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FRAGONARD

Publié le 03/09/2013

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fragonard

 

1732-1806

NÉ à Grasse en 1732, Jean-Honoré Fragonard vient tout jeune à Paris. A dix-huit ans, il entre chez Chardin, qu'il quitte six mois plus tard pour Boucher. Grand Prix de Rome en 1752, il passe d'abord trois ans à Paris à l'Ecole des Elèves Protégés, dirigée par Carle Van Loo. Il gagne Rome en 1756, y séjourne trois ans à l'Académie de France, sous l'égide de Natoire et, son temps achevé, visite l'Italie. Il rentre à Paris en 1761.

Ces longues études l'ont pourvu de la plus solide culture. Trop jeune, il n'a guère profité des leçons de Chardin, mais doit à Boucher un brio qu'explique seul un labeur acharné. Van Loo et Natoire l'astreignent à la copie des maîtres. L'abbé de Saint-Non l'accueille à la villa d'Este avec Hubert Robert. La campagne et les jardins inspirent ces grandes sanguines où déjà s'affirme sa maîtrise. Tintoret, Tiepolo, Solimène, Giordano éveillent en son tempérament méridional des résonances profondes, tandis que son génie s'accorde mal à celui des grands maîtres classiques.

C'est à Boucher, féru des écoles du Nord, qu'il doit leur révélation. Tout jeune, il copie Rembrandt, avant d'étudier les Rubens de la Galerie du Luxembourg. L'influence, si nette dans ses oeuvres, des paysagistes et des intimistes hollandais, comme celle des portraits de Hals, s'explique par la présence de leurs toiles dans les collections parisiennes. Quelques copies cependant exigent l'hypothèse d'un voyage en Flandre et en Hollande. En 1773 - 1774, un second voyage en Italie lui permet de visiter au retour les galeries de Dresde et de Vienne. La légende d'ùn Fragonard inculte et paresseux s'efface devant les faits. L'artiste le plus fantaisiste du XVIIIe siècle n'a cessé de pratiquer les maîtres.

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