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Fiche Auteur : Nicolas BOILEAU

Publié le 05/10/2012

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boileau

Une longue tradition littéraire a relégué Boileau au rang de régent de collège. Sa vraie personnalité est pourtant vivante et riche. Ami intime de Racine, qui laissa sur lui de nombreux témoignages, il fut excellent homme, soucieux avant tout de incérité. Pour lui, il existe un beau absolu et un naturel en soi à quoi doivent obéir la tragédie et la comédie. Ainsi la tragédie doit éveiller la terreur et la pitié, non par la représentation d'horreurs ou d'atrocités mais par l'évocation sincère, vraie et délicate du malheur. De même la comédie ne doit pas naître de spectacles bouffons ou burlesques mais d'une peinture précise e t fine des moeurs et des caractères.

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« La posté rit é a statu­ f ié Boil ea u en p ère fo nda te ur du clas s i­ cis m e.

L e prem ie r B oil eau fut po ur tant tol/1 autr e.

C 'é tait un b o ur geo is de nais­ sa nce, d'es prit et d e go ût.

JI prit d'ab ord la plu m e po ur criti~ qu er et polé miquer , d én o nce r l es travers (soc iaux , m oraux et esthétiqu es), fu sti ge r l es v ices e t rég ler d es compt es.

Apothéose de Boileau d·:1p rès B .

Pican Sa vie, son œuvre Un regard décapant Q uinziè me e n fa nt d'un bour g eoi s a isé, greffi er au P ar­ le m ent , Ni colas Boil eau , dit Des préaux ( du nom d'un e t e rr e famili ale) , n aît à Pari s en 1 636.

Sa m ère meurt deux an s plu s ta rd.

Apr ès une e nfan ce maladiv e, il po ur suit de s olide s é tud es à Paris, tâ te de la théolo gie pui s se tourne vers le droit ; il obtiendr a le titre d'avo ca t en 1656 , m ais le barr eau n e l 'at­ tire pas.

A la mort de so n p ère e n 165 7, il reço it un hé rita ge con forta ble qui lui pe 1m et d e s 'a donn er à la litt éra tur e qu ' il a touj our s aim ée.

Il rejoint alo rs dan s des caba ret s de je un es é cri vains mar ginaux.

Gill es Bo ilea u, so n frè re, déj à la n cé dan s l a v ie mond ain e co mm e critiqu e, l'intr oduit dan s des cot e ries ho stil es à la préc ios ité et au roman esqu e a lors e n vo gue , qui lui do nn ent un sens a ig u d es de voir s de 1 'écriv ain.

De 1663 à 1 665 , il comp ose se pt Sa tires à l'imit atio n d 'H or ace et de Ju vé na l.

Elles ridi culi sent les gens e n place (et en p a 11iculi er Ch ap e la in qu e Co lbert av ait ch arg é d e choisir les aut eurs à pen sio nn er), tra itent d es misères de la vie paris ie nn e e t de s uje ts litt éra ir es d an s un méla n ge subtil de bi en séa n ce et d e m oqu e rie.

Cert a ines , Les E mba rras de Pari s ou L e Rep as ridi ­ c ul e, vise nt ne tt em ent le rire.

En 1668, les Sa tir es VIII et IX tr ait ent du par ad oxe de l' in fé riorit é de l' homm e par rapport a ux a nim aux e t de la jus tifi catio n du génie sa tiriqu e.

La mêm e a nn ée.

Le Di alo g ue des héros d e ro m an parodi e l es grand s rom an s précie u x.

Ces œuvr es circul ère nt d'abord cla nde s ti­ n em ent pui s va lur ent à Boil eau autant de not o riété qu e d'ini­ miti és.

Une inte nse ac tivité créat rice A près une c rise mora le pe rso nn e lle, due à des influ enc es dive rses , B o ilea u es t intr oduit en 1 668 ch ez Lam oig no n où ont lie u d e d octes e ntr etien s.

Il d evient a lor s "honn ête homm e " , m ora lis te e t abjur e la sa tir e.

En 1674 par aît L 'A rr poé t iqu e, inspir é d 'H orace , au fra n c s uccès.

Dans ce tte œ uvr e fa ite de co nc is io n et d e justesse, il é lè ve e n théori e les con cep­ tion s épa rses du class ic is m e.

Jusqu 'e n 169 5 , il se con sa cre à l 'éc ritur e de plu sie ur s Épîtr es qui sont des le ttre s en ve rs, tou ­ j o ur s s ur le mod è le d'H orace.

Elles trait ent de l'h o nn eur , de la. »

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