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Le film d'espionnage

Publié le 31/07/2011

Extrait du document

« et Barbara Bach. Moonraker (1979) de Lewis Gilbert, avec Roger Moore et Lois Chiles.

Rien que pour vos yeux (1981) de John Glen, avec Roger Moore et Carole Bouquet.

Octopussy (1983) de John Glen, avec Roger Moore et Maud Adams. kiwis plus jamais (1983) d'Irvin Kershner, avec Sean Connery et Kim Basinger.

Dangereusement v6tre (1985) de John Glen, avec Roger Moore et Tanya Roberts. Tuer n'est pas jouer (1987) de John Glen, avec Timothy Dalton et Maryam d'Abo.

Permis de tuer (1989) de John Glen, avec Timothy Dalton et Carey Lowell. Goldeneye (1995) de Martin Campbell, avec Pierce Brosnan et Izabella Scorupco.

Demain ne meurt jamais (1997) de Roger Spottiswoode, avec Pierce Brosnan et Michelle Yeoh. Le monde ne suffit pas (1999) de Michael Apted, avec Pierce Brosnan et Sophie Marceau.

Meurs un autre jour (2002) de Lee Tamahori, avec Pierce Brosnan et Halle Berry. ANNEES 1950 ET 1960 : LA GUERRE FROIDE Certams films des annees 1950 reviennent sur la guerre.

L'Affaire Ciceron (E-U, 1952) de Joseph L Mankiewicz retrace l'aventure, basee sur des faits reels, d'un domestique de l'ambassade britannique a Ankara, espion a la solde des Allemands durant la guerre.

En Allemagne, Alfred Weidenmann tourne Amiral Canals (1954), consacre au chef des services secrets militaires allemands convaincu de complicite dans l'attentat de juillet 1944 contre Hitler et execute. En Grande-Bretagne, Carol Reed realise rHomme de Berlin (1953) dans lequel un espion traque se sacrifie par amour. En France, Henri-Georges Clouzot tourne les Espions (1957), place sous le signe de l'etrange et de l'angoisse...

Enfin, Robert Aldrich met aux prises, dans Trahison a Athenes (R-U, 1959), agents allies, resistants grecs et traitres a la solde de l'Allemagne nazie.

la « croisade anticommuniste avec le Port de la drogue (E-U, 1953). Dans Un crime dans la tete (E-U, 1962) de John Frankenheimer, un heros de la guerre de Coree, qu'un lavage de cerveau subi pendant sa captivite a transforms en tueur manipule par les communistes, rentre aux Etats-Unis avec la mission d'assassiner le president. L'espion qui venait du froid (R-U, 1965) de Martin Ritt donne une image moins exaltee et plus realiste de l'espionnage. Hitchcock aussi revient a un espionnage plus glace et sans ironie avec le Rideau dechire (E-U, 1966), dans lequel un jeune savant proche du Pentagone - en fait un agent double - passe a l'Est avec sa fiancee.

Dans !tau (E-U, 1969), il relate le passage a l'Ouest d'un responsable sovietique, qui permet de demasquer le traltre au sein des services francais. Cet univers glacial de l'espionnage se retrouve dans la serie des a Harry Palmer ».

Dans I.P.C.R.ES.S.

Danger immediat (E-U, 1965) de Sydney J.

Furie, Harry Palmer &masque un traitre parmi ses superieurs ; dans Mes funerailles Berlin (1966) de Guy Hamilton, il organise le passage a l'Ouest d'un colonel russe. ANNEES 1960: JAMES BOND (Fr.-It-Esp., 1964) de Maurice Coche et Coplan sauve sa peau (Fr., 1968) d'Yves Boisset Aux Etats-Unis, ce sont les aventures de Matt Helm, agent des services speciaux americains, heros du romancier Donald Hamilton, qui sont portees a l'ecran avec succes dans Malt Helm, agent tres special (1965), Bien joue Matt Helm (1996), Matt Helm traque (1967) et Malt Helm 'tie son comte (1968) de Phil Karlson. ANNEES 1970 : L'ESPIONNAGE, ILLUSTRATION DU « SYSTEME » Les annees 1970, decennie du cinema « engage a, portent, a travers le film d'espionnage comme a travers les autres genres, un regard critique sur la societe et sur l'individu qui apparalt broye par le « systeme ». La Lettre du Kremlin (E-U, 1970) de John Huston replonge le genre dans un univers impitoyable certainement plus realiste que celui des «James Bond » - qui continuent parallelement d'attirer des foules de spectateurs.

Dans le Piege (R-U, 1973), le meme Huston ironise sur les poncifs du genre. Scorpio (E-U, 1972) de Michael Winner met en scene un Francais au service de la CIA qui recoit l'ordre de tuer son superieur soupconne d'être un agent double. Dans un genre plus leger, Hitchcock realise la Mort aux trousses (E-U, 1959) dans lequel un homme pris a tort pour un agent secret se fait enlever a New York.

Avant que le theme de l'espionnage ne devienne le simple cadre de films d'action, il est encore, aux Etats-Unis, le moyen de denoncer la menace venant de l'Est.

Samuel Fuller entame LA PARODIE Dans les annees 1960 apparaissent en France les premieres parodies de films d'espionnage avec le Monocle noir (1961) et rail du monocle (1962), comedies d'humour noir servies par Paul Meurice, ou les Barbouzes (1964), toujours de Georges Lautner, delirant decalage du genre enrichi par les dialogues de Michel Audiard. Arabesque (E-U, 1966), fantaisie realisee par Stanley Donen en hommage Hitchcock, met en scene l'enlevement d'un professeur de langues anciennes a qui Ion demande de dechiffrer un mysterieux message secret.

Casino royale (R-U, 1967) de John Huston, Ken Hugues et Robert Parrish est une parodie burlesque des aventures de James Bond Malls& a partir de la toute premiere nouvelle de Ian Fleming. Austin Power (1997), Austin Power, !'espion qui m'a &be (1999) et Austin Power et Goldmember (2002) de et avec Mike Myers privilegient la derision et l'absurde, parodiant les sixties en general et I'univers de James Bond en particulier.

Les annees 1960 sont marquees par ('apparition sur les ecrans d'un heros promis a un grand succes : lames Bond.

L'agent secret de sa Gracieuse Majeste, matricule 007, qui dispose du permis de tuer, est un personnage de Ian Fleming, ancien journaliste et membre de la British Naval Intelligence.

Suspense et action, armes futuristes et gadgets, paysages exotiques et actrices de (eve -Ursula Andress inaugure la longue liste des « James Bond Girls » -, flegme et seduction du heros sont les ingredients de la serie.

Ce nouveau traitement de !'espion sympathique, charmeur et invincible est bientot applique a d'autres heros de romans d'espionnage.

En France, le personnage d'Hubert Bonnisseur de la Bath, alias OSS 117, heros des romans de Jean Bruce, etait apparu a l'ecran des 1957 avec OSS 117 n'est pas mart de Jean Sacha.

II est suivi en 1963 par OSS 117 se dechaine (Fr.-It.) d'Andre Hunebelle.

La serie des lc Coplan », le heros de Paul Kenny, regroupe aussi des films de divertissement populaire tels Action immediate (1957) et Coplan prend des risques (1964) de Maurice Labro, Coplan agent secret FX 18 Dans le Silencieux (Fr., 1973) de Claude Pinoteau, un savant francais devient un homme traque apres avoir identifie des agents doubles.

Toujours en France, le Serpent (1973) d'Henri Verneuil met en scene un agent du KGB passé a I'Ouest, qui denonce les traitres travaillant pour I'URSS. Dans les Trois lours du Condor (E-U, 1975) de Sydney Pollack, un agent de la CIA est traque apres avoir decouvert un reseau ennemi au sein de son organisation. Marathon Man (E-U, 1976), de John Schlesinger, est l'histoire d'un etudiant new-yorkais s'entrainant pour le marathon a Central Park, qui est fait prisonnier par un reseau d'andens nazis. ANNEES 1930 : VARIATIONS SUR LE GENRE Les annees 1980 declinent le genre du film d'espionnage dans plusieurs directions.

L'Arme a rceil (R-U, 1981) de Richard Marquand opere un retour sur la Seconde Guerre mondiale en racontant comment un espion allemand parvient a percer des secrets relatifs a la preparation du debarquement allie.

Firefox (E-U, 1982) de Clint Eastwood tire le genre vers ('action et la science- fiction : un pilote americain s'introduit en URSS pour voler un avion futuriste manoeuvrable par la seule pensee. Osterman week-end (E-U, 1982) de Sam Peckinpah, dans lequel un journaliste accepte d'aider la CIA a demanteler un pretendu reseau d'espion, est un film tres politique.

Le Jeu du faucon (E-U, 1984) de John Schlesinger est une reconstitution critique de faits authentiques : deux jeunes Califomiens sont amenes a vendre des renseignements aux Sovietiques.

Le quatrieme protocole (1987) de John Mackenzie, dans lequel I'URSS s'affranchit du take de non-proliferation des armes nucleaires, est un film de politique- fiction. ANNEES 1990: APRES LA CHUTE DU MUR DE BERLIN La rupture geopolitique de la chute du mur de Berlin ne correspond pas a une remise en question du film d'espionnage, dont !'inspiration demeure diverse. La Maison Russie (E-U, 1990) de Fred Schepisi s'inspire de l'univers de John Le Carry, tandis qu'A le poursulte d'Octobre rouge (E-U, 1990) de John McTiernan illustre un roman de Tom Clancy. En France, Luc Besson s'attaque au genre de facon originale avec Nikita (1990) dans lequel un agent instructeur de la DGSE forme une ancienne criminelle a !'art de l'espionnage. Les Patriotes (Fr., 1994) d'Eric Rochant est I'un des rams films sur le Mossad, les services secrets israeliens, tandis que dans Couvre-feu (E-U, 1998) d'Edward Zwick, les Etats-Unis sont la cible des terroristes palestiniens.

Mais c'est la reprise du titre d'une serie culte de la television des annees 1960 qui marque les annees 1990: Mission impossible (E-U, 1996) de Brian de Palma revisite le theme de !'agent special luttant seul contre une organisation criminelle.

La suite, Mission impossible 2 (E-U, 2000), est sign& John Woo. kINEES 2000 : INFORMATIQUE.RRORISME, RESEAUX... Les annees 2000 sont celles de la technologie au service de l'espionnage.

Film d'action et d'espionnage, Ennemis d'Etat (E-U, 2002) de Tony Scott est l'un des premiers films a se pencher sur les nouvelles technologies de !Information et de la communication. Spygames (E-U, 2002) du meme Tony Scott, met en scene un veteran de la CIA qui se sert de sa connaissance des reseaux pour sauver son ancien equipier prisonnier des Chinois. Dans la Recrue (E-U, 2002) de Roger Donaldson, un jeune surdoue de linformatique est recrute par un ponte de la CIA.

Dans la Memoire dans la peau (E-U, 2002) de Doug Liman, une petite capsule holographique placee sous la peau indique un numero de compte en Suisse. Plus classique, Agents secrets (Fr., 2003) de Frederic Schoendoerffer relate les aventures dune poignee d'agents de la DGSE, de !'Angola a Paris. TOUS LES JAMES BOND : 20 TITRES (1962-2002) James Bond 007 contre Dr No (1962) de Terence Young, avec Sean Connery et Ursula Andress.

Bons Baisers de Russie (1963) de Terence Young, airec Sean Connery et Daniella Bianchi.

Goldringer (1964) de Guy Hamilton avec Sean Connery et Honor Blackman. Operation Tonnerre (1965) de Terence Young, avec Sean Connery et Claudine Auger.

On ne vit que deux fois (1967) de Lewis Gilbert, avec Sean Connery et Mie Hama.

Au service secret de Sa Majeste (1969) de Peter Hunt, avec George Lazenby et Diana Rigg.

Les diamants sont eternels (1971) de Guy Hamilton, avec Sean Connery et Jill St.

John.

Vivre et laisser mourir (1973) de Guy Hamilton, avec Roger Moore et Jane Seymour.

L'Homme au pistolet d'or (1974) de Guy Hamilton, avec Roger Moore et Britt Ekland.

L'espion qui m'aimait (1977) de Lewis Gilbert, avec Roger Moore. »

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