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Fiche Auteur : Marcel PROUST

Publié le 24/09/2012

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proust

Il n'a pas saisi la vie par l'action même, il l'a rejointe, et comme imitée, par la surabondance des connexions que la moindre image trouvait si aisément dans la propre substance de l'auteur... Quant à ses moyens, ils se rattachent sans conteste à notre tradition la plus admirable...

Cet il conventionnel des Plaisirs et des Jours, ce masque qui déguise à peine de Jean Santeuil, devient alors un visage sous la forme du je, mais un visage littéraire...

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« Photo Archive s ERL 1 Si pa "Moi l'étrange hu­ main , qui en allen­ dan/ que la mort le délivre, vit les volets clos, ne sait rien au monde, reste immo­ bile comme un hibou et, comme celui-ci, ne voit un peu clair que dans les ténè­ bres ...

" (Sodome et Gomorrhe.) Sa vie, son œuvre Une enfance protégée P roust est né le 10 juillet 1871 à Auteuil.

Par la branche de son père, Adrien Proust , il est attaché à une lignée catho­ lique ; par sa mère, Jeanne Weil, à une tradition juive.

Ce qui est remarquable chez cet enfant, c'est son intelligence et sa sen­ sibilit é qui vont de pair avec une santé délicate (une crise d'asthme le prend par exemple à neuf ans).

Son extrême nervo­ sité Je force à développer une vie contemplative riche, une observation passionnée du monde.

En même temps, cette sensi­ bilité se manifeste dans l'attachement exclusif qu'il a pour sa mère : "Quel est pour vous le comble de la misère?" demande un questionnaire.

Lui répond : "Etre séparé de maman." Le jeune garçon passe son enfance à Paris, où il joue parfois aux Champs-Élysées avec des jeunes filles : premières amours, pre­ mière ébauche de la liaison du narrateur avec Gilberte Swann.

Il passe ses vacances à Illiers ; le bourg et ses environs s'épa­ nouiront dans l'évocation de Combray dans Du côté de chez Swann.

Les succès mondains A près des étud es heureuses , dans tous les sens du terme, à Condorcet (en rhétorique, il obtient le prix de composi­ tion française et, en philosophie, le prix d'honneur de disserta­ tion), après son service militaire en 1889, il suit des cours à la Sorbonne, à la faculté de droit et à l'Institut de sciences poli­ tiques.

Or, son ambition est fina lement de se consacrer aux lettres : il fonde en 1892 une revue éphémère, le Banquet , se lie notamment avec Léon Daudet, Robert de Montesquieu, un per­ sonnage très fin de sièc le , et Bertrand de Fénelon.

En fréquen­ tant les sa lon s, il sacrifie à cette image du Proust mondain.

Cependant, il savait que "les vrais livres doivent être les enfants non du grand jour et de la causerie, mais de l'obscurité et du silenc e" (Le Temps retrouvé).

En 1896, il publie un pre­ mier livre, Les Plaisirs et les Jours , qui passe à peu près inaper çu.

Cet ouvrage de jeunesse contient déjà plus que des promesses , ne serait-ce qu'eu égard aux thèmes annoncés et développés dans l'œuvre future.. »

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