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Fiche auteur : Pierre Augustin Caron de BEAUMARCHAIS

Publié le 05/10/2012

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A une époque où chacun bombarde son voisin avec tout ce qui lui tombe sous la main, billets à ordre, mandats d'amener, dénonciations anonymes, dépêches chiffrées et libelles, plaidoiries et conclusions, où l'on écrit avec des excréments et avec du sang, où l'on se jette à la figure des certificats de bâtardise et des faux en écriture, Beaumarchais ramasse les idées et les mots sublimes comme des projectiles de fortune, en bourre son pistolet jusqu'à la gueule, et décharge ses chefs-d' oeuvre sans viser, à bout portant.

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« Coll.

Viollet L'ambiguïté de la po­ s ition politique de Beaumarchais s 'e x­ plique facilement.

Né roturier, mais ambi­ tieux, il a recherché et obtenu , à une époque où iln 'existait pas d'a utre voie vers le succès , les faveurs de la Cour , offrant ses services à Louis XVI dans des affaires délicates.

En même temps, ce «self-made­ man >>, qui n 'a dû sa fortune qu'à son ha­ bileté et à sa plume, ne pouvait recon­ naître , face au pou­ voir arbitraire de ses puissants ennemis, d'autre préséa nce que celle du mérite.

Sa vie, son œuvre L'hor loger P ierre Augustin Caron est né en 1732 à Paris.

Son père est un horloger bien établi.

Le jeune Caron apprend le métier.

En 1753 , il invente un nouveau mécanisme d'horlogerie.

Son talent lui gagne des clients illustres: le roi Loui s XV , Mme de Pom­ padour , la famille royale.

En outre, le jeune homme montre de très bonnes disposition s pour la musique et les belles lettres.

Le courtisan A yant gagné la confiance du roi, le jeune Caron achète la charge de contrôleur à la Cour et épouse la veuve de son prédéces seur, en 1756.

Il prend le nom de Beaumarch ais, du nom d 'une terre de sa femme ; celle-ci meurt l'année suivante.

Harpiste confirmé, Beaumarchais donne des leçons aux filles du roi, orga­ nise des concerts pour la Cour.

Il accroît ses relations , compose des Parades , petites pièces libertine s dans le style de la commedia dell 'arte pour les fêtes du financier Lenormand d'Étiole s, mari de la Pompadour.

Il se lie également avec le financier Pâri s-Du ver­ ney, qui, en échange d'un service auprès du roi, l' associe à ses affaires et fait sa fortune.

En 1761 , Beaumarchais achète la charge de secrétaire du roi, qui lui confère la noble sse.

En 1764, il se rend à Madrid pour affaires.

L'une de ses sœurs est fiancée à une homme de lettre s, Clavijo, qui s'est rétracté au dernier mo­ ment.

Beaumarchais veut obliger l'inconstant à honorer son en­ gagement , mais il échoue.

Il obtient alors du roi Charles III, chez qui il a ses entrées , de révoquer Clavijo de toutes ses fonctions.

Pendant deux ans, il mènera à Madrid une vie de plaisirs et d'in­ trigues pour le compte de Duverney; il se souviendra de son sé­ jour au moment d 'écr ire ses chefs-d 'œuvre.

Le début des difficultés D e retour à Pari s, Beaum archai s fait représenter en 1767 sa première pièce, Eugénie, un drame bourgeois , genre alors nouveau.

L'accueil est mitigé.

En 1768, se remarie avec une riche et jolie veuve, Mme Lévêque, qui meurt , elle aussi, deux ans plus tard.

L'année 1770 marque le début d'une période difficile.

A la mort de Duverney , les droits de Beaumarchais sont contestés par l' h éritie r du financier, le comte de La Blache,. »

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