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Fiche de lecture Candide

Publié le 16/01/2013

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FICHE DE LECTURE : Candide ou l'optimiste I]- Biographie de Voltaire Voltaire, alias Francois Marie Arouet est né le 21 novembre 1694 à Paris où il est le 30 mai 1778. C'est un grand écrivain et aussi philosophe qui a marqué le XVIIIème siècle et qui occupe une place particulière dans la mémoire collective francaise. Il esquisse un effet la figure de l'intellectuel engagé au service de la vérité, de la justice et de la liberté de penser. C'est aussi une figure emblématique de la France des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre «  l'infâme «, nom qu'il donne au fanatisme religieux, et pour le progrès et la tolérance. Il est cependant déiste et son idéal reste celui d'une monarchie modéré et libérale, éclairée par les « philosophes «. Il s'agit d'ailleurs auprès des élites éclairées de l'Europe des Lumières en se servant de son immense notoriété et prend, seul, la défense des victimes de l'intolérance religieuse et de l'arbitraire dans des affaires qu'il à vendues célébre. Les principales oeuvres de Voltaire sont : OEdipe (1718), Lettres philisophiques (1734), Zadig (1747), Candide (1759), Jeannot et colin (1764),etc.... II]- Genre de l'oeuvre Candide est un conte philosophique. En effet, le conte de Voltaire est composé de chapitre court comme dans les contes traditionnels. Il y a aussi des élèments historiques réels comme le tremblement de terre à Lisbonne ou encore l'exécution de l'amiral Bying et aussi des personnages ayant réellement existés par exemple les princes rencontrés à Venise. A l'inverse l'Eldorado n'existe pas, les moutons rouges et les diamants appartiennent au registre merveilleux. Voltaire utilisa le conte philosophique comme une arme efficace dans son engagement contre les injustices. III]- Les principaux lieux Dans le livre Candide ou l'Optimiste, le personnage principal Candide voyage d'Europe en Amérique puis en Orient. DE ce fait il y a de nombreux lieux quisont représenté comme par exemple le château Thunder-ten-tronckh à Westphalie en Allemagne. Le château comportait une porte et des fenêtres. Ainsi le baron Thunder-ten-tronckh est jugé comme « un des plus puissants seigneurs de la Vestphalie «. Le château est « le plus beau et le plus agréable des châteaux possibles «. Dans Candide Voltaire insiste de la beauté des lieux mais il n'ai pas décrit précisément. Dans le château il y a une meute en cas de besoin IV]- L'oeuvre et le contexte historique Candide ou l'Optimiste a été écrite par Voltaire en 1758. Voltaire est âgée de soixante-quatre ans lors de l'écriture. Il a atteint la maturité et il prend un peu de recul : le goût de briller dans les salons mondains et la vie du courtisan parisien ne l'attirent plus. Il se retire à Ferney, près de la Suisse, où il va vivre pendant dix ans. Dans les mois qui ont précédé, plusieurs événements ont marqué Voltaire, notamment le tremblement de terre de Lisbonne (1755), qui a fait plus de quarante mille victimes, et les débuts de la guerre de Sept Ans (1756) entre les coalitions France-Autriche et Angleterre-Prusse. Dans cette Europe déchirée, Voltaire se sent menacé, d'autant que ses prises de position en matière religieuse attirent sur lui la censure et la menace d'emprisonnement. V]- Personnages Candide est un personnage dont l'auteur nous décrit très peu sa physionomie. Il est aussi le batard (fils naturel et illégitime) d'un gentilhomme inconnu et de la soeur du baron de Thunder-ten-tronckh.Il est élevé dans le château de Thunder-ten-tronckh Il nous dit que «sa physionomie annonçait son âme «. C'est est un jeune homme qui est peu crédible et très naïf. Nous pouvons donc l'imaginer jeune, un visage d'enfant. Il croit aveuglément à la philosophie de Pangloss. Tout le long du voyage, il ne pense pas de lui-même et demande systématiquement conseil aux autres. Seulement à la fin Candide s'affirme en disant de se taire à Pangloss et à Martin. Il est amoureux de Cunégonde mais cet amour est seulement par rappport au attrait de Cunégonde. Il est le seul personnage qui évolura dans le livre. Cunégonde est la fille du baron. Elle a 17 ans. Elle est « haute en couleur, fraîche, grasse, appétissante. « Candide étant amoureux d'elle la trouve extrêment belle. Elle n'étant pas insensible aux avances de Candide provoque l'action du conte. Malgrès les épreuves qui se sont dressée sur son chemin elle survivra. C'est une battante. Elle se mariera avec Candide à la fin du conte. Pangloss est un précepteur qui « était l'oracle de la maison« . Il enseignait la « métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie «. Il est le personnage le plus amusant et le plus ridicule de tout le conte. Il dit des théories sur l'Optimiste inspirées de Leibniz qui deviennent de plus en plus pathétique. Il est l'incarnation de l'Optimiste. Il perdra une oreille et un oeil quand il attrapera la vérole. VI]- Les principaux thèmes Dans le livre, on peu dire que deux thèmes ressortent : -l' apprentissage : Candide, à la recherche d'un lieu idéal ou vivre( tel que celui du chapitre I), fait l'apprentissage du monde.En désirant ce qui est interdit (Cunegode),il est obligé d'affronter une succession d'obstacles, jusqu'à ce qu'il se puisse se marier, quand il n'en aura plus aucune envie. Cette conquête de soi-même fait alterner des expériences violentes, des apprentissages sociaux ou des thèmes de réflexion. Face à Plangoss, Candide cherche aussi d'autres modéles pour évoluer : Jacques (chapitre III),la vieille (chapitres XI-XII),Cacambo (chapitre XIV), Martin (chapitre XX),Pococurante (chapitre XXV). L'apprentissage s'arrêtera quand Candide pourra renoncer à la fois à son illusion du départ (l'optimisme) et ses contraires ( le cynisme,le pessimisme,le manichéisme) : la question n'est pas de savoir si la vie a un sens, mais de survivre, tout simplement. -le voyage : Candide est un récit de voyage, et la progression narrative est une longue pérénigration. C'est une effet de lecture qui est ainsi fait, à la manière romanesque. Même les récit à tiroirs (celui de la vieille[chapitres XI-XII], celui de Cunégonde [chapitre VIII] ou celui de Paquette [chapitre XXIV] par exemple) s'apparentent à des histoires de voyages rocambolesques. C'est que le voyage est une image de la vie : bousculée, hasardeuse, chaotique. Il suffit de lire la précipitation et les invraisemblances des chapitres XXVII-XXVIII par exemple. -la guerre : C'est presque le thème fondateur du conte, la première des expériences de Candide, qui lui fait découvrir la réalité. Mais le thème réapparaît comme un motif obsédant, par exemple quand un personnage parle de sa vie : Pangloss (chapitre IV), Cunégonde (chapitre VIII), la vieille (chapitre XI), le baron (chapitre XV), les rois déchus (chapitre XXVI). On trouve aussi le cas plus particulier du combat naval (chapitres XX, XXIII). La guerre est évidemment la forme la plus visible du mal et la mort. Voltaire insiste sur son aspect absurde et doctrinaire : la machine à tuer. VII]- Mots définissant l'oeuvre Voici trois des mots qui définissent l'oeuvre. -Voyage : Je trouve que ce mot qualifie bien ce livre. En effet, dans chaque chapitre on se trouve dans un nouveau lieu. On suit le voyage de Candide qui part de l'Europe en Amérique puis en Orient. -Survie : En effet Candide, Cunégonde ou encore Pangloss vont devoir apprendre à survivre sans repère familier auquel s'accroché. Ou encore Cunégonde va devoir survivre malgrès son viol. Elle va passer de main en main. Pour Pangloss il va survivre à la variole même en laissant derrière lui des bouts de lui. Ou encore Candide va devoir survivre malgrès qu'il connaît rien à la vie. -Apprentissage : Candide est le seul personnage évoluant au fil du récit. On suit son apprentissage au fil de son voyage. En effet l'expulsation de Candide aura au moins un point bénéfique. Elle le fera évolué. VIII]- Passage préféré « Elle rencontra Candide en revenant au château, et rougit ; Candide rougit aussi ; elle lui dit bonjour d'une voix entrecoupée, et Candide lui parla sans savoir ce qu'il disait. Le lendemain, après le diner, comme on sortait de table, Cunégonde et Candide se trouvèrent derriere un paravant ; Cunégonde laissa tomber son mouchoir, Candide le ramassa ; elle lui prit innocemment la main de la jeune demoiselle avec une vivacité, une sensibilité, une grâce toute particulière; leurs bouches se rencontrèrent, leur yeux s'enflammérent, leurs genoux tremblèrent, leurs mains s'egarérent. Monsieur le baron de Thunder-ten-tronckh passa auprés du paravant, et , voyant cette cause et cet effet, chassa Candide du château à grands coups de pied dans le derriere ; Cunégonde s'évanouit : elle fut souffletée par madame la baronne dès qu'elle fut revenue à elle-même ; et tout fut consterné dans le plus beau et le plus agréable des châteaux possibles. « Ce passage est mon passage préféré parce que Candide est encore très innocent. Il n'a encore rien vue de sa vie. Il n'a encore pas été confronté à la vie réel quui peut être très injuste. En quel que sorte Candide est pur. Le passage entre Cunégonde et Candide est très mignon. Cependant Monsieur le baron Thunder-ten-tronckh vient les interrompre ce qui cause le départ de Candide. Cela est injustice puisque que on peut dire que c'est de la faute de Cunégonde son départ. Cette scène m'inspire divers sentiments. Tout d'abord il y a de l'amusement pour le passage entre Cunégonde et Candide, ensuite de la tristesse et de l'injustice pour Candide qui est forcé de quitté de son foyer et enfin de la contre le baron Thunder-ten-tronckh pou l'avoir chassé et aussi de la pitié pour Candide.

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