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Fiche Auteur : Claude TILLIER

Publié le 25/09/2012

Extrait du document

Il mérite en effet de ne pas rester inconnu. Il y a eu d'un bout à l'autre du XIXe siècle beaucoup de ces lettrés qui, sans renoncer à être de leur temps, ont fait l' éducation de leur goût et de leur plume chez Voltaire. Tillier se pl ace, esthétiquement comme par sa date, entre Courier et About, mais il n'est à aucun degré attique ou pari sien, et il garde de sa province une verdeur un peu sauvage.

« Vue de Cla mecy, ville natale de Ti llier.

La vi e et le s œuvres de Claude Tillier for­ ment un document es­ senti el et ré vélat e ur de la vie de province d e 1830 à 1845 , époque où se prépa­ rait la Ré volution de 1848 et le coup d'Etat de 1851.

Mais c'est à son roman Mon Oncle Benjamin , que Tilli er doit d'être pass é à la post érit é.

Sa vie, son œuvre Enfance et formation F ils d' un pauvre serrurier, Claude Tillier est né le Il avril 1801 à Clamecy , sous-préfecture de la Nièvre .

Il comme nça ses études au collège de Clamecy puis, brillant élève, obtin 't une bourse pour les finir au collège de Bourges.

En 1814 , lors de la première Restauration , il se signa la déjà par son esprit frondeur et participa à l'insurrection qui éclata dans son lycée.

Pour Tillier , Napoléon représentait la suprématie de la France: il était le continuateur et le défenseur des conquêtes de la Révolution .

En 1820 , Claude Tillier se vit décerner son dipiôme de bachelier en lettres et entra aussitot dans l'enseignement, comme maître d'études à Soissons, puis à Paris .

Fortement déçu par ce travail, peu rémunéré et peu respecté , il retourna en 1822 dans son village natal où le sort le désigna pour accomplir le service militaire.

C'est ainsi qu'il prit part à la campagne d'Espagne de 1823 .

Un épisode de son séjour dans la péninsule est évoqué dans quelques pages intitulées De l'Espagne.

Puis , après avoir servi pendant cinq ans, il rentra dans ses foyers.

Sa vie à Clamecy D e :etour à Clamecy , il se maria et obtint la direction de l'Ecole d'enseignement mutuel que lui avait offerte le consei l municipal de Clamecy.

Mais les ennuis qu'on lui fit, joints aux inconvénients d'une méthode que Tillier réprouvait, l'engagèrent en 1832 à démissionner et à ouvrir une école privée.

Devenu maître d'éco l e, il chercha à appliquer ses idées personnelles , c'est-à-dire à développer chez l'enfant 1 ' intelli­ gence , l'esprit d'observation et l'esprit critique plutôt que la mémoire.

En 1831, il avait publié dans L'In dépendant , un journal d'opposition paraissant à Clamecy, une série d'articles.

Il y faisait ses premières armes de pamphlétaire et attaquait la bourgeoisie , confirmée par la révolution de 1830 dans les avantages qu' elle avait retirés de la Révolution française.

Ces pamphlets , dans lesquels il denonçait l'égoïsme sans scrupules des riches , les abus du pouvoir bourgeois, connurent un vif succès et eurent un assez grand retentissement.

On le voyait même comme un nouveau Paul-Louis Courier.

Encouragé par. »

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