

Le haut commandement moral~ que militaire .

La résistance comme pour l'autre.

décide donc d'aménager en toute hate I~JitJEI~I!I•IIill rencontrée est en effet parvenue • C'est aussi à l'occasion de la bataille _ao-_ la route à instiller le doute chez l'ennemi, de Verdun que, des deux cOtés, sont départe- • Dés les premiers jours d 'octobre, dès avant la défaite :trois jours avant mises en service pour la première fois mentale .

l' artillerie française -qui s'est la dernière offensive de décembre.

de vraies unités de chasse.

considérablement renforcée au cours l'Allemagne avait manifesté son désir Remaniant son dispo sitif, il réussit des dernières semaines -pilonne de paix , par le biais des États-Unis.

à stopper l'offensive allemande .

Grace systématiquement les lignes allemandes .

à l'héroïsme des hommes de Mangin , • Le 24, c'est un véritable ouragan qui les Allemands ne réussissent pas ~ s'abat sur les positions allemandes l'AMEl DESTIN DES CHEFS aborder la cote 304, pourtant J'objectif tandis que les divisions françaises clé de l'état-major allemand.

s'élancent dans un brouillard épais sur • Vainqueur de la bataille de chaque semaine , ~ partir du mois • A la fin du mois d'avril , le front un sol réduit en marécage par quinze la Marne en 1914, le général Joffre, de mars , 3 500 camions qui assureront retrouve la position qui était la sienne jours de pluies incessantes .

Les commandant en chef de l'armée au total le transport de plus de avant l'attaque du 9 : une fois de plus , premières lignes sont atteintes sans française, est considéré comme 90 000 hommes et de 50 000 t les Allemands ne sont pas passés .

qu'un seul coup de fusil ait été tiré.

Je sauveur de la France .

• Au début de la bataille, les Allemands de matériel.

La déception est grande dans leur • Dès 1915, il consacre toute son possèdent un atout maitre, Je chasseur • Tout au long du mois de mars, camp, d'autant que l'extension attention sur la Somme, où J'offensive lflldtw, premier avion disposant attaques et contre-attaques se de la bataille sur la rive gauche anglo-française qui se prépare doit d'une mitrailleuse synchronisée , succèdent.

De jour en jour, les positions s 'est aussi enlisée dans un sanglant percer les lignes allemandes et qui tire à travers l'hélice .

changent de main .

Le 4 mars , les piétinement.

permettre de renouer avec la guerre • Chez les Français, les Nieuport X Allemands s'emparent du village de • Pourtan~ Je chef d 'état-major de mouvement sont surclassés et les bombardiers Douaumont et élargissent leur offensive du Kronprinz, le général Schmitt • Sa décision de retirer les canons sont contraints d'opérer de nuit- ce vers l'ouest et la rive gauche de la von Knobelsdorf, s 'oppose ~ l'arrê t des forts de Verdun en 19151ui sera qui constitue une autre • première • - .

Meuse.

Deux divisions attaquent dans des opérations , alors même que ni aprement reprochée une fois l'attaque car ils sont trop wlnèr~bles de jour .

Je secteur des villages de Béthincourt Falkenhayn , ni le Kronprinz .

ni même allemande déclenchée .

C'est le général • Au 1" janvier 1916,1'aviation française et de Forges .

Forges et Regnéville les commandants de corps ne nourrissent • C'est la surprise totale dans les rangs Philippe Pétain qui restera comme dispose de 814 appareils, plus 144 sont pris.

plus d 'illusion sur la possibilité de adverses .

Partout les objectifs sont le vainqueur de Verdun .

en réserve, pour couvrir l'ensemble « saigner » l'armée française .

atteints , le fort de Doun11•ont est • La génèral Falkenhayn, chef d'état- du front Les Allemands concentrent • Chez les Français , les avis sont repris .

!:ennemi abandonnera celui de major allemand, conçoit l'offensive sur 270 avions autour de Verdun, ce qui partagés .

Au GQG , on ne parle Vaux dans la nuit du 3 au 4 novembre .

Verdun en vue notamment de damer leur assure la suprématie aérienne que de reprendre l 'offensive, une Au sujet des combats qui se déroulent le pion ~ la • clique • du front de l'Est locale: les biplans d'observation perspective à laquelle n 'adhère autour du fort de Vaux , l'écrivain qui complote contre lui.

Son échec français,_ sont ainsi abattus pas Pétain qui estime que c 'est déjà Henri Bordeaux dira que c'était là permettra d'ailleurs aux généraux dès qu'ils s'aventurent dans les airs.

un exploit que de « tenir ».

Celui -ci « 11n des cercles th l'ellfrr ».

Hindenburg et Ludendorff de Je réclame de nouvelles troupes à Joffre supplanter et de devenir les vrais qui, tout à la préparation de l'offensive maltres de l'Allemagne -qu'lis sur la Somme -la • bataille suprême • conduiront à la défaite en 1918.

• Le 7 mars , les Allemands continuent selon lui - .

les lui refuse.

C'est dans • Falkenhayn commet trois erreurs de progresser sur la rive gauche : ce contexte de tension que Péta in est principales : il n1nfonne pas son a8ié Je bois des CorfluiiX et la côte de promu à la tête du groupe d 'armées austro-hongrois, pour lesquels l'Oie tombent entre leurs mains , mais Centre, l'offensive sur Verdun constitue Cumières et le Mort-Homme résistent tandis que une surprise totale ; il sous-estime Le lendemain , les Français reprennent le général les capacités de résistance de l'armée le bois des Corbeaux .

Sur la rive droite, Robert française ; enfin.

il néglige d'expliquer • Le gros de l'aviation allemande est les Allemands s'emparent d'une partie Nivelle • !:offensive déclenchée par les Français aux commandants sur Je terrain constitué de biplaces d'observation LVG du village de Vaux, dont le fort résiste.

prend le le 15 décembre a raison des dernières les raisons de sa stratégie d'usure .

et Aviatik qui sont escortés de Fokker .

• le 10 mars , le bois des Corbeaux comman - résistances allemandes .

Huit divisions ·Jusqu'à sa mort en 1922, Falkenhayn D'autres chasseurs effectuent des est repris par les Allemands .

Les dement françaises attaquent et s'emparent continuera d'affirmer que pour chaque patrouilles solitaires au-dessus du Français sont repoussés sur la ligne de la rapidement de la côte du Poivre .

soldat allemand tué dans la bataille, champ de bataille .

Béthincourt -le Mort -Homme-Cumières.

ll'armée.

de la cote 342 et de Vacherauville .

l'armée française en a perdu deux.. »

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