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Flotte oubliée (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Flotte oubliée (seconde guerre mondiale). Formation et premiers engagements Les retardataires glanent rarement des lauriers. Aussi, lorsque le 22 novembre 1944, à Colombo, l'amiral sir Bruce Fraser hissa son pavillon de commandant en chef de la flotte britannique du Pacifique (British Pacific Fleet, BPF), l'événement passa presque inaperçu. La Royal Navy, intervenant sur le théâtre d'opérations du Pacifique après que les Américains eurent brisé les reins de l'armée japonaise, semblait promise à un rôle secondaire, aux opérations de nettoyage et aux tâches subalternes. Aussi qualifia-t-on très vite de «Flotte oubliée« la BPF. A la fin de la guerre dans le Pacifique, en août 1945, cette flotte disposait pourtant de plus de 600 navires et bateaux de débarquement, comprenant quatre croiseurs lourds, cinq porte-avions, dix cuirassés et quarante contre-torpilleurs. Le chiffre des équipages et des troupes embarquées s'élevait à 250000 hommes, des...

« Flotte oubliée Il Contribution à la victoire dans le Pacifique Lorsqu'en décembre 1944, la Royal Navy intervint sur le théâtre d'opérations du Pacifique, elle se trouva dans une situa­ tion tout à fait insolite.

La marine de guer­ re des Etats-Unis, en effet, tenait le pre­ mier rôle, réservant aux Britanniques les tâches subalternes.

Le commandant en chef de la flotte britannique, l'amiral sir Bruce Fraser, était bien résolu à modifier cet état de choses, mais les premières actions de la flotte britannique, comme les attaques des raffineries de pétrole de Sumatra, en décembre 1944 et janvier 1945, ne pouvaient guère passer pour des exploits de premier plan.

La flotte bri­ tannique du Pacifique (BPF) finit pourtant par s'imposer sur le théâtre principal du Pacifique, au cours des dures opérations «Meridian 1» et «Meridian Il», respective­ ment du 24 et 29 janvier 1945.

Dès lors, les Britanniques attendirent avec impa­ tience l'invitation de participer à l'opéra­ tion «Iceberg», visant à la prise d'Okinawa.

Au cours de l'assaut contre Okinawa, der­ nier obstacle avant le Japon proprement dit, la B PF fit la dure expérience de l'implacable résistance japonaise, en subissant notamment plusieurs attaques d'avions-suicide, qui endommagèrent quatre porte-avions et un contre­ torpilleur.

Entre le 26 mars et le 25 mai, la BPF participa à l'attaque des îles de Sakishima Gunto, à quelque 300 km au sud-ouest d'Okinawa.

Puis, le 17 juillet, elle rejoignit la 3" flotte américaine pour attaquer par air et bombarder les grandes îles du Japon.

En Asie du Sud-Est, les Britanniques s'illustrèrent par de courageuses actions menées au moyen de sous-marins de poche comme, par exemple, le 31 juillet, à Saigon et à Hongkong.

Dans le port de Singapour, un XE-3 endommagea grave­ ment le cuirassé japonais Takao.

Deux hommes du XE-3, le lieutenant Fraser et le matelot de première classe Magennis, reçurent la Victoria Cross en récompense de leurs exploits.

Deux semaines plus tard, la bombe ato­ mique mit brutalement et horriblement fin à la Seconde Guerre mondiale dans le Pacifique.

A cette date, la BPF avait mené des actions aériennes contre les Japonais pendant 38 jours, dont 24 dans le cadre de l'opération «Iceberg».

Elle avait, de plus, effectué quatre gros bombarde­ ments du territoire ennemi.

Avant sa dis­ persion, elle rapatria quelque 67 000 pri­ sonniers de guerre.. »

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