Fiche de lecture : Manuel d'Epictète ?

« désagréments surgissent, ils ne seront en rien surprenant et entreront dans un déroulement logique, qui pourraits'apparenter à celui du bonheur.

Selon la représentation que l'on se fait des choses, les désagréments peuvent doncdevenir agréable.

Pour vivre une vie sans ennuis comme l'espèrent les stoïciens, les représentations sont doncfondamentales.

Les bonnes ou les mauvaises morales La morale pour Epictète n'est qu'affaire de jugement.

La morale ne peut qu'être bonne si le jugement estbon, et ne peut être mauvaise si le jugement est bon.

Les jugements faisant partie des « choses qui dépendentd'une personne », rien ni personne ne doit les influencer, et les morales de deux êtres, même si elles s'opposent, nepeuvent être considérées comme mauvaise à partir du moment ou leurs jugements sont bons.

Le malheur n'est liéqu'a une erreur sur la nature du mal qui le constitue, sur le sentiment que nous lions à ce malheur.

Si l'onreconsidère ce mal, qu'on l'associe à un jugement positif, alors le mal se transforme en bien.

D'après Epictète lesjugements sont capitaux car si ils sont mauvais, ils mènent alors au malheur, en revanche si ils sont bons, qu'ils sonten accords avec la représentation des choses qu'ils nous arrivent, alors le bonheur est à portée de main. La progression de l'apprenti philosophe : « Le lieu qui est le premier et le plus nécessaire enphilosophie est celui de l'application des principes » Le Manuel d'Epictète comporte de nombreux principes, conseils, et lignes de conduites que doit suivrel'apprenti philosophe.

Des principes quotidiens comme l'attitude à adopter face à des situations banales, mais aussiles sacrifices qu'il faut accepter pour pouvoir prétendre à devenir un philosophe accompli.

La première étape est desavoir discipliner ses désirs, les faire correspondre à la philosophie que l'on veut adopter.

Si les désirs s'opposent aumode de pensée, alors l'intégrité philosophique ne peut être atteinte.

Il faut donc abandonner l'intérêt que l'on porteà toutes les choses extérieures pour se conformer à un mode de pensée en accord avec la nature.

Il faut aussi quel'apprenti philosophe accepte de jouer le rôle que la nature lui a donné, qu'il n'essaie pas de jouer un autre rôle quele sien, au risque de s'y perdre.

Le futur philosophe doit apprendre à abandonner l'idée d'abandonner ses amis ou sacité par le don de biens matériels, mais qu'il doit se tourner vers l'aide morale et spirituelle qu'il pourrait leurapporter.

Il faut enfin intégrer le partage et le pardon comme des vertus fondamentales pour pouvoir accepterchaque action des autres, même si dans un autre mode de pensée elles pourraient être considéré comme nuisiblespour l'apprenti philosophe.

Le dernier article du Manuel d'Epictète précise évidemment que tous les principes qui constituent le livre ne sont pas seulement des idées à exprimer, mais surtout des principes à adopter dans son modede vie.

Ce livre est donc un « guide spirituel » qui permet d'acquérir le mode de pensée idéal d'un stoïcien entoutes situations.. »